Le Conseil national du secteur des communes (CNSC) sera en gr�ve pendant huit jours, � partir de lundi prochain. Une d�cision prise � l�issue d�une r�union tenue vendredi dernier � Alger. Le syndicat menace de durcir son mouvement en cas d�absence de r�action de la part des pouvoirs publics. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les fonctionnaires du secteur des communes renouent avec la protestation. Le Conseil national du secteur des communes, affili� au Snapap, risque de paralyser, � partir de lundi 19 septembre et durant une semaine, les 1 547 communes au niveau national. Les protestataires comptent tenir un rassemblement � Alger, au dernier jour de leur mouvement. Le CNSC se r�unira � la veille du rassemblement pour d�cider des actions � mener dans le cas o� la tutelle ne r�agirait pas. �Lors du prochain conseil national, le 25 septembre prochain, si aucun dialogue n�est initi�, nous allons durcir notre mouvement �, a d�clar� Ali Yahia, pr�sident du CNSC. En juillet dernier, le Conseil national du secteur des communes a gel� son mouvement de protestation cyclique de trois jours par semaine. Le syndicat a alors fix� un d�lai, jusqu�au d�but septembre en cours, au minist�re de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales pour r�pondre � ses dol�ances. La tutelle d�plore le repr�sentant des communaux, �fait la sourde oreille et n�a initi� aucun dialogue �. Cependant, le syndicat compte poursuivre la protesta jusqu�� la satisfaction de sa plateforme de revendications et l�am�lioration de la situation socioprofessionnelle des travailleurs. Le CNSC r�clame, outre l�ouverture des n�gociations sur le projet du statut et du r�gime indemnitaire des travailleurs communaux, la r�vision du statut particulier des corps communs, des ouvriers professionnels, des conducteurs et des gardiens. Il r�clame �galement l�int�gration et en priorit�, de tous les contractuels et vacataires en poste, l�abrogation de l�article 87 bis de la loi 90/11, le maintien du r�gime de la retraite sans condition d��ge, l�am�lioration du pouvoir d�achat des travailleurs, la r�int�gration de tous les syndicalistes suspendus ainsi que le respect des libert�s syndicales.