Par Maamar Farah Alors que Rachid Fares est parti sans r�aliser son r�ve d�avoir un toit, comme tant d�autres artistes qui n�ont pas leur place dans un pays o� il faut �tre analphab�te et sans morale pour r�ussir, voil� que des lecteurs s�interrogent sur l�absence de festivit�s populaires � l�approche d�un cinquantenaire que l�on croyait lumineux. Et c�est peut-�tre mieux ainsi : ils auront �t� jusqu�au bout du chemin des reniements et de l�indignit� La culture, Madame, ce ne sont pas les milliards que l�on distribue dans les festivals et autres �v�nements ponctuels, telles ces �Ann�es de�� � la pelle ; ce ne sont pas les gros budgets pour les r�alisateurs et les artistes vivant � l��tranger qui viennent se sucrer et repartir, ce ne sont pas ces cachets mirobolants offerts aux compositeurs �trangers, y compris arabes, pour monter et remonter ces mi�vres op�rettes qui convoquent des clich�s patriotards �cul�s ; ce ne sont pas les �zerdas� officielles o� manque la s�ve de l�Art : le public ! Madame, la culture, c�est comme un raz-de-mar�e qui cingle la m�lancolie dans les grands boulevards ! Mettez la musique dans la rue et vous allez voir ce qu�est une v�ritable f�te de l�ind�pendance� Les jeunes vont vous montrer �a ! [email protected] �Un homme sans culture ressemble � un z�bre sans rayures.�