Rest� en jach�re durant trois ans pour ensuite �tre r�troc�d� au secteur public civil en juin 2010, l�ex-h�pital militaire de Didouche-Mourad, � Constantine, dont on n�a pas fini d�annoncer l�in�luctable mise en service, ne sera pas op�rationnel de sit�t. Il faut attendre au moins le deuxi�me trimestre de 2012. �L�ex-h�pital militaire de Didouche Mourad sera fonctionnel avant la fin d�cembre 2010�, avait d�clar�, confiant, devant un parterre de journalistes le ministre de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re � l�issue de la c�r�monie de signature entre le minist�re de la Sant� et le MDN du contrat de r�trocession de la structure. Une annonce � l�effet rassurant qui a �t� accueillie par la population, notamment celle de la commune de Didouche Mourad et sa proche p�riph�rie, avec joie au regard de la valeur ajout�e en mati�re de soins sp�cialis�s que devait apporter ce nouvel �tablissement. Lequel, d�ailleurs, devait int�grer, a-t-on certifi� alors, �une annexe du centre anti-cancer (CAC), un centre des grands br�l�s et un complexe m�re-enfant�. En bref, un acquis qui, � coup s�r, renforcera davantage la cartographie sanitaire de la wilaya et all�gera de mani�re significative les services du CHU Ben Badis sollicit�, au demeurant, par les malades en provenance des 17 wilayas de l�est du pays. Cependant, et au grand dam des patients, plus d�une ann�e s�est �coul�e et cette structure d�une capacit� de 240 lits, devant �tre rattach�e au CHUC n�est toujours pas op�rationnelle. Il s�av�re, en effet, qu'une partie desdites d�cisions ont �t�, entre temps, ou bien abandonn�es ou bien remises en cause pour diff�rentes raisons. Ainsi donc, l�ex-h�pital militaire, qui devait �tre d�cr�t� annexe du CHU, a �t� dot�, selon M. Assassi, directeur de la sant� de wilaya, �du nouveau statut d��tablissement hospitalier (EH). Autrement dit, il sera autonome par rapport � l�h�pital civil central�. Aussi, explique-t-il, ��tant donn� que l�EH Didouche Mourad a �t� budg�tis� derni�rement, un nouvel ordonnateur a �t� d�sign� par l�administration centrale afin de mettre en ex�cution dans les plus brefs d�lais, le programme de r�habilitation de la structure.� Pour ce faire, un budget de �30 milliards de centimes� a �t� allou� pour des travaux de r�habilitation des services, lesquels, estime le directeur de la sant�, �se trouvaient dans un �tat de d�gradation avanc�e�. �Tout est pratiquement fin pr�t, et il ne reste que le lancement des op�rations de r�novation de la structure. Pour cela, les travaux en question ont �t� partag�s en lots distincts afin d�acc�l�rer la cadence. � Aussi, l��tablissement ne sera pas fonctionnel avant le deuxi�me trimestre 2012. �Il faut compter au moins six mois avant la mise en service de l�h�pital. C�est notre objectif�, a indiqu� M. Assassi. Toutefois, la concr�tisation de ce programme risque de buter sur un probl�me �d�ordonnancement budg�taire � qui persiste depuis quelques mois au niveau du minist�re des Finances. �Il existe, malheureusement, un l�ger probl�me de d�l�gation budg�taire. Le wali comme l�administration centrale ont �t� saisis dans ce sens pour d�bloquer la situation�, a assur� le DSP. Interrog� � propos des trois services m�dicaux devant �tre int�gr�s dans l��tablissement comme cela a �t� annonc� auparavant, � savoir le centre anti-cancer, le centre des grands br�l�s et le complexe m�re-enfants, M. Assassi affirmera : �C�est au conseil scientifique et m�dical de l�h�pital de d�cider quant � la nature des activit�s m�dicales � dispenser. �S�agissant du volet �quipements et appareillages, une enveloppe financi�re de �25 milliards de centimes � a �t� d�gag�e pour l�acquisition de mat�riel de nouvelle g�n�ration. Aussi, pr�cise le DSP, une �quipe du minist�re de la Sant�, ayant s�journ� derni�rement � Constantine, a fait une premi�re �valuation des besoins de la structure en mati�re d��quipements. De m�me pour ce qui est du mat�riel h�rit� de l�ancienne administration de l�h�pital, lequel a fait l�objet d�une op�ration de tri. Ce qui permettra de d�finir avec pr�cision les besoins de l��tablissement. Equipement neuf en friche au CHUC Commentant l�affaire des pr�sum�s �quipements neufs import�s � coups de milliards de l��tranger pour finir en stock au niveau du CHUC alors que les malades en ont grand besoin, notamment les canc�reux, M. Assassi a d�velopp� l�argument suivant : �Ce n�est pas une mince affaire de d�monter les anciens appareils et d�installer les nouveaux. C�est tr�s d�licat. Il y a des mesures de s�curit� � respecter quand il s�agit de ce genre d�appareils (radioactifs).� Et de poursuivre : �De plus, on ne peut pas suspendre d�un seul coup toutes les activit�s de soins. On est tenu d�assurer les activit�s m�dicales parall�lement aux travaux d�installation des nouveaux appareils.� En d�autres termes, l�op�ration de d�mant�lement installation dudit �quipement n�cessitant de surcro�t l�intervention de techniciens �trangers qualifi�s durera �au moins huit mois�, pr�cise notre interlocuteur. L�appareillage en question consiste en trois acc�l�rateurs dont deux de haute intensit�, d�une IRM et d�une cam�ra gamma. Complexe m�re-enfant et CHU de la nouvelle ville Concernant les nouvelles structures hospitali�res devant �tre construites � la nouvelle ville Ali- Mendjeli dont la d�mographie avoisinera les 400 000 habitants � l�or�e 2014, le DSP pr�cisera � ce titre que toutes les �tudes concernant les deux structures (un CHU et un complexe m�re-enfant) ainsi que les cahiers des charges y aff�rents ont �t� finalis�s et il ne reste, de ce fait, que l�aval de la Commission nationale des march�s (CNM). F. B. PONT SUSPENDU Un homme se jette dans le vide Un jeune homme �g� d�� peine 20 ans a mis fin � ses jours, jeudi, aux environs de 15h, en se jetant du haut du pont suspendu de Sidi M�cid. Selon des proches de la victime, ce dernier souffrirait, semble-t-il, de troubles psychologiques. La d�pouille de la victime, rep�ch�e du fond du Rhumel par les �l�ments du Grimp de la Protection civile, a �t� d�pos�e � la morgue du CHU Benbadis. Une enqu�te de routine a �t� ouverte par les services comp�tents pour d�terminer les causes de ce drame.