L�Alg�rie accueille depuis hier un atelier d�information sur la lutte contre la d�sertification au profit d�un groupe de journalistes africains. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Un groupe de 19 journalistes africains participe depuis hier � un atelier d�information sur la Convention des Nations unies sur la lutte contre la d�sertification. Organis�e par le secr�tariat de cette convention et le minist�re alg�rien de l�Agriculture et du D�veloppement rural, cette rencontre a pour objectif de sensibiliser les professionnels de la presse du continent sur la probl�matique de la lutte contre la s�cheresse et la d�gradation des sols. Cet atelier entre �galement dans le cadre de la phase pr�paratoire du Sommet sur le d�veloppement durable (Rio +20) que doit accueillir Rio de Janeiro du 20 au 22 juin 2012. �Comme vous le savez, la Convention des Nations unies sur la lutte contre la d�sertification est issue de la premi�re rencontre de Rio, en 1992. Aujourd�hui, cette Convention rassemble 195 parties, traduisant ainsi l�universalit� des probl�mes de d�sertification, d�gradation des terres et de la s�cheresse. Toutes les r�gions du monde sont concern�es par ces fl�aux sous une forme ou sous une autre�, a d�clar� Luc Gnacadja, secr�taire ex�cutif de la Convention des Nations unies lors d�une conf�rence de presse anim�e conjointement avec le ministre de l�Agriculture, Rachid Bena�ssa. �Cette ann�e, la conf�rence Rio +20 sera ax�e sur deux grands th�mes : une �conomie verte dans le contexte d�un d�veloppement durable et de l��limination de pauvret� et un cadre institutionnel en faveur d�un d�veloppement durable�, a pr�cis� Luc Gnacadja. Selon lui, les journalistes sont appel�s � jouer un r�le capital dans le cadre de cette lutte. �La question de la d�sertification et de la lutte contre la d�gradation des sols ne fait pas souvent la Une des m�dias. Pourtant, ces ph�nom�nes sont souvent la cause de paup�risation dans de nombreuses r�gions du continent�, a-t-il soulign�. De son c�t�, Rachid Bena�ssa est revenu sur l�exp�rience alg�rienne en mati�re de lutte contre la d�sertification. L�Alg�rie, selon lui, cumule cinquante ans d�exp�rience, � travers, notamment, le barrage vert.