De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari Il �tait professeur � l�Ath�n�e de Ch�n�e, il consentit � la demande de Jean-Pierre, son fils, d�h�berger un �tudiant alg�rien, activiste du FLN, militant de la cause de l�ind�pendance. La police et le renseignement fran�ais agissent, rapidement, comme en terre conquise mais avec cynisme, froideur et d�termination. Laperches est assassin�, colis pi�g�s � destination des autres, les soutiens � l�ind�pendance de l�Alg�rie. L�h�te de la ville de Li�ge a accueilli, en une �mouvante rencontre, un c�r�monial en hommage au combat et � la m�moire de cet homme, juste parmi les justes. Du beau monde en l�occasion. Willy Demeyer, s�nateur et bourgmestre (�quivalent de maire en France) de la ville de Li�ge, des repr�sentants de l�ambassade et du consulat d�Alg�rie, Hassane Boucetta, conseiller communal qui s�est beaucoup investi dans la pr�paration de l��v�nement, Armand Lefevbre, historien. Parmi les invit�s, l�on apercevait Mme Suzuy Roosendor, et son �poux, porteurs de valises sur toutes les tablettes de la police fran�aise pour son activisme en faveur du FLN, Jules Rasquin, avocat communiste, r�seau de soutien aux f�d�rations de France et de Belgique du FLN. Les prises de parole ont toutes mis en exergue l�ind�pendance d�esprit, le courage et le sens de la loyaut� et de l�hospitalit�, en plus �videmment, de ses comp�tences d�enseignant. Roger-Georges Laperches fut assassin� pour avoir pris faits et cause pour l�Alg�rie, l�ind�pendance de l�Alg�rie, choix existentiel de son fils, Jean- Pierre, pr�sent lors des hommages. Dans la matin�e, le convoi des braves emmen� par le coll�ge communal de la ville de Li�ge s��tait rendu au cimeti�re de Robermont pour le d�p�t de gerbes de fleurs � la m�moire de G. Laperches. Ghezala Cherifi, pr�sidente de �les Amiti�s belgo-alg�riennes, cheville ouvri�re de l��v�nement, pouvait se montrer satisfaite, l�hommage rendu au professeur Laperches �tait digne de l��uvre et de la vie de cet homme exceptionnel.