La cour d�appel de Tunis a �refus� la lib�ration� de l�ex-premier ministre libyen Al-Baghdadi Al-Mahmoudi, hier, au lendemain d�un jugement autorisant l�extradition de l�ancien dirigeant vers la Libye, a-t-on appris aupr�s de la d�fense. La cour �a refus� la lib�ration de M. Al-Mahmoudi comme nous le demandions�, a d�clar� Me Mabrouk Kourchid, l�un des avocats de l�ancien dirigeant libyen qui, a-t-il pr�cis�, n��tait pas pr�sent � l�audience. Me Kourchid s�est insurg� contre le fait que le refus du juge de lib�rer son client avait �t� notifi� � la d�fense �avant m�me qu�elle ne commence sa plaidoirie�. �Aucune explication ne nous a �t� fournie�, a-t-il en outre d�plor�. La d�fense avait introduit une demande en appel de lib�ration de M. Al- Mahmoudi apr�s une mesure d�acquittement prononc�e en octobre par la justice tunisienne mais qui n�avait pas �t� suivie d�effet, l�ex- Premier ministre �tant demeur� en d�tention. Pour justifier son maintien � la prison de la Mornaguia, pr�s de Tunis, les autorit�s judiciaires tunisiennes avaient fait �tat d�une demande d�extradition �mise par Tripoli, dont l�examen, initialement pr�vu le 22 novembre, avait �t� avanc� au 8 novembre. La d�fense a indiqu� qu�elle allait d�sormais multiplier les d�marches, tant sur le plan int�rieur qu�international, pour tenter d�emp�cher la signature par le pr�sident de la R�publique par int�rim, Foued Mebazaa, du �d�cret-loi� auritorisant la remise effective de M. Al-Mahmoudi � la Libye. Elle a notamment demand� aux ONG de se mobiliser et a appel� les �lus de l�Assembl�e constituante issue des �lections du 23 octobre �� tout faire� pour dissuader M. Mebazaa d�avaliser le jugement de la cour d�appel. Amnesty International avait estim�, il y a quelques jours, que si M. Al-Mahmoudi �rentrait en Libye, il pourrait �tre expos� � de r�els risques, de graves violations des droits de l�homme, notamment la torture (...), une ex�cution extrajudiciaire et un proc�s injuste�.