La Grande-Bretagne, dont la pr�sence sur le march� national est quasi nulle, semble porter un int�r�t particulier aux opportunit�s d�investissement qu�offre le secteur �conomique et industriel alg�rien. A en croire Lady Olga Maitland, pr�sidente de la Mission �conomique alg�ro-britannique, qui �tait l�invit�e la semaine derni�re, de la Chambre de commerce et d�industrie de Constantine le Rhumel, �plusieurs hommes d�affaires britanniques, vers�s notamment dans les secteurs de l�industrie pharmaceutique, l�agriculture, le BTP, les banques et les assurances et la distribution ont manifest� leur int�r�t d�investir en Alg�rie�. En ce sens, les op�rateurs �conomiques du Royaume-Uni, peu actifs en Alg�rie, par rapport � ceux des autres pays de l�Union europ�enne, estime M. Maitland, �aspirent, � travers la multiplication de ce genre de rencontres, � d�finir les centres d�int�r�ts communs, �changer des id�es avec les op�rateurs locaux et s�impr�gner du climat d�affaires alg�rien�. Et ceci, explique-t-elle, en vue d�un prochain �red�ploiement� des investisseurs britanniques, qui l�ont charg�e, � ce titre, de �les fournir en informations et statistiques sur les modalit�s d�investissement�. Il convient de noter dans ce cadre que la pr�sidente de Algeria British Business Council, qui a effectu� une visite de travail de deux jours dans la wilaya de Mila, a fait savoir que plusieurs soci�t�s britanniques ont exprim� leur souhait d�investir dans l��levage et la branche laiti�re. Il s�agit, notamment, ajoute-t-elle, des domaines de �la gestion technique de la traite et des processus modernes d��levage des vaches�. De son c�t�, Marcus Grazette, directeur du commerce et de l�investissement aupr�s de l�ambassade britannique en Alg�rie, qui a donn� un bref aper�u des projets lanc�s par son pays en Alg�rie dans, notamment, le secteur des hautes technologies consistant en l��quipement du Centre spatial alg�rien, a annonc� que la banque HSBE s�appr�te � ouvrir une succursale � Hassi Messoud. Aussi, indique-t-il �si peu qu�ils soient (les investissements, ndlr), ils constituent, toutefois, un d�but, m�me, si beaucoup de travail reste � faire�.