Une demi-douzaine de cas suspects ont �t� r�v�l�s apr�s des analyses antidopages compl�mentaires pratiqu�es sur des �chantillons pr�lev�s lors des Jeux olympiques d'Ath�nes en 2004, a confirm� le pr�sident du Comit� international olympique (CIO), Jacques Rogge. M. Rogge, qui s'exprimait lors d'une conf�rence de presse tenue � Londres une semaine avant l'ouverture des JO, a pr�cis� que ces cas �taient li�s � l'analyse de l'�chantillon A de ces pr�l�vements, indiquant que �la confidentialit� serait pr�serv�e jusqu'� l'analyse de l'�chantillon B�. Selon le code mondial antidopage, les athl�tes sont sous le coup d'une sanction pendant huit ans apr�s la cl�ture de l'�v�nement o� ils ont subi un contr�le positif, soit jusqu'au 29 ao�t prochain en ce qui concerne les JO d'Ath�nes. Et le CIO, comme d'autres f�d�rations internationales, conserve des �chantillons durant huit ans, afin de les soumettre plus tard � des tests destin�s � d�couvrir des substances non identifiables � l'�poque. C'est ainsi que la commission ex�cutive du CIO a d�chu la sprinteuse am�ricaine Crystal Cox, convaincue de dopage en 2004, de son titre du 4x400 m. En revanche, elle a repouss� sa d�cision concernant le cas du cycliste Tyler Hamilton, champion olympique du contre-la-montre, qui a reconnu avoir �t� dop� en 2004 et a rendu sa m�daille d'or. �Le CIO se prononcera sur son cas dans les quinze prochains jours�, a d�clar� M. Rogge. En 2009, les analyses compl�mentaires de quelques �chantillons des JO de P�kin avait conduit notamment � la disqualification du champion olympique du 1 500m, le Bahre�ni Rachid Ramzi et du m�daill� d'argent de la course cycliste sur route, l'Italien Davide Rebellin.