Agression sur l�autoroute Est-Ouest T�moignage de B. A, ing�nieur : �Ces derniers temps, on nous rebat les oreilles avec des communiqu�s rassurant les automobilistes et routiers sur la s�curisation des autoroutes. Mon �il ! Oui, mon �il au beurre noir est l� pour affirmer le contraire. Qu�on en juge : venant d�Alger, je rentrais avec mon �pouse � Constantine en roulant tranquillement sur l�autoroute Est-Ouest. Arriv� au niveau de la ville d�El-Arbatache, je me suis rang� sur le bas-c�t� pour faire la pri�re de l�apr�s-midi. Soudain, un malfrat sorti de nulle part, muni d�une barre de fer, ouvre la porti�re de la voiture c�t� passager et s�empare violemment du sac � main de ma femme avant de prendre la fuite vers un remblai en talus. Lanc� sur-le-champ � sa poursuite, je r�ussis � le rattraper et � lui arracher le sac � main. Ne demandant pas son reste, le malfaiteur prit la poudre d�escampette. Dans mon �lan pour le pourchasser, je fis une chute douloureuse sur le terrain en pente, ce qui m�a valu des l�sions sur les bras, la jambe et le cou. Entre-temps, quelques automobilistes se sont arr�t�s pour me secourir. Remis de mes �motions, j�appelai aussit�t le fameux 10 55 de la Gendarmerie nationale pour signaler l�incident ; un moment apr�s, je re�us un appel de ladite brigade m�invitant � me rendre � son bureau pour y d�poser ma d�claration et donner un compl�ment d�information. Entre-temps, les coups de fil ont permis � l�autre de filer s��loignant ainsi du coup de filet� Cette m�saventure qui a fortement traumatis� mon �pouse et qui a failli tourner au drame, me mit dans une col�re profonde en raison du tapage m�diatique pour rassurer les automobilistes sur la s�curisation ma�tris�e des autoroutes. Or, entre dire et faire, il y avait la barre de fer�� B. A., Constantine Cnas Bab Ezzouar : l�exception ? Une fois n�est pas coutume et il y a lieu d�appeler un chat, un� tigre. La Cnas �Sorecal� de Bab Ezzouar pr�sente un visage que l�on aimerait trouver un peu partout dans nos administrations � caract�re public. Dans un cadre illumin�, spacieux et agr�able, tous les responsables, employ�s et m�decins y d�butent d�s 8 heures sans une minute de retard. Les agents de contr�le des ordonnances et dossiers m�dicaux s�activent sans cesse comme des fourmis, et aussi rapidement que possible pour lib�rer les assur�s d�une relative attente pour se faire rembourser les frais d�actes m�dicaux. Cela devait �tre dit et c�est dit. Un b�mol n�anmoins : il y aurait peut-�tre � gagner, et pour les assur�s et pour le personnel des caisses d�assurances sociales en g�n�ral, si l�on relevait � 4 000 DA, par exemple, le seuil pour exiger le contr�le m�dical, pour la simple raison que les montants des ordonnances d�passent g�n�ralement les 2 000 DA, ce qui implique que presque tous les patients se voient dans l�obligation de faire une autre cha�ne pour se pr�senter au m�decin contr�le et d�autant plus que la presque-totalit� des ordonnances obtiennent le OK pour le remboursement. Ce n�est qu�une suggestion�