Le minist�re du Commerce renforce le dispositif de pr�vention des intoxications alimentaires, notamment en mati�re de retrait des denr�es impropres et dangereuses. L�activit� d�import- export sera assainie � la faveur de l�op�ration de renouvellement de la dur�e du registre du commerce. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Hier au Palais des expositions (Pins-Maritimes), le ministre du Commerce a, naturellement, rassur� sur la disponibilit� et l�accessibilit� des produits et denr�es alimentaires durant le mois de Ramadan. Et cela m�me si l�importation s�av�re incontournable pour la viande congel�e dont 10 000 tonnes devraient �tre import�es sous l��gide du minist�re de l�Agriculture, rel�ve Mustapha Benbada qui pr�cise, n�anmoins, que l�Alg�rie a import� en 2011 pour 41 000 tonnes de cette denr�e. A charge cependant que le comportement des consommateurs, la �boulimie naturelle�, n�encourage pas de facto la sp�culation et la hausse des prix des denr�es non subventionn�es. A condition �galement de garantir la qualit� et la s�curit� des denr�es alimentaires consomm�es tels les viandes et d�riv�s, laits et d�riv�s, les cr�mes, p�tisseries et sucreries, les eaux et jus, les conserves ainsi que les fruits et l�gumes. Et dans la mesure o� le consommateur joue un r�le primoridial � ce propos, Mustapha Benbada a lanc� hier une caravane nationale de sensibilisation et de pr�vention des intoxications alimentaires, dans le cadre d�une campagne de proximit� au niveau r�gional et local qui se tient du 18 au 27 juin. Tout en constatant une ampleur moins forte des intoxications alimentaires dont le nombre est pass� de 10 000 cas durant les ann�es 1990 � 3 400 cas en 2010 (avec quatre d�c�s), 4 400 cas en 2011 et 743 cas durant les cinq premiers mois de 2012, le ministre du Commerce n�en a pas moins insist� sur davantage de vigilance et d�implication des associations de protection du consommateur et autres parties concern�es (collectivit�s locales, bureaux d�hygi�ne, entreprises....). Et d�autant que si la �coordination� se poursuit avec les tutelles des �tablissements d�enseignement et d��ducation, assure Mustapha Benbada, le risque se pose cependant au niveau des lieux de restauration collective et des particuliers lors des f�tes et c�r�monies familiales. Dans la mesure o� �le risque z�ro n�existe pas�, le minist�re entend ainsi d�velopper le dispositif de pr�vention des intoxications, en termes de veille, mise en place d�un dispositif d�alerte et le renforcement de la logistique de contr�le mais aussi par le biais r�glementaire. A ce propos, Mustapha Benbada a indiqu� qu�une nouvelle r�glementation assure l�ancrage juridique � la proc�dure de retrait des produits constat�s impropres et dangereux et responsabilise les op�rateurs devant les juridictions p�nales et autres. Il s�agit d��introduire� et de g�n�raliser cette proc�dure, rel�ve le ministre du Commerce qui estime, n�anmoins, que des modalit�s organisationnelles et logistiques restent � mettre en place. Abordant la conformit� des produits consomm�s, Mustapha Benbada a profit� de l�occasion pour rappeler que l�op�ration de renouvellement de la dur�e de validit� des registres du commerce et qui concerne notamment les importateurs de produits destin�s � la revente en l��tat s�ach�ve � la fin du mois. A ce propos, Mustapha Benbada rel�ve que l�activit� d�import-export qui concerne 35 600 op�rateurs sera assainie � la faveur de cette op�ration. Ainsi, le tiers ou la moiti� de ces op�rateurs, notamment ceux qui usent de pratiques frauduleuses et ne respectent pas leurs obligations fiscales et administratives, seront �cart�s de toute activit� commerciale. Voire, cette op�ration d�assainissement sera �largie aux 75 000 op�rateurs inscrits au registre du commerce et qui exercent dans le d�tail et le gros notamment. En ce sens, Mustapha Benbada a pr�cis� que l�acc�s des op�rateurs �conomiques aux donn�es du Centre national du registre du commerce est possible quoique payant. Le ministre du Commerce a, �galement, r�it�r� son souhait d�une installation rapide du Conseil de la concurrence, toutes les dispositions ayant �t� prises en ce sens en attendant l�aval de la pr�sidence de la R�publique. C. B. L�importation de ciment est ouverte aux op�rateurs l�gaux L�importation du ciment est ouverte � tous les op�rateurs publics et priv�s, selon le ministre du Commerce. A charge cependant que ces op�rateurs disposent d�un registre du commerce, rappelle Mustapha Benbada qui pr�cise que les besoins en ciment atteignent 3 millions de tonnes et que 1,2 million de tonnes ont �t� import�es en 2011. Relevant que le d�ficit de ce mat�riau s�accentue durant la p�riode estivale, bloquant le rythme de r�alisation de logements et infrastructures, le ministre du Commerce n�a pas manqu�, cependant, de rappeler que nombre de soci�t�s nationales et �trang�res s�adonnent � des pratiques sp�culatives et indues. Pour autant, Mustapha Benbada mise sur le d�veloppement d�un r�seau de distribution et de couverture des besoins en ciments, impliquant la holding publique GICA et l�op�rateur priv� Lafarge Alg�rie notamment.