Le pr�sident de la FAF ne tiendra pas sa promesse de quitter le pouvoir du football national avant la prochaine �lection. Hier, ses propos tenus en marge de la c�r�monie de signature de l�avenant du contrat de sponsoring avec Nedjma laissaient para�tre un personnage � l�opini�tret� intacte. Mohamed Raouraoua ne quittera pas la pr�sidence de la FAF de sit�t, quoi qu�en disent ses d�tracteurs. Et il ne remettra le bilan de l�ann�e 2011, exercice de tous les ratages, de toutes les humiliations, qu�en mars prochain. Ses partisans pensent qu�il pourrait rester � la t�te de l�instance f�d�rale au moins jusqu�� la prochaine Coupe du monde, en 2014, si bien entendu, les Verts parvenaient � honorer de leur pr�sence le Mondial du Br�sil. Pourtant, au sortir du dernier mondial, en Afrique du Sud, le chairman de la FAF a laiss� entendre qu�il quitterait ses fonctions avant la fin 2011. Ses multiples missions au sein des instances r�gionale (UNAF), arabe (UAFA), continentale (CAF) et internationale (Fifa) l�emp�cheraient d�exercer son mandat qui s��tale jusqu�en 2013. Pourtant, il semble bien que cette �promesse� n�a plus lieu d��tre depuis que des informations ont �t� v�hicul�es � propos d�un �ventuel r�am�nagement, par les services du MJS, du d�cret ex�cutif 05/405 du 17 octobre 2005 portant sur la notion d�utilit� publique impos�e aux f�d�rations sportives. Une opportunit� qui rimerait, par ailleurs, avec les appr�hensions de l�actuel patron du football national, � propos de ses chances de briguer un mandat � la pr�sidence de la CAF. Le Camerounais Issa Hayatou semble avoir choisi son successeur en la personne de l�Egyptien Hani Abou Rida qui a d�missionn� r�cemment de la f�d�ration �gyptienne (o� il occupait la vice-pr�sidence) aux fins de se consacrer � ses charges au sein de la Fifa, mais aussi � la pr�paration de son dossier de candidature � la pr�sidence de l�instance continentale. La succession � la CAF est, il est vrai, une affaire qui se n�gocie au Caire. Les membres �lecteurs qui suivent les consignes du ma�tre des lieux depuis d�j� 1988, n�attendront pas le congr�s �lectif de 2013, en Afrique du Sud, en marge de la CAN, pour opter pour le nouveau pr�sident de la Conf�d�ration africaine de football.