Lors de son passage, hier, sur les ondes de la Cha�ne III de la Radio alg�rienne, le pr�sident du Forum des chefs d�entreprises, la plus grande organisation patronale en Alg�rie, R�da Hamiani, a salu� la toute r�cente suppression de l�obligation pour les partenaires �trangers de s�associer avec un op�rateur public pour investir ici en Alg�rie. Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - �Les investisseurs �trangers ne sont plus oblig�s de s�associer avec des op�rateurs publics pour investir en Alg�rie mais ils peuvent composer uniquement avec les priv�s. Je crois que nous sommes dans la bonne direction. C�est une mesure qui va r�tablir la confiance�, a-t-il estim�. L�ancien ministre des PME-PMI a ainsi insist� sur la n�cessit� de �d�bureaucratiser � davantage les proc�dures d�investissement. Dans ce m�me contexte, M. Hamiani a invit� le gouvernement � m�diter le pacte que le FCE lui a propos�. �Nous avons propos� au gouvernement un v�ritable pacte de croissance � travers 50 mesures op�rationnelles pour assainir l�environnement de l�entreprise et soutenir la croissance. Un engagement r�ciproque dont nous nous engageons, en tant qu�entrepreneurs, pour peu que la politique mise en �uvre aille dans le bon sens, � r�aliser une croissance de 8 � 10% dans les 2 ou 3 ans � venir. Et ce, par le d�veloppement de trois p�les importants, � savoir l�agroalimentaire, les mat�riaux de construction et le p�le m�dical�, soutiendra- t-il. Il a n�anmoins appel� � simplifier les proc�dures d�investissement pour les partenaires �trangers. �L�investissement �tranger est une n�cessit�. Les partenaires �trangers nous apportent la technologie, la qualit� manag�riale et nous ouvrent les voies pour exporter vers des march�s tiers. Evaluons cette r�gle du 51/49 depuis sa mise en application en 2009 ! Et si le bilan s�av�re positif, nous maintiendrons. Nous, au FCE, nous doutons que �a soit positif. Nous recevons r�guli�rement des d�l�gations d�hommes d�affaires �trangers qui s�en plaignent�, avancera-t-il. Et de sugg�rer : �Comme l�examen des dossiers d�investissement se fait au cas par cas, pourquoi ne pas moduler la participation de l�entreprise �trang�re au capital, suivant l�int�r�t que repr�sente l�investissement en Alg�rie ?� Sur un autre plan, le pr�sident du FCE a appel� � traiter les entreprises publiques et priv�es sur un pied d��galit�. �Nous remarquons que lorsqu�il s�agit d�assainissement et de soutien, l�Etat accorde plus d�int�r�t au secteur public. C�est maintenant qu�on pr�pare l�apr�s-p�trole. Ce sont les entreprises qui cr�ent la richesse. La volont� politique est l� pour les soutenir et d�velopper le tissu industriel du pays dans ses deux composantes. Or, nous constatons qu�il y a une lenteur au niveau interm�diaire et sur le terrain dans l�ex�cution des mesures prises par les autorit�s politiques, de la r�ticence et parfois des blocages�, regrettera-t-il.