Les banques de droit alg�rien respectent �largement� les r�gles prudentielles et seront sujettes � notation d�s l�ann�e prochaine, selon le gouverneur de la Banque d�Alg�rie. Satisfait, Mohamed Laksaci l��tait, jeudi dernier, quant � la situation financi�re des banques nationales et �trang�res op�rant en Alg�rie. Devant les repr�sentants des communaut�s bancaires maghr�bines et d�institutions financi�res internationales, le gouverneur a relev� la bonne conduite des banques alg�riennes, comparativement aux autres banques internationales, notamment europ�ennes. Estimant que la r�glementation prudentielle mise en place progressivement en Alg�rie est conforme aux directives internationales adopt�es sous l��gide du Comit� de B�le (Bale II et III), Mohamed Laksaci a indiqu� que les vingt �tablissements agr��s �respectent largement� les r�gles prudentielles. Ils enregistrent, rel�ve-t-il, un ratio de solvabilit� bancaire (couverture des engagements par les fonds propres) de l�ordre de 24% � la fin 2011. Soit, un ratio fonds propres r�glementaires par rapport aux risques encourus de 24% et un ratio fonds propres r�glementaires de base par rapport aux risques encourus de 17,2%. Mieux qu�en Europe Des ratios �appr�ciables� dans le contexte de renforcement �substantiel� des r�gles prudentielles et d�autant que les banques ont �t� fortement recapitalis�es en 2009 et disposent de ressources et liquidit�s. Et alors qu�impact�s lourdement par la crise financi�re et la crise des dettes souveraines, les ratios de solvabilit� en Europe sont �nettement plus inf�rieurs �, dira Mohamed Laksaci. Et cela m�me si plusieurs banques europ�ennes, dont des fran�aises, ont �r�sist� et affichent de meilleurs r�sultats financiers et ont mis en branle des r�formes structurelles, comme le rel�vera un membre du comit� de direction de la F�d�ration des banques fran�aises, Jean-Fran�ois Pons. Vers le rating des banques Pour autant, et au regard du souci de pr�server la stabilit� financi�re, les banques de droit alg�rien seront sujettes d�s l�ann�e prochaine � la notation (rating) selon leurs performances en mati�re de ma�trise des risques. A ce propos, Mohamed Laksaci a indiqu� qu�un syst�me de notation par la Banque centrale des �tablissements de cr�dits a �t� matur� depuis trois ans selon les standards internationaux, prenant en compte les ratios de solvabilit�, le rendement des fonds propres et des actifs et la gestion de liquidit�. Initi�e � titre pilote, exp�rimental, au niveau de deux banques, l�une publique et l�autre priv�e, cette op�ration sera g�n�ralis�e � tout l�establishment bancaire d�s 2013. Ce qui devrait permettre une approche plus op�rationnelle du risque et de renforcer la capacit� de d�tection pr�coce de la vuln�rabilit� des banques. Laksaci pr�ne la bonne gouvernance Et cela, dans le contexte o� la promotion de la bonne gouvernance, th�me de la 13e Conf�rence des pr�sidents des banques maghr�bines, est �au centre des pr�occupations des pouvoirs publics, de la Banque d�Alg�rie, du Conseil de la monnaie et du cr�dit et de la Commission bancaire�, affirme Mohamed Laksaci. Ainsi, le gouverneur consid�re que la bonne gouvernance implique la d�signation de dirigeants comp�tents, une description pr�cise des r�les et responsabilit�s de l�autorit� de contr�le, une ma�trise des risques, une mise en place de dispositifs de contr�le interne et une information financi�re transparente et accessible aux tiers. Or, une bonne gouvernance permet de prot�ger les banques, certes mais aussi les d�posants et consolide les objectifs de surveillance et de supervision. C. B. R��CHELONNEMENT DES DETTES BANCAIRES DES PME Les d�lais de traitement prolong�s jusqu�� fin juillet Les d�lais de traitement des dossiers de r��chelonnement des dettes bancaires des PME, fix�s initialement pour le 31 mai, ont �t� prolong�s jusqu�� la fin juillet 2012. Selon le pr�sident de l�Association des banques et �tablissements financiers (Abef), Djamel Bessa, ce report du d�lai initial vise � permettre aux banques publiques et priv�es concern�es de pouvoir traiter le grand nombre de dossiers de r��chelonnement d�pos�s par les PME en difficult� durant la p�riode octobre 2011- fin janvier 2012. D�cid� par les pouvoirs publics, le r��chelonnement des cr�ances bancaires permettra aux PME concern�es de b�n�ficier d�un diff�r� de remboursement de trois ans et de l�annulation des agios, le Tr�sor public prenant en charge les int�r�ts. C. B. Une union des banques francophones en gestation Une union des banques francophones est en gestation, selon un membre de la F�d�ration des banques fran�aises (FBF), Jean- Fran�ois Pons. Ouverte � l�adh�sion de toutes les banques et associations bancaires des pays francophones du Maghreb, d�Afrique, d�Europe et de l�Am�rique du Nord, cette union permettra le d�veloppement de la coop�ration et l��change d�expertises en mati�re de bonnes pratiques bancaires. Elle pourrait �tre mise sur les rails lors de la conf�rence, pr�vue les 20 et 21 septembre 2012 � Marrakech sous l��gide de la FBF et du groupement professionnel des banques du Maroc et consacr�e � la th�matique du financement des PME.