Le Syndicat national des journalistes a �t� saisi, hier, vendredi 9 d�cembre 2011, des graves d�veloppements de l�affaire de nos confr�res du quotidien arabophone Al Hayat Al Arabya ayant fait l�objet d�un licenciement collectif abusif le 3 d�cembre dernier. Une d�cision injuste, arbitraire mais surtout caduque parce que ne s�appuyant sur aucune notification administrative, de quelque nature que ce soit. Se rendant compte sur le tard de sa b�vue, l�employeur innove en tentant un passage en force : le nettoyage par le vide ! Hier matin, en effet, l�ensemble de nos confr�res se rendent comme tous les jours au si�ge du journal, mais, surprise ! Le journal n�est plus l�. L�appartement, situ� 10 rue Hassiba-Ben-Bouali qui faisait office de si�ge, avait chang� de serrure et le titre, Al Hayat Al Arabya, est d�sormais confectionn� ailleurs, au 2, rue Victor-Hugo, si�ge d�un autre titre appartenant au m�me propri�taire. Cette pirouette unique dans les annales de la presse ne sera pas la seule trouvaille de cet employeur. Se trompant d�finitivement d��poque, ledit employeur croit avoir trouv� l�argument pour se d�barrasser � jamais de l�ensemble du personnel : �Vous allez me le payer, la liste de vos noms est au niveau du DRS !� Rien que cela. Le Syndicat national des journalistes, qui sait, lui, que les conflits sociaux ne se r�glent pas au niveau des services de renseignement, a d�j� saisi les instances habilit�es en la mati�re : l�Inspection g�n�rale du travail, en attendant �ventuellement la justice. Nos confr�res n�ont donc pas � s�inqui�ter de ce c�t�-l�. Cela �tant, il est temps que les pouvoirs publics s�vissent, et de la mani�re la plus ferme, contre ce genre d��diteurs qui ternissent l�image de la presse alg�rienne et qui ne doivent leur existence qu�� l�attitude complaisante et complice de certains segments de l�Etat. P/ le syndicat national des journalistes, le secr�taire g�n�ral, Kamel Amarni