Le minist�re des Affaires religieuses l�che du lest. Il autorisera les mosqu�es � rester ouvertes toute la nuit durant le Ramadan pour l�accomplissement des pri�res sur�rogatoires, notamment la pri�re dite de �tahadjoud�. Seules conditions : l�interdiction de l�usage des amplificateurs sonores et la pr�sence obligatoire de l�imam. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - M�me s�il reconna�t que la pratique de la pri�re du tahadjoud est �trang�re au rite mal�kite, le minist�re des Affaires religieuses la tol�rera cette ann�e dans les mosqu�es afin d��viter qu�elle ne soit organis�e en dehors des lieux de culte. L�inspecteur g�n�ral du minist�re des Affaires religieuses reconna�t une invasion des rites wahhabite via les cha�nes satellitaires. Une invasion � laquelle une frange de la soci�t� ne r�siste pas. Mohamed Issa, expliquant la d�marche de son d�partement, indiquait hier sur les ondes de la Cha�ne III que le but �tait d�encadrer une pratique qui tient plus du �plagiat� et d��viter que ces rencontres nocturnes ne soient d�tourn�es de leur vocation, d�o� la pr�sence obligatoire de l�imam de la mosqu�e. Il dit pr�f�rer cette option � celle de l�interdiction pure et dure qui pourrait pousser les adeptes de cette pratique � se regrouper dans des lieux qui �chappent � tout contr�le. Mohamed Issa ne cache pas sa d�sapprobation de ces pratiques qui rel�vent de d��errements � et de l��loignement de la r�f�rence religieuse nationale que d�fend le minist�re des Affaires religieuses qui interdit formellement l�usage d�amplificateurs sonores. La m�me interdiction est faite pour la pri�re des tarawih. Des instructions ont �t� envoy�es � l�ensemble des inspecteurs au niveau local afin que soit respect�e l�interdiction de retransmettre la pri�re via des haut-parleurs. Il est demand� aux mosqu�es de se contenter de baffles pour permettre aux fid�les accomplissant la pri�re en dehors de la mosqu�e � faute de place � l�int�rieur- � d�entendre l�imam. Au plan du contenu des pr�ches, l�accent est mis sur le strict respect du r�f�rent national. Des sanctions sont pr�vues lorsque des d�passements sont constat�s. Plusieurs imams ont d�j� �t� traduits devant les conseils scientifiques, dont sept durant la p�riode post-r�volutions arabes. N. I. UN TEXTE EST EN COURS D��LABORATION Plus de salles de pri�res dans les quartiers Les salles de pri�res ouvertes souvent de mani�re anarchique au niveau des quartiers, des cit�s universitaires et des institutions publiques feront bient�t l�objet d�un texte. Le minist�re des Affaires religieuses �labore un texte qui interdira d�sormais l�ouverture de salles de pri�res dans les quartiers. D�sormais ne seront tol�r�es que les salles de pri�res dans les institutions � l�instar des universit�s ou des lieux de travail. Ces derni�res seront encadr�es par le minist�re des Affaires religieuses en collaboration avec les institutions qui autorisent l�ouverture de ces lieux afin que le r�f�rent religieux soit respect� car de l�aveu m�me de l�inspecteur g�n�ral du minist�re des Affaires religieuses, ils �chappent � tout contr�le. Dans ce m�me texte, le d�partement de Ghoulamallah va instituer la notion de mosqu�es de quartier o� l�imam d�sign� dirigera les cinq pri�res sans pour autant faire de pr�ches. Ces derniers ne seront que du ressort d�imams form�s et qui respectent le r�f�rent mal�kite.