Le secr�taire g�n�ral de la Ligue arabe Nabil al-Arabi a demand� hier que �les tirs s�arr�tent� en Syrie o� le r�gime continue de r�primer les militants pro-d�mocratie malgr� le d�ploiement des observateurs de l�organisation panarabe. M. al-Arabi a affirm�, lors d�une conf�rence de presse au Caire, que selon les �derniers rapports� re�us par t�l�phone des observateurs sur place en Syrie �il y a toujours des tirs et des tireurs embusqu�s � dans les villes syriennes. �Il faut un arr�t total des tirs�, a-t-il ajout�, dans les premi�res d�clarations au sujet de la mission des observateurs arabes. M. Al-Arabi a, en outre, �voqu� la possibilit� d�une r�union prochaine des ministres arabes des Affaires �trang�res pour �valuer cette mission. Parall�lement, les appels � leur retrait se sont multipli�s depuis leur arriv�e � Damas le 26 d�cembre, la r�pression sanglante men�e par le r�gime du pr�sident Bachar al- Assad ne marquant pas de r�pit. Deux civils ont �t� tu�s hier � Homs (centre) par les forces de s�curit�, et quatre autres ont �t� bless�s. Un agriculteur a �t� tu� lors de perquisitions men�es dans le village de Chaffouni�, pr�s de Damas, � la recherche de militants, a rapport� l�Observatoire syrien des droits de l�homme (OSDH). De leur c�t�, des groupes d�observateurs effectuaient hier des tourn�es � Homs, Hama (centre), Deraa (sud), o� le mouvement de contestation a d�but�, et � Daraya, pr�s de Damas, pour rendre compte de la situation, selon l�agence officielle Sana. A Homs, les observateurs sont all�s visiter une cimenterie pr�s de Rastane, au lieu de se rendre dans cette ville o� des milliers de manifestants ont �t� dispers�s par des tirs en l�air, a soulign� l�OSDH. Pour sa part, la France a demand� que les observateurs aient les moyens de leur mission. �Nous voulons avoir l�assurance qu�ils soient en mesure de se rendre partout o� ils doivent se rendre pour t�moigner et pour accomplir de fa�on cr�dible, objective et compl�te le mandat qu�ils ont re�u de la Ligue arabe�, a d�clar� le porte-parole du minist�re des Affaires �trang�res, Bernard Valero. Dimanche, le pr�sident du Parlement arabe, Salem al- Diqbassi, avait appel� � leur �retrait imm�diat, (...) le r�gime syrien continuant � tuer des civils innocents�, d�non�ant les agissements du r�gime comme �une violation claire du protocole arabe qui pr�voit de prot�ger le peuple syrien�. Les Comit�s locaux de coordination (LCC) qui organisent la mobilisation sur le terrain, ont fait �tat dimanche soir de la mort de 315 civils, dont 24 enfants, depuis l�arriv�e des observateurs. La mission des observateurs arabes est contest�e �galement par les opposants syriens qui accusent le r�gime d�entraver leur mission et expriment des inqui�tudes au sujet des �positions adopt�es� par son chef, le g�n�ral Mohammed Ahmed Moustapha al-Dabi. �Les observateurs sont rest�s trop longtemps dans leurs h�tels avant d��tre autoris�s � sortir sur le terrain et leurs visites se font sous la surveillance des agents de s�curit� du r�gime�, a d�plor� Jabr al-Choufi, membre du Conseil national syrien (CNS), principal mouvement de l�opposition syrienne, dans des d�clarations � la cha�ne al-Arabiya. Leur mission fait partie d�un plan de la Ligue arabe qui pr�voit notamment la libert� de manifester, et le retrait des engins militaires des rues. Certains remettent �galement en cause le choix du dirigeant de la mission, �le g�n�ral Dabi, qui appartient � une arm�e ayant commis des crimes de guerre au Darfour�, �crivait hier le quotidien � capitaux saoudien al-Hayat, dans un article intitul� �le scandale al- Dabi�. �Amnesty international l�a rendu responsable de cas d�arrestations arbitraires et de torture contre de nombreuses personnes au Soudan�, souligne le journal bas� � Londres. Un deuxi�me groupe d�observateurs doit arriver jeudi en Syrie Dans la r�gion d�Idleb (nordouest), des groupes de d�serteurs ont attaqu� hier deux points militaires � Kafar Haya, prenant en otages des dizaines de soldats. Ils ont en outre tu� un certain nombre de soldats lors de confrontations. Dimanche, les forces du r�gime avaient tu� cinq civils en Syrie, dont un enfant de sept ans, �premier martyr de l�ann�e 2012�, selon l�OSDH. �La famille Assad n�a plus que quelques semaines � exercer le pouvoir en Syrie�, a estim� hier le ministre isra�lien de la D�fense Ehud Barak, ajoutant qu�il est �impossible de pr�voir (...) ce qui va arriver au lendemain de la chute de Bachar al-Assad�. Par ailleurs, la Suisse a refus� un visa d�entr�e � un cousin du pr�sident Assad, Hafez Makhlouf, chef des services secrets de Damas, qui voulait rencontrer son avocat en Suisse, selon le journal dominical NZZ Am Sonntag. Hafez Makhlouf s��l�ve contre les sanctions impos�es par la Suisse contre le r�gime syrien et voulait venir en Suisse pour en discuter avec son avocat, selon le journal.