Pour Andr� Ayew, l�une des vedettes des Black Stars, le match contre la Zambie, ce soir � Bata, est une �tape suppl�mentaire de franchie avant d�atteindre l�objectif final : �tre � Libreville le 12 f�vrier et y remporter la CAN. Andr�, vous avez quitt� Franceville et vous venez d�arriver � Bata, en Guin�e �quatoriale, pour y disputer une demi-finale, c�est un grand pas de franchi ? Cela faisait partie de nos objectifs. C�est chose faite, mais c�est vrai que c��tait dur. Maintenant, on est � Bata. On va tout faire pour obtenir la victoire et aller en finale. Vous �tes au rendez-vous, mais �a n�a pas �t� simple face � la Tunisie ? Nous, on pense � nous. On sait ce qu�on a fait depuis les deux derni�res CAN. Aujourd�hui, on est toujours en lice et on progresse, c�est bien. On continue � travailler, on sait ce qu�on veut. On est dans le dernier carr�, mais ce qui nous importe c�est d�arriver en finale. Ce qui compte, c�est nous-m�mes. Ce qui se passe autour du groupe ne nous int�resse pas trop. Le fait d�avoir disput� une prolongation en quarts de finale face � la Tunisie, peut-il peser face � la Zambie ? Peser, je ne pense pas. C�est plut�t le jour en moins de repos qui peut peser, pas la prolongation qui va changer quelque chose. Vous savez, quand on arrive � ce stade de la comp�tition, c�est le mental qui joue. Les Zambiens sont fatigu�s, tout comme nous. Il faudra �tre plus costauds mentalement et faire les bons choix au bon moment. Connaissez-vous un peu cette �quipe de Zambie et savez-vous comment elle joue? On connait bien cette �quipe, que beaucoup de personnes ont sous-estim�e. Aujourd�hui, ils sont en demi-finale, mais on n�en parle pas assez. C�est une bonne �quipe. Je connais tr�s bien Herv� Renard qui a �t� adjoint avec le Ghana. Cette �quipe a le caract�re de son entra�neur. Elle d�montre de bonnes choses. Maintenant, c�est � nous de faire ce qu�on doit faire. Si on fait notre boulot, il n�y aura pas de souci. Cela veut dire que le Ghana fera son jeu et ne cherchera pas � s�adapter � l�adversaire? Ce n�est pas une question de jeu, mais de faire notre boulot. On est meilleurs que la Zambie, �a tout le monde le sait. Mais dans le football, ce ne sont pas les noms ou le classement Fifa qui fait la diff�rence, c�est le terrain. On est favoris et on le sait. Si on fait notre travail et que tout le monde est � 100%, il n�y aura pas de souci. Que vous inspirent vos retrouvailles avec Herv� Renard ? �a fait plaisir. C�est quelqu�un que j�ai beaucoup appr�ci� et que je continue d�appr�cier. Quand je l�ai connu, j��tais tr�s jeune, il m�a beaucoup conseill� et je suis tr�s content de ce qu�il est en train de faire. Je suis heureux qu�il ait conduit la Zambie dans le dernier carr�. Propos recueillis par Eric Chaurin et Romain Lemaresquier (RFI)