Le programme national des �nergies nouvelles et renouvelables pr�voit l�int�gration de 40% d��lectricit� dans la production nationale � l�horizon 2030 ainsi que l�exportation de 10 000 m�gaWatts. Introduisant de nouvelles technologies en utilisant de nouvelles sources d��nergie, le programme national des �nergies nouvelles et renouvelables vise, en premier lieu, � pr�server le d�veloppement national, actuellement assur� par les hydrocarbures. C�est ce qu�a indiqu� Mayouf Belhamel, directeur g�n�ral du Centre du d�veloppement des �nergies renouvelables, hier, sur les ondes de la Radio Cha�ne III. �Il faut pr�server nos r�serves en hydrocarbures afin d�assurer une transition intelligente vers des �nergies durables telles l��nergie renouvelable et l��nergie solaire�, a-t-il pr�conis�. Un programme �r�aliste et r�alisable� dont la premi�re phase (2011-2013) consiste � exp�rimenter les technologies. Il cite ainsi la centrale de Hassi R�mel, premi�re centrale hybride en Alg�rie, d�une capacit� de production de 150 m�gaWatts dont 25 m�gaWatts d�origine solaire. �Ce projet d��nergie thermodynamique permettra de tester les possibilit�s afin de mettre en place des centrales plus puissantes de stockage thermique et d�autres innovations dans la fili�re�, dit-il. Rappelant les objectifs du programme, � savoir la mise en place d�une industrie nouvelle et le d�veloppement des �nergies renouvelables, il soulignera l�importance de former un personnel qualifi�. D�ailleurs, dit-il, �le minist�re de l�Energie a mis en place l�Institut alg�rien du d�veloppement des �nergies renouvelables qui accompagnera l�effort des universit�s dans le domaine, � l�exemple de l�USTHB qui s�est engag�e pleinement � accompagner ce programme via des conventions pour ouvrir des postes en master dans la sp�cialit� des �nergies renouvelables�. Pour une mise en �uvre concr�te de ce programme, pilot� par le minist�re de l�Energie, le directeur g�n�ral du Centre du d�veloppement des �nergies renouvelables a affirm� qu�une coordination intersectorielle s�impose. �La coordination entre les diff�rents secteurs, tous consommateurs d��nergie, est indispensable afin de cr�er une synergie �, dit-il. S�agissant du retard accus� dans le cr�neau, l�invit� de la radio l�impute au �faible� nombre de chercheurs mobilis�s pour ce programme. �Seuls 300 chercheurs travaillent � plein temps sur des projets d�une si grande ambition. Nous y attelons pour atteindre la mobilisation de 3 000 chercheurs sur les 67 projets du programme�, a-t-il pr�cis�.