Dans certaines localit�s de la wilaya de Tizi-Ouzou, prolif�ration des ralentisseurs au niveau des axes routiers commence s�rieusement � soulever des remous parmi les automobilistes. C�est vrai qu�ils poussent comme des champignons et quelques fois l� o� on ne les �attend� pas, � savoir sur les pistes agricoles et les chemins vicinaux (�rig�s pour �viter la poussi�re caus�e par les voitures), sur les chemins de wilaya et routes nationales et quelques fois m�me sur les autoroutes. La pr�vention tourne quasiment � l'exc�s et � l'abus. Il faut dire que les d�g�ts engendr�s par ces masses de b�ton sur les v�hicules ne sont pas si insignifiants qu�on le pense. S�il est vrai que la recrudescence de la violence routi�re a �t� particuli�rement meurtri�re ces derni�res ann�es dans la wilaya de Tizi-ouzou o� plusieurs accidents, dont certains mortels, ont �t� comptabilis�s, il n�en demeure pas moins que ce n�est pas la r�alisation de ces ralentisseurs, loin de r�pondre aux normes techniques, implant�s �� et l�, qui pourraient juguler ce dramatique ph�nom�ne. Ainsi, c�est quasiment tout le monde � pr�sent qui s�arroge le droit d��riger des �dos-d��ne� l� o� on le juge n�cessaire. Nous croyons savoir pourtant que seuls les services techniques des travaux publics demeurent habilit�s � r�aliser des ralentisseurs car ils sont les seuls � ma�triser techniquement ces �uvres. Aujourd�hui, les automobilistes ne rousp�tent pas, tous et toujours, face � cet �tat de faits mais ils d�noncent la qualit� de ces �dos-d��ne� qu�ils appellent avec un brin d�ironie �dos de chameau�. �Franchement, c�est aberrant, certains v�hicules ne peuvent pas franchir ces petites montagnes de b�ton sans endommager leurs ch�ssis, pot d��chappement... Qu�ils r�alisent des ralentisseurs dignes de ce nom !�, se plaint un usager du CW 147. C�est dire enfin que la pr�vention contre la violence routi�re ne se r�sume pas exclusivement � la r�alisation de ralentisseurs. Il est plut�t imp�ratif de se pencher sur les vrais facteurs de violence routi�re qui place notre pays dans un sinistre classement mondial en la mati�re. Car jusqu�� l�heure, nous n�avons pas encore vu de d�bats sur ce sujet. Ni les pouvoirs publics ni la soci�t� civile n�ont pris des initiatives, except� cette timide campagne de publicit� tenue dans les m�dias lourds.