L�ambassadeur des Etats-Unis � Alger a affirm�, hier, que le d�partement d�Etat am�ricain apporte son soutien � Christopher Ross. Une position qui d�savoue Rabat suite au retrait de confiance dont a fait l�objet l�envoy� personnel du secr�taire g�n�ral de l�ONU pour le Sahara occidental. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Christopher Ross jouit toujours du soutien et de la confiance de l�administration am�ricaine. L�ambassadeur des Etats-Unis � Alger l�a confirm�, hier, en exprimant un �yes� ferme et appuy�. L�affirmation de Henry S. Ensher intervient cinq jours apr�s la d�cision prise par le roi du Maroc de retirer sa confiance en l�envoy� sp�cial du secr�taire g�n�ral des Nations unies pour le Sahara occidental. Rabat avait accus� Christopher Ross d�user �dans plusieurs cas (�) d�une m�thode d�s�quilibr�e et partiale�. �Les comportements contrast�s de M. Ross s'�cartent des grandes lignes qui ont �t� trac�es par les n�gociations dans le Conseil de s�curit�. Pour cela, le Maroc a d�cid� de retirer sa confiance�, avait alors �t� charg� d�annoncer le gouvernement marocain � travers un communiqu�. En fait, une semaine avant l�annonce de cette d�cision, le ministre marocain des Affaires �trang�res, Saad Eddine El Othmani, �tait re�u � Washington par le sous-secr�taire d�Etat am�ricain, William Burns. Lors de la discussion, le repr�sentant de Mohammed VI a plaid� le renvoi du repr�sentant personnel du secr�taire g�n�ral de l�ONU. Une option � laquelle s�est oppos� cat�goriquement William Burns. Cette position officielle a d�ailleurs �t� r�it�r�e trois jours plus tard par le porte-parole du D�partement d�Etat lors d�un briefing consacr� � la rencontre entre les deux responsables. �Le sous-secr�taire Burns a affirm� que les Etats-Unis continuent d�appuyer les efforts visant � trouver une solution pacifique, durable et mutuellement acceptable au conflit du Sahara occidental, ainsi qu�au processus de n�gociation des Nations unies dirig� par l�envoy� personnel du secr�taire g�n�ral de l�ONU pour le Sahara occidental, l�ambassadeur Christopher Ross. Rabat savait � l�avance que Washington s�opposerait au renvoi de Christopher Ross. En agissant de la sorte, Mohammed VI est all� � l�encontre de la volont� d�un des principaux protagonistes dans la gestion politique et diplomatique du dossier sahraoui. Apr�s avoir perdu l�appui de son principal alli�, le d�sormais ex-pr�sident fran�ais Nicolas Sarkozy, voil� que le roi du Maroc subit un d�saveu flagrant de la part de l�administration Obama. De son c�t�, Mohamed Abdelaziz a estim�, hier, que le retrait de confiance envers Christopher Ross est un signe de �la confusion et l��chec subi par le Maroc dans sa strat�gie de colonisation�. Rappelons que le Front Polisario avait apport� son soutien total � l�envoy� personnel de Ban Ki-moon. Une position que partage �galement l�Alg�rie, pays ayant le statut d�observateur dans le processus de r�glement de ce dossier. T. H. ENSHER REVIENT SUR LE TRAVEL WARNING DU D�PARTEMENT D��TAT : �Aucune relation avec les l�gislatives� Henry S. Ensher a expliqu�, hier, que le travel warning (avertissement aux voyageurs) �mis par le d�partement d�Etat am�ricain le 5 mai dernier n�avait �aucune relation avec l��lection l�gislative�. �C�est une proc�dure de renouvellement tout � fait normale qui intervient chaque six mois. Cette fois-ci, le hasard a fait qu�elle co�ncide avec ce scrutin�, a indiqu� l�ambassadeur des Etats-Unis � Alger. Selon lui, les autorit�s am�ricaines restent �tr�s confiantes quant � la stabilit� de l�Alg�rie�. �Le jour de l��lection, plusieurs Am�ricains se promenaient � Alger. D�ailleurs, j�ai moi-m�me sirot� un caf� � la Grande-Poste�, a soulign� Ensher.