HAMOU AHMED TOUHAMI : �J�ai entendu dire que le colonel Bench�rif est malade� AHMED BENCHERIF : �Je persiste, je signe et je me porte comme un charme� HAMOU AHMED TOUHAMI, WALI DE B�JA�A : �J�ai entendu dire que le colonel Bench�rif est malade� Ayant trouv� l�hospitalit� dans les colonnes du journal El Watan dans sa version du week-end, le wali de B�ja�a a r�pondu � Ahmed Bench�rif, quelques jours seulement apr�s les accusations publiques de corruption port�es par ce dernier � son encontre. Toutefois, selon le r�dacteur de l�article, les d�clarations recueillies aupr�s du wali de B�ja�a ne sont pas consid�r�es comme une r�action publique aux propos tenus � son encontre par l�ex-patron de la Gendarmerie nationale, puisque l�auteur de l�article dira que �sa mise au point doit d�abord avoir le ok de sa tutelle�. Or, le wali de B�ja�a a longuement comment� les propos de Ahmed Bench�rif. Ainsi, Hamou Ahmed Touhami dira qu�il �r�fute compl�tement ces all�gations�, tout en martelant que son �bilan est sur le terrain, ahaba men hab, kariha men kariha (qu�on le veuille ou non).� Et d�ajouter : �C�est aux citoyens et � la soci�t� civile de r�pondre � une telle question. J�invite les journalistes � aller � Djelfa pour voir ce qui a �t� fait en bien et en mal dans les 36 communes de la wilaya, de discuter avec les citoyens, de constater d�eux-m�mes et d�en tirer un bilan.� En guise de conclusion, le journaliste d� El Watan s�est interrog� si le wali de B�ja�a �est pr�t � affronter son accusateur devant la justice�. Et l�ex-wali de Djelfa de r�pondre : �J�ai entendu dire que le colonel Bench�rif est malade. S�agissant d�un grand r�volutionnaire, un grand commis de l�Etat et grand notable des Oueld Na�l, et l�ayant connu pendant la p�riode o� j��tais � Djelfa, je ne peux que lui souhaiter un prompt r�tablissement, sant� et longue vie.� �Si M. Bench�rif �a des dossiers comme il le pr�tend, qu�il les pr�sente � qui de droit�, a-t-il conclu. R. N. LA R�PONSE D�AHMED BENCHERIF : �Je persiste, je signe et je me porte comme un charme� Monsieur le directeur, suite aux propos du wali de B�ja�a recueillis par le quotidien El Watan du 25 novembre 2011 (page 3), o� mon nom a �t� cit� � maintes reprises, permettez- moi d�apporter les pr�cisions suivantes : 1- J�assume pleinement les accusations port�es contre l'actuel wali de B�ja�a, M. Hamou Ahmed Touhami, publi�es dans votre quotidien en date du 23 novembre 2011. 2- Je persiste et signe, l�ouverture d�une enqu�te s�rieuse sur la gestion catastrophique des biens publics dans la wilaya de Djelfa durant le �r�gne� de Hamou Ahmed Touhami est plus qu'indispensable. Il s�agit de la cr�dibilit� de l�Etat et celle de la R�publique. 3- Je tiens � rassurer M. Touhami quant � ma sant�, je me porte comme un charme.Seul l�int�r�t sup�rieur de la nation m�importe. Ayant exerc� les responsabilit�s qui �taient les miennes dans l��dification de l�Etat alg�rien, il ne me viendrait pas � l�esprit de songer � mettre en difficult� ceux qui sont en charge des affaires publiques du pays, particuli�rement la tutelle du wali que je d�nonce.