Le programme de cette ann�e a �t� essentiellement musical. Les activit�s ont eu pour th��tre le cin�ma Djamel, le parc d'attractions et le Mus�e national de la cit� Aroudj. Ces repr�sentations ont �t� organis�es par le comit� des f�tes de la ville et la direction de la culture. Ainsi, les habitants de Chlef ont pu appr�cier des concerts de cha�bi, gnaoui, folklore marocain donn�s par des troupes locales. Parmi les plus appr�ci�s, on peut citer les groupes Khelifa Berabha, Ma Ouhssine, Djamel Sehouadj, Djamel Megharia, Abtal Chlef, Afrah. Des chanteurs nationaux se sont joints � la f�te comme Rachid Khali, Abderahmane El Kobi, Na�ma Fethi, Nawal Skander, Nadia Dziria, Hassiba Oudane, Bariza, Aziouz Ra�s. Les troupes Damou, Tahadi, Asdika ont jou� des sketchs qui ont apport� beaucoup de bonne humeur. La troupe de th��tre de Abdelhamid Belkhodja, destinataire du prix �la grappe d'or� au dernier festival du rire de M�d�a, a produit une pi�ce de bonne facture intitul�e Mon ami le fant�me, une adaptation de l'Avare de Moli�re. Le caf� litt�raire de la biblioth�que de wilaya a de son c�t�, gr�ce au dynamisme de M. Mohamed Boudia, concoct� un riche et int�ressant programme. La premi�re s�ance a �t� anim�e par M. Guerine qui a apport� une lumi�re sur les r�sistances sporadiques des Alg�riens depuis 1830. Pour ce faire, il va s'appuyer sur ses ouvrages La br�lure, qui �voque les enfumades du Dahra perp�tr�es en 1845 dans la r�gion de Chlef, et Bouarara, l'histoire de ce bandit d'honneur ex�cut� au d�but du si�cle. M. Boudali, po�te du melhoun, va lire un po�me sur les crimes de l'arm�e d'occupation. M. Boudia va projeter un film, La d�chirure, qui relate les horreurs de la guerre d'Alg�rie perp�tr�es par la France coloniale. La communication suivante a �t� l'occasion pour l'�crivain Lariane Ma�mar de pr�senter son nouveau roman, Les griffes de la ville, concernant les fl�aux sociaux dans les grandes agglom�rations de notre pays. Le po�te Mansour Mokhtari a lu des po�mes sur l'orphelin. Autre th�me abord�, celui de l'�ducation en Alg�rie, par le Dr Kassoul, chef de d�partement de fran�ais � l'universit�. Ce dernier a d�crit la situation de l'�cole alg�rienne et les moyens � mettre en �uvre pour la r�habiliter. La communication de M. A�t Djida Mokrane a port� sur �le fran�ais en Alg�rie�. Il pr�cise que cette langue est omnipr�sente dans presque tous les espaces en d�pit de la politique d'arabisation et de citer un article de Safia Rahal �L'Alg�rie est le deuxi�me pays francophone... Le fran�ais est synonyme de r�ussite sociale et de modernisme �. Le conf�rencier reproche � la charte de l'OIF (Organisation internationale de la francophonie) de d�border du cadre culturel car elle fait allusion � la d�mocratie et l'Etat de droit. Il termine par cette citation de Kateb Yacine : �J'�cris en fran�ais pour dire aux Fran�ais que je ne suis pas fran�ais. � Dr A�t Sa�da, psychologue, a abord� la prise en charge des malades. Quant � M. Kiouar Baroudi, il a retrac� l'histoire du scoutisme en Alg�rie depuis Mohamed Bouras, ex�cut� en 1941. Il constate que c'�tait une �cole du nationalisme qui a form� la majorit� de ceux qui ont d�clench� la r�volution. M. Kaici Moulay Idriss, chef de service � la direction du tourisme, a parl� du tourisme culturel. Il nous apprend que la wilaya de chlef est un gisement culturel incomparable. Le vieux T�n�s, cit� islamique fond�e par les Idrissides au IXe si�cle, a �t� un lieu de rayonnement culturel. Il pense que le tourisme ne peut se d�velopper sans l�h�tellerie, la s�curit� et le civisme. M. Dahmani, professeur d'histoire � l'universit�, a abord� le c�t� spirituel de leilat el qadr. Lors de la derni�re s�ance, l'�crivain Abdelkader Guerine a pr�sent� son projet de livre sur Isabelle Eberhardt, qui a s�journ� � T�n�s et �pous� un officier militaire de la r�gion. M. Achouri va parler de ce po�te populaire du XVIe si�cle, Abderahmane Medjdoub, dont les quatrains sont tr�s c�l�bres et appartiennent � la m�moire collective du Maghreb. M. Mohamed Boudia va clore ce cycle de conf�rences en expliquant le Congr�s de la Soummam. il va revenir sur la conf�rence de Bandoeng qui fait une recommandation dans laquelle elle �appuie les peuples d'Afrique du Nord � disposer d'eux-m�mes�. Le conf�rencier note que le Congr�s de la Soummam pr�conisait la supr�matie de l'int�rieur sur l'ext�rieur. A cette occasion, 6 wilayas ont �t� d�sign�es et on a nomm� les membres du CNRA comme Ben Boula�d, Ben M'hidi, Boudiaf, Benbella, Ferhat Abbas, A�t Ahmed, Ouamrane, Krim Belkacem, Zighout Youcef, Benkhedda, Abane Ramdane, Khider, Bitat.