En r�ponse � l�appel lanc� par la Coordination syndicale du secteur de l�enseignement sup�rieur, affili�e � l�UGTA, les travailleurs des universit�s, des centres universitaires et des r�sidences de 12 wilayas de l�est du pays ont d�clench�, hier, une gr�ve ouverte. A Constantine, hier, pratiquement tous les �tablissements du secteur de l�enseignement sup�rieur �taient paralys�s. R�unis le 9 mai dernier � la r�sidence universitaire Hachemi- Hocine de S�tif, les SG des syndicats des travailleurs du secteur de l�enseignement sup�rieur de l�est ont d�cid�, d�un commun accord, apr�s expiration du d�lai du pr�avis de gr�ve qu�ils ont d�pos� le 25 avril dernier d�entrer en gr�ve illimit�e, et ce, jusqu'� satisfaction de leurs dol�ances. Selon les termes d�un communiqu� diffus� samedi, sign� par les repr�sentants des wilayas de S�tif, Constantine, Annaba, B�ja�a, Khenchela, El Oued, Oum El Bouaghi, Jijel, M�sila, Batna et Guelma, cette action �in�vitable� fait suite � la fin de non-recevoir oppos�e par la tutelle � leurs revendications. �Prenant acte de la r�action de la tutelle, laquelle continue de faire la sourde oreille aux revendications des travailleurs, nous avons d�cid� d�entrer en gr�ve ouverte. Aussi, nous tenons pour responsables les dirigeants du secteur quant aux retomb�es pouvant d�couler de ce d�brayage �, lit-on dans le document sanctionnant la r�union des syndicalistes du 9 mai. Ainsi donc, hier � Constantine, ce sont pas moins de 5 000 travailleurs relevant de 14 r�sidences universitaires, des deux universit�s des Fr�res-Mentouri et l�Emir-Abdelkader qui �taient mobilis�s pour r�clamer la concr�tisation de leur plateforme de revendications d�ordre socioprofessionnel. Il s�agit notamment de la r�vision du statut particulier des corps communs du secteur et des salaires, la lib�ration de la prime de rendement avec effet r�troactif et l��tablissement d�un plan de carri�re. Aussi, l�Universit� Mentouri a �t� pratiquement paralys�e par les protestataires, lesquels avaient organis� un sit-in au pied de la tour administrative pour d�noncer le silence des responsables et exiger l�intervention de ces derniers. L�acc�s � l�int�rieur de plusieurs d�partements a �t� interdit aux �tudiants. Selon un animateur du mouvement, �les travailleurs, qui ne font que r�clamer leurs droits l�gitimes, sont d�cid�s � poursuivre leur mouvement jusqu'au bout�.