Les gardes communaux en veulent terriblement au ministre de l'Int�rieur et des Collectivit�s locales qui, selon eux, est all� trop loin dans sa logique visant � montrer du doigt des agents qui m�ritent autre chose que d'�tre tra�n�s dans la boue comme �nous le sommes�. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Ils viennent, en effet, de lancer un pari � la face du ministre de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales. Celui d�un face-�-face t�l�vis� � m�me de d�voiler le bien-fond� de la d�marche des uns et des autres. C�est Lahlou Aliouat, un des coordinateurs nationaux de la corporation qui est l�auteur de ce d�fi qui permettra, dira-t-il, de �s�parer le bon grain de l�ivraie�, en r�f�rence, poursuivra- t-il, �� la campagne de d�sinformation et de manipulation de l�opinion publique men�e en tout d�but de semaine par le d�partement de l�Int�rieur�. Une campagne sous forme de placards publicitaires publi�s � travers nombre de quotidiens de la presse nationale et qui n�a pas �t� sans courroucer les gardes communaux qui ont aussit�t cri� � une autre �tape dans le long processus d�intimidations et de d�voiement du combat de la dignit� que les �ridjal waqifoun� m�nent depuis plus d�une ann�e et qu�ils ont relanc� de plus belle il y a exactement un mois, jour pour jour. Pour notre interlocuteur, �seul ce face-�-face aura � d�masquer qui parmi les deux protagonistes ment et le comble, sur le compte de l�argent du contribuable que nous sommes tous�. Et de soutenir dans le m�me sillage que contrairement � ce pr�tend Ould Kablia, �l�essentiel des revendications des gardes communaux demeurent encore insatisfaites �. Ceci dit, le fait de s�adresser directement au ministre de l�Int�rieur est loin de relever du fortuit puisque ce dernier a tout l�air de tomber en disgr�ce vis-�-vis d�une corporation qui lui attribue tous ses malheurs. Au point, d�ailleurs, que les usagers, et ils sont fort nombreux, de l�autoroute Alger-Blida, peuvent � loisir appr�cier tout le �coup de c�ur� des gardes communaux � son �gard. Sur l�une des banderoles que les hommes � l�uniforme bleu ont brandies sur leur �camp de la dignit� qu�ils ont �rig� depuis jeudi dernier � hauteur de l�a�roport militaire de Boufarik, on peut, en effet, lire �On a deux ennemis : les terroristes et DOK�. Un Ould Kablia que plus d�un garde communal n�a pas h�sit� � traiter de tous les noms d�oiseaux et de couvrir de touts les �pith�tes dont celle d��inhumain� pour avoir, comme le dira Aliouat, os� suspendre les salaires de nos coll�gues d�Alger et de Boumerd�s en plein mois de Ramadan, une ligne que m�me un juif ou un m�cr�ant n�aurait pas franchie par humanisme�. Au sujet d�une probable reprise de leur marche sur la pr�sidence de la R�publique, Aliouat soulignera la pr�f�rence de ses pairs � temporiser, le temps, dira-t-il, �que nos camarades �puis�s ou ayant rendu visite aux leurs retrouvent quelque peu leurs esprits et leurs forces en vue de la prochaine action qui ne saurait �tre que de continuer la marche entam�e jeudi dernier et stopp�e net � Boufarik�.