Le processus de r��chelonnement des dettes des PME en difficult� financi�re touchera pr�s d�un millier d�entreprises. 400 � 450 dossiers sont d�j� en cours de traitement ou de recensement. C�est ce qu�a indiqu�, hier, Abderrahmane Benkhalfa, d�l�gu� g�n�ral de l�Association des banques et des �tablissements financiers (Abef). L�op�ration, initi�e par les pouvoirs publics lors de la derni�re tripartite pour le financement et le sauvetage des PME priv�es, concernera dix secteurs, notamment le BTPH, l�industrie et la transformation. C�est ce qu�a pr�cis� M. Benkhalfa lors de son passage dans l��mission �l�Invit� de la r�daction� de la Radio nationale Cha�ne III. Une s�rie de mesures ont �t� donc d�cid�es pour redonner vie aux PME. Il s�agit, entre autres, de l�effacement partiel ou total des int�r�ts non pay�s, du r��chelonnement des dettes qui peut aller jusqu�� 10 ans et d�un diff�r� � taux z�ro. Le d�l�gu� g�n�ral de l�Abef a indiqu� que d�ici le d�but de l�ann�e prochaine, mille milliards de dinars seront inject�s dans le tissu des PME, dont 200 milliards de dinars seront allou�s aux micro-entreprises alors que le portefeuille des banques s��l�ve � 3 700 milliards de dinars. Selon les premi�res pr�visions avanc�es par l�invit� de la radio, entre 150 � 200 milliards de dinars seront r��chelonn�s au profit de ces entreprises avec des ajouts non recouverts qui tournent autour de 30 � 40 milliards de dinars. Les risques de l�op�ration sont partag�s entre les pouvoirs publics et les banques. L'Etat, explique M. Benkhalfa, paie les int�r�ts durant la p�riode de diff�r� et les banques renoncent aux int�r�ts qu'elles n�ont pas couverts. Il pr�cisera que cette op�ration n�a pas pour objectif d�effacer les dettes mais de retraiter les dettes des entreprises qui poss�dent une forte viabilit� sur le plan commercial et qui acceptent de mettre en place un plan de redressement leur permettant de rebondir sur le march�. L�intervenant reconna�tra, toutefois, que �les entreprises dans leurs structures, leur mani�re de travailler le management et dans leurs capitaux sont en recul par rapport � la taille du march� alg�rien. C�est pourquoi notre challenge est d�arriver � d�velopper ces structures�.