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L�APR�S-KADHAFI FACE � L�ALIBI DE L�OTAN
L�alliance et le n�ant
Publié dans Le Soir d'Algérie le 22 - 10 - 2011


Du si�ge de l�Otan � Bruxelles, Aziouz Mokhtari
Grande effervescence hier, � Evere-Bruxelles si�ge de l�Otan. L�Alliance quittera-t-elle tout de go la Libye ou pas encore ? Quelles sont les modalit�s pratiques du d�sengagement otanien si, toutefois, des engagements il y a. Les pr�c�dents existent que l�Otan n�aime pas partir. Ex-Yougoslavie, Afghanistan, par exemple. Sur le dossier Libye post-Kadhafi, les choses paraissent incertaines, compliqu�es. A Bruxelles, si�ge de l�Otan et capitale de l�Europe, les gorges profondes ne paient pas un euro sur un avenir radieux en Libye. Du moins la Libye dans sa configuration pr�sente. El�ments de langage.
Le consensus pour laisser pi�tiner Kadhafi et donc le laisser pour mort, a fonctionn�. Tr�s bien fonctionn�. Cela ouvre une page nouvelle pour la Libye. Les circonstances de l�assassinat cruel de l�ex-Guide resteront pour longtemps floues, impr�cises et modulables. Ce ne sera pas la premi�re fois qu�un crime d�Etat est commis qui annonce les bouleversements majeurs. Les r�volutions fran�aise et russe ont ex�cut�, sommairement, Louis XVI et le tsar, les Roumains ont pourchass� jusqu�� la mort Ceausescu, les Am�ricains ont laiss� leurs Irakiens �trangler Saddam Hussein, la liste est longue, tr�s longue de ces assassinats, crimes, ex�cutions rapides comme l��clair ou complot � mort contre des entit�s r�gnantes. Rois, pr�sidents, princes et dirigeants supr�mes, aux titres tant�t fantasques (Kadhafi), ravageurs (tsar de toutes les Russies) ou dissuasifs, guide supr�me, combattant supr�me, empereur... Les crimes d�Etat pour cruels qu�ils soient sont, peuvent �tre fondateurs. La fin de Louis le seizi�me (IVIe) a signifi� une nouvelle �re pour la France et pour le monde, la mort subite de Nicolas de Russie a sonn� le glas pour la r�volution bolchevik et le d�part, la corde au cou, par jour d�A�d El Adha de Saddam a act� la dislocation de l�Irak. Le crime en lui-m�me concernant l�Etat, l�affaire d�Etat est un moment de convergence historique par le grand bouleversement. Ce dernier peut �tre faste ou n�faste. Concernant la Libye, les donn�es actuelles indiquent des tendances vers le pourrissement, la guerre civile, l�incertitude et le bricolage institutionnel. La Libye keddafienne est, elle-m�me, vierge de toute notion renvoyant un tant soit peu � la notion d�Etat. L�auteur du Livre vert a soigneusement �limin� tous les vestiges que la dynastie Senoussi, dernier roi, a pu tout de m�me emmagasiner. Les Senoussi, dernier monarque destitu� par Kadhafi en 1969, n��taient certes pas des exemples en monarchie constitutionnelle, ils avaient cependant le souci du royaume de l�Etat, de la forme de l�Etat. Kadhafi a cass� tous les ressorts de la Libye. Rien, rien n�a �t� construit allant dans le sens de la cr�ation d�institutions modernes ou m�me pr�-modernes. Ni gouvernement, encore moins de chef de gouvernement, pas de partis, pas d�associations, aucune trace de soci�t� civile ou de presse. Pas m�me gouvernementale. Kadhafi et le p�trole ont transform� le Cyr�na�que, la Tripolitaine et le Fezzan, � peu pr�s la Libye actuelle, en territoire sans �me, sans identit�, sans tra�abilit�. Ma ichebhou lwalou (ne ressemblent � rien), pour reprendre la belle parabole alg�rienne. D�s hier, les patrons de l�exp�dition punitive contre Kadhafi ont annonc� les premiers mots qui signifient que pas grand-chose n�est encore r�gl�. Des signes inqui�tants de la d�sint�gration libyenne sont l�, criants, indicatifs. Le premier aux cons�quences tragiques : la d�pouille mortelle de Gueddafi a �t� transf�r�e � Misrata. C�est un acte de vengeance primitive qui n�incite pas � l�optimisme. Pourquoi le CNT permet-il � Misrata d�humilier Syrte ? Est-ce ainsi que les Libyens vont tourner la page ? Pas s�r.


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