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Tizi Ouzou
Quelle solution pour l'assainissement à Bouzeguène ?
Publié dans Liberté le 31 - 03 - 2012

En plein chef-lieu communal, les habitants continuent encore d'utiliser des fosses septiques qui ont montré leurs limites et qu'on ne peut même pas nettoyer. Elles débordent entre les habitations, dégageant d'insupportables odeurs, même en hiver.
Réseau d'assainissement défectueux, égouts bouchés laissant déborder les eaux usées, marécages à perte de vue en pleine zone d'habitations, voies d'écoulement des eaux pluviales aléatoires, affaissement du bitume, pollution aux canettes et aux bouteilles de bière, glissement de terrain, clochardisation de la cité, jeunesse à la dérive, etc. et les qualificatifs ne sont pas assez forts pour décrire une commune qui se trouve à des décennies du développement.
La situation est préoccupante, et il est trop hasardeux de parler aujourd'hui de la fin des souffrances de la population. Les habitants ont carrément bu le calice jusqu'à la lie.
à Bouzeguène-centre, vitrine de la commune, l'assainissement demeure aléatoire, malgré les quelques efforts déployés afin d'y remédier. En plein centre-ville, les habitants continuent encore d'utiliser des fosses septiques qui ont montré leurs limites et qu'on ne peut même pas nettoyer.
Elles débordent entre les habitations, dégageant d'insupportables odeurs, même en hiver. L'ombre d'une catastrophe écologique plane sur la cité et pousse à tirer la sonnette d'alarme sur l'état des lieux. Il n'existe pas un quartier où l'on ne se plaint pas de la défectuosité du réseau d'assainissement. “L'ensemble des quartiers, à l'est comme à l'ouest, au nord comme au sud, est transformé en un immense réceptacle débordant d'eaux usées et autres effluents urbains”, dira un habitant la cité. Il est quasi impossible, en parcourant les rues de la ville, de ne pas découvrir un rejet d'eaux usées. Ce qui, au grand dam des habitants de la cité, donne lieu, en été, à la prolifération des insectes, des rats et le regroupement inquiétant de chiens pouilleux qui pullulent dans la ville et qui s'allongent, en toute quiétude, sous les voitures en stationnement. Les contaminations aux maladies épidémiques ne sont pas à écarter. La gestion des réseaux d'assainissement est devenue énigmatique à Bouzeguène, vu que la plupart des canalisations d'AEP, en état de vétusté avancée, sont collées aux réseaux d'assainissement. Le défaut d'un diagnostic approfondi, à propos des besoins exprimés localement en matière de raccordement au réseau d'assainissement, ne fait que compliquer la situation. Selon des sources municipales, la cause de ce décor apocalyptique est liée aux réseaux d'assainissement de la cité qui sont arrivés à saturation. Les citoyens déplorent la mauvaise qualité du réseau d'assainissement, ainsi que le manque d'extension de ce dernier aux quartiers non reliés aux réseaux de la ville. Certains remettent en cause le retard enregistré quant à la relance de différents projets d'entretien, comme l'installation des avaloirs. Les deux cours d'eau situés en plein chef-lieu sont infestés d'eaux noirâtres et visqueuses qui se mélangent aux détritus ménagers jetés à l'emporte-pièce par des citoyens. Les odeurs pestilentielles empoisonnent la vie des riverains. Le caniveau qui longe le trottoir de l'avenue Colonel-Mohand-Oulhadj laisse entrevoir des flots d'eaux usées.
Des habitants auraient branché les buses d'assainissement directement dans le caniveau, pour éviter de creuser le bitume. La plupart des dalles du caniveau se sont affaissées, mettant en danger les piétons. La plus cruelle des situations est le non-raccordement d'un quartier du chef-lieu au réseau d'assainissement. Près d'une centaine d'habitations, privées de réseau d'assainissement, se contentent de fosses septiques qui n'ont de ces installations que le nom.
La menace de contamination par les maladies à transmission hydrique plane au grand jour. Les habitants s'autopolluent, les uns rejettent leurs eaux usées sur les autres, et la solution pour s'en prémunir n'existe pas.
Tous les rejets ont pour point de chute les cours d'eaux ou les champs situés en aval des habitations, en raison de l'absence de bassins de décantation. Dernièrement, une opération de bitumage d'envergure n'a pas pris en charge la pose préalable du réseau d'assainissement. Une situation qui frise le ridicule et le grotesque.
Mais ce qui fait cruellement mal, c'est que, sur le papier, tous les quartiers sont assainis et que la ville de Bouzeguène, selon ses planificateurs qui adressent de faux rapports à leurs responsables hiérarchiques, est une ville du futur.
C. N O


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