Ce n�est pas cette ann�e non plus que les familles n�cessiteuses recevront un ch�que en guise d�aide durant le Ramadan. Sa�d Barkat, lui, pr�f�re les colis alimentaires pour leur �flexibilit�. Il avertit cependant : son d�partement se lave d�ores et d�j� les mains de tout dysfonctionnement dans la distribution des aides alimentaires. Nawal Im�s- Alger (Le Soir) - Comme le veut la tradition d�sormais �tablie, les familles dans le besoin recevront ce que Barkat pr�f�re nommer �kit alimentaire � plut�t que couffin. Le projet de les remplacer par un ch�que est visiblement rel�gu� aux calendes grecques. Barkat trouve � ce dernier un �c�t� administratif trop lourd�. Libeller des ch�ques est une op�ration comptable trop pr�cise et peu flexible, peu compatible avec la notion de solidarit�, dit-il. Le ministre de la Solidarit� explique que la question de savoir au nom de quel membre de la famille libeller le ch�que peut poser probl�me et entacher le �caract�re solidaire� de l�op�ration. Le fameux couffin a donc encore de beaux jours devant lui. Dans quelles conditions sera-t-il distribu� ? Le ministre de la Solidarit� d�signe les collectivit�s locales comme seules responsables des conditions de distribution expliquant que son d�partement n�avait seulement qu�un droit de regard sur l�op�ration au nom des 5% du co�t de l�op�ration avec lesquels il participe. En installant, hier, la commission charg�e de mettre en place le plan Ramadan, Barkat expliquait en effet que son minist�re venait en aide � chacune des communes � hauteur des 5% du budget que cette derni�re allouait � l�op�ration et ne se consid�rait donc pas comme responsable direct de la distribution. Il appartiendra aux collectivit�s locales de se faire seconder par les associations et la soci�t� civile. Barkat d�signe les scouts musulmans et le Croissant- Rouge alg�rien comme des partenaires fiables en mesure de mener � bien l�op�ration. Pour cette ann�e, les pr�visions du minist�re de la Solidarit� nationale tablent sur pas moins de 1,3 million de colis � distribuer. En plus de cette op�ration, les restaurants servant des repas chauds seront ouverts. Barkat pr�f�re les appeler �restos de l�Iftar� plut�t que �restos de la rahma� puisque, dit-il, ils sont destin�s non pas aux seuls n�cessiteux mais aux personnes de passage dans une ville ou aux travailleurs loin de chez eux. Le minist�re de la Solidarit� veillera au contr�le sanitaire et n�accordera d�autorisation d�ouverture de ces restaurants qu�aux personnes respectant � la lettre un cahier des charges �labor� par le minist�re de la Solidarit� nationale.