Des soir�es comme celle anim�e par Akli D., on aimerait en voir tous les jours. Lors de cette soir�e �100% kabyle�, le plaisir a �t� double avec Salah Gaoua en invit� surprise. La soir�e d�bute sous des rythmes folk � l�am�ricaine. Akli D. est accompagn� par la fl�te de la jeune musicienne Nora. Lui-m�me chante tout en jouant de la guitare et parfois de l�harmonica. �C�est le Bob Dylan alg�rien�, fait remarquer un spectateur. Effectivement, les rythmes, notamment dans la chanson Ma Yella, rappellent ceux des d�buts du l�gendaire chanteur am�ricain. On se met � penser que le �D� de son nom, c�est en r�f�rence � �Dylan�. Mais subitement, tout change. Akli D., rejoint par un banjo�ste et un percussionniste, met de c�t� ses harmonicas. Maintenant, c�est du pur cha�bi kabyle. L�artiste imperceptiblement passe � la vari�t� kabyle. Une chanson est d�di�e � Mouloud Mammeri. Les rythmes vont crescendo, et Nora revient sur sc�ne avec un bendir. Le point culminant de la soir�e est C�est facile, c�est pas facile ! reprise en ch�ur par le nombreux public. Akli pr�sente les jeunes musiciens qui l�accompagnent sur la sc�ne de l�Espace Plasti d�Alger. �On vient de former un groupe. On n�a m�me pas fait de r�p�titions avant ce soir�, r�v�le-t-il. Akli D. invite Salah Gaoua sur sc�ne. Le public demande la chanson Arwah Arwah !. Gaoua parle de l�exil et de sa joie de retrouver le pays. Deux belles chansons et c�est le retour d�Akli D. Cette deuxi�me partie de cette �nuit de r�ves� commence par la chanson San Francisco en hommage � Matoub Loun�s et en souvenir d�un s�jour des deux artistes dans cette ville des Etats-Unis. La soir�e se termine dans une joyeuse ambiance. Des jeunes filles et gar�ons envahissent la piste de danse. Salah Gaoua se transforme en percussionniste. Le public (en or) r�pond en ch�ur au �oyo, oyoyo� d�Akli comme dans certains immortels lives de Bob Marley. Akli D. a grandi dans un petit village de Kabylie. Son premier concert a lieu au lyc�e, c�est en Alg�rie qu�il commence sa carri�re artistique avant de partir en France. A Paris, il apprend des musiques d�horizons divers, notamment le reggae, la musique folk et le rock. Ces musiques viendront m�tisser ses propres compositions. Apr�s des voyages aux Etats- Unis et en Irlande, il cr�e son propre groupe Les Rebeuh des Bois. Son premier album Anefas Trankil voit le jour en 1999. �Rythmes enjou�s, ballades douces-am�res, mandole, clariney, banjo, guitares et percussions africaines participent � un style unique. On se trouve alors confront� � de surprenantes m�lodies et variations rythmiques venues de l'ancienne Numidie traversant les peuples celtes jusqu'aux rives de la Californie�, a-ton �crit au sujet du chanteur kabyle et de sa musique. Paris-Hollywood, son dernier album, est sorti en octobre 2011.