Le secr�taire g�n�ral d�une aile du mouvement El Islah, Miloud Kadri, estime que les mouvements de redressement existent pratiquement dans tous les partis politiques. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Hier, lors du madjlis echoura (conseil consultatif) du mouvement tenu � Alger, Miloud Kadri est revenu sur les r�formes politiques entam�es depuis quelques mois. �Nous voulons un r�el et effectif changement et sans violence. Il faut �viter les s�ismes politiques qui ont touch� plusieurs pays arabes�, a-t-il dit. Affichant son soutien aux r�formes politiques, l�intervenant n�a pas, toutefois, manqu� d��mettre des doutes sur les r�formes en cours et de souligner leur �lenteur�. Il �voque, ainsi, la Commission nationale de surveillance des �lections et d�plore le fait qu�elle n�ait �aucune pr�rogative et aucun pouvoir�. Le SG du mouvement El Islah s�est oppos� �galement au quota des femmes dans les assembl�es �lues. Pour lui, l�int�gration de la femme doit se faire graduellement et non pas en imposant des quotas. �Je ne suis pas contre le fait qu�il y ait des femmes dans les diff�rentes assembl�es ou m�me qu�une femme soit pr�sidente de la R�publique, mais c�est aux femmes de s�imposer et non pas aux quotas de le faire�, explique-t-il. Concernant la situation qui pr�vaut dans certains pays arabes, il consid�re que la position de l�Alg�rie a �t� �floue� d�s le d�but. Pour lui, la position de l�Alg�rie concernant les �v�nements en Syrie ressemble � celle qu�elle a eue envers la Libye. Par ailleurs, Miloud Kadri a indiqu� que le congr�s extraordinaire de l�aile qu�il repr�sente se tiendra le 31 d�cembre prochain.