Quinze centres de formation professionnelle, un Institut national � Hadjout, 3 annexes (Damous, Sidi-Amar et Nador) et 3 sections d�tach�es nouvellement (Messelmoune, Aghbal et Sidi-Simiane) ouvriront leurs portes dimanche 16 octobre 2011 dans la wilaya de Tipasa. Lors de cette rentr�e 2011- 2012, l�ensemble de ces 23 structures offrira pr�s de 12 000 places p�dagogiques, oppos�es aux 10 000 places p�dagogiques de la rentr�e 2010-2011. Celle de cette ann�e verra l�introduction de 6 nouvelles sp�cialit�s (�lectronique industrielle de niveau technicien sup�rieur � Tipasa, paysagiste de niveau 5 � Hadjout, m�canicien r�parateur de machines agricoles � Meurad, d�coration sur verre � Douaouda, sculpture sur bois � Douaouda et p�pini�riste � Ahmer- El- A�n). A ce titre, il convient de noter que l�ann�e pass�e, ce fut la section d�apiculteur qui fut lanc�e � Hattatba. De m�me que des sections de p�pini�riste et machinisme agricole furent lanc�es � Meurad. Une hausse importante est observ�e dans les formations r�sidentielles (plus de 9%) et l�apprentissage (pr�s de 20%). Il faut pr�ciser que l�engouement pour l�apprentissage reste faible, d� au niveau requis (sait lire et �crire, primaire et moyen) pour acc�der aux formations du b�timent (menuiserie b�timent, ma�onnerie, peinture et vitrerie) ou aux formations f�minines (couture, broderie, p�tisserie, coiffure dames). Il faut noter � ce sujet que le terme SLE (sait lire et �crire) inclut tous les niveaux du primaire et du moyen, except� le niveau de 4e AM, qui fait l�exception. �Cette �quivalence du cycle �l�mentaire et primaire avec le cycle moyen me semble pr�cipit�e. Car mon fils, qui a le niveau de la 3e ann�e moyenne, est rel�gu� vers les m�tiers moins qualifi�s par la gr�ce de ce niveau �fourre-tout� de SLE�, fait remarquer un parent d��l�ve qui aurait souhait� voir son enfant acc�der aux fili�res comptabilit�, banque et assurance, pour lesquels il est requis le niveau 4e AM.Un autre parent d��l�ve, plus exigeant, s�insurge et propose des examens d�acc�s : �Pour chaque m�tier, je propose qu�on red�finisse des pr�-requis d�acc�s, quel que soit le niveau et v�rifier cela � l�aide d�examens d�entr�e. Le dispositif d�acc�s actuel ne me semble pas refl�ter l�ad�quation entre le niveau d�acc�s et le profil requis par le m�tier. Il faut r�fl�chir sur des bases p�dagogiques universelles en se basant sur l�exp�rience des pays plus avanc�s dans le domaine. Il faut bannir cette notion ambigu� de �sait lire et �crire�. Cette norme sp�cifiquement alg�rienne ne convainc pas tout le monde. C�est une solution de facilit�, nous fait remarquer avec col�re un parent d��l�ve. Toutefois les CFPA de la wilaya se targuent d�offrir toutes les commodit�s aux stagiaires (internat de 720 lits, 1 800 repas quotidiens, des salles de lecture, de l�internet et des salles de sport.)Les responsables de la formation professionnelle indiquent le chiffre effarant et inqui�tant de plus de 7 000 �l�ves des coll�ges et lyc�es qui ont �t� exclus du secteur de l��ducation dans la wilaya. �Ce fut le secteur de la formation professionnelle qui a permis � ces exclus d�avoir acc�s aux sp�cialit�s professionnelles �, nous pr�cise un de ces responsables de CFPA. Ces m�mes responsables pr�cisent, dans les informations qui nous ont �t� communiqu�es, que le secteur de la formation professionnelle de Tipasa offre 38 sp�cialit�s professionnelles dipl�mantes r�parties en 86 sections p�dagogiques, concernant 18 branches d'activit� professionnelles. Au sein de ces 38 sp�cialit�s professionnelles dipl�mantes, 16 d�entre elles d�di�es aux SLE, totalisent 38 sections p�dagogiques sur les 86 existantes. Ainsi 44% de ces sp�cialit�s sont affect�es au niveau �l�mentaire de �savoir lire et �crire�, repr�sentant 1 336 stagiaires de l�apprentissage (30%) et 1 130 stagiaires en r�sidentiel (56%). Soit un total de niveau SLE de 2 466 stagiaires (54% des formations dipl�mantes). Il est pr�vu, selon les d�clarations de nos sources, la r�alisation, dans le cadre du plan 2010/2014, de 4 instituts nationaux de la formation professionnelle (Hadjout, Bou-Isma�l, Tipasa et Kol�a) d�une capacit� de 300 postes p�dagogiques. Cependant, pour certains enseignants et cadres du secteur, �ces beaux projets restent illusoires. Annonc�s � grande pompe, ces �difices de m�me que les 84 logements destin�s aux professeurs du secteur, restent dans l�attente de leur d�marrage, � l�instar de l�institut de Cherchell, pour lequel des engagements furent pris�, commente am�rement ce professeur de CFPA, d�pit�, qui attend impatiemment de b�n�ficier d�un logement de fonction qu�il pr�tend attendre depuis plus de 10 ans.