Les �lections pour le choix du mode de gestion des �uvres sociales de l��ducation ne s�annoncent pas sous les meilleurs auspices. C�est du moins l�analyse du Snapest qui d�nonce le parti-pris du minist�re de l�Education qui se positionne clairement en faveur de la commission nationale. Nawal Im�s- Alger (Le Soir) - Brandissant les deux bulletins qui seront propos�s mercredi prochain aux travailleurs de l��ducation, Meziane Meriane expliquait hier qu�avant m�me le d�but de l�op�ration d�un vote qui se veut historique, la fraude avait commenc�. Explications du num�ro un du Snapest : les adeptes de la gestion au niveau national ont toute la latitude de d�signer leurs candidats tandis que ceux qui opteraient pour une gestion d�centralis�e au niveau des �tablissements devront se contenter de dire �oui� sans pouvoir voter en faveur de leurs candidats. La tutelle leur propose, si la seconde option est majoritaire, d�attendre le 24 d�cembre prochain, date � laquelle le personnel de l��ducation sera en vacances, pour d��ventuelles �lections. Une aberration, estime Meziane Meriane qui y voit l� un positionnement du minist�re de tutelle en faveur de la premi�re option au d�triment de la seconde puisque le personnel qui favorise l�option de la d�centralisation sera de fait priv� de se pr�senter aux �lections. Autre preuve de ce ralliement de la tutelle, une note a �t� envoy�e � l�ensemble des directeurs d��tablissement, les appelant � ne pas rendre publics les r�sultas des �lections au niveau local et d�attendre le r�sultat au niveau national. Un proc�d� selon Meriane qui ouvre la porte � la fraude. Le Snapest qui milite pour une gestion d�centralis�e consid�re que plus l�argent des travailleurs sera �proche d�eux�, mieux le contr�le sera exerc�. Il ne s�agit pas pour ce syndicat autonome de changer de personnes mais de mode de gestion pour pr�server la manne financi�re qu�il estime � 4 000 milliards de centimes. Pour y arriver, il appelle � une r�vision du texte r�gissant la gestion des �uvres sociales et qui date de 1982. Ce n�est que de la sorte, explique Meziane Meriane, que les travailleurs de l��ducation b�n�ficieront au mieux de la manne qui leur revient chaque ann�e. Il balaye d�un revers de main les propos selon lesquels les syndicats ne s�impliqueront pas dans la gestion des �uvres sociales, expliquant que le choix des candidats se fera in�luctablement sur la base de l�appartenance syndicale. Il explique �galement que la gestion d�centralis�e ne signifie pas le morcellement de l�argent mais au contraire la possibilit� de faire des actions mieux cibl�es en fonction des besoins de chaque �tablissement. Une analyse que partage un d�l�gu� du sud du pays. Ce dernier, statistiques � l�appui, a apport� la preuve que le mode de gestion centralis�e n�avait pas �t� favorable aux wilayas du sud o� le personnel de l��ducation est souvent tributaire de l�aval d�un avis favorable de la commission nationale pour pouvoir se soigner ou pour profiter d�une quelconque autre op�ration.