�A quelque chose malheur est bon�, affirme le vieux dicton. C'est ce qui semble encore une fois se v�rifier et qui, si la le�on est retenue, pourra pr�munir nos �tudiants et les personnels de service de drames comme celui que vient de conna�tre le campus de Tlemcen. En effet, des instructions �manant du minist�re de l'int�rieur et de celui de l'Enseignement sup�rieur enjoignent aux responsables locaux de dresser un �tat des lieux de la situation qui pr�vaut dans les cit�s d'h�bergement des �tudiants dans un d�lai de 10 jours, de recenser tous les risques potentiels et de prendre toutes les mesures pr�ventives pour que ce qui s'est produit � Tlemcen ne se r�p�te plus. C'est dans ce but qu'une d�l�gation, compos�e de tous les directeurs de l'ex�cutif, du chef de la da�ra de Khemis-Miliana et du P/APC, pr�sid�e par le secr�taire g�n�ral de la wilaya, a effectu� une visite d'inspection dans les cit�s U, celle des gar�ons de Hay Salem et celle du carrefour Souffay o� r�sident quelque 1 000 �tudiantes, dans 502 chambres. Lors de ce premier constat, pourtant loin d'�tre exhaustif et approfondi, de nombreuses anomalies et autres dysfonctionnements ont �t� relev�s, dont des probl�mes d'�tanch�it�, alors que ce sont des structures relativement neuves : certaines n'ayant m�me pas eu leur r�ception d�finitive, un manque d'eau potable, des carreaux cass�s, un manque d'hygi�ne avec, par endroits, le r�seau d'assainissement bouch� depuis 2 ans, une chaudi�re accol�e au b�timent, les raccordements d'eau chaude non faits, utilisation par les �tudiants de r�sistances qui, pourtant, dans de nombreux cas, ont �t� la cause de d�parts d'incendies, ajout�es � des interventions de bricolages du r�seau d'�lectricit�, un manque d'a�ration dans les cuisines... Il a �t� exig� des responsables de ces commissions la pr�sentation de rapports d�taill�s dans un d�lai de 10 jours et de proposer des solutions. Pour ce qui est du domaine des r�seaux �nerg�tiques, le responsable a d�clar� que le diagnostic est faisable, mais seulement dans sa partie externe, mais pour les parties enfouies ou encastr�es, la soci�t� ne dispose pas de plans. Pour les gestionnaires des �uvres universitaires, de nombreuses structures ne sont pas fonctionnelles parce que les responsables n'ont pas �t� associ�s ni consult�s sur les besoins r�els. Il a �t� aussi question du fonctionnement du service de s�curit� des r�sidences, les �tudiantes se sont plaintes du diktat de certains agents dans la cit�. Le SG de la wilaya n'a pu s'emp�cher de dire que les �tudiants sont victimes d�injustices. Pour ce qui est de l'hygi�ne, 4 femmes de m�nage assurent le service dans 502 chambres. Pour ce qui de la question des plans des r�seaux d'assainissement, il a �t� ordonn� au Dlep de fournir des copies de ces plans et m�me � la Protection civile pour ce qui est du r�seau de lutte contre les incendies. Rendez-vous a �t� pris pour le 14 juin � 15h pour dresser un diagnostics pr�cis de la situation et faire une �valuation des dispositions � prendre.