Ils �taient quatre adolescents dont la moyenne d��ge ne d�passait pas 18 ans en cette journ�e du 26 ao�t 2012, � enfourcher leurs motos pour fuir la chaleur torride qui s�vissait dans la ville de Boufarik. Ils prirent la d�cision d�aller se baigner dans un site haut de gamme avec des plages surveill�es. Ils opt�rent pour le centre touristique de Matar�s, situ� au c�ur de Tipasa. Arriv�s aux environs de 16h, ils s�offrirent un bon repas et une heure apr�s, ils se jet�rent � la mer, � la surprise g�n�rale des autres baigneurs. En effet, la mer �tait agit�e et les pompiers avaient arbor� le drapeau rouge, bien que cette plage soit surveill�e. Les �bats et les d�bats avec les grosses vagues de la mer d�cha�n�e n�ont pas inqui�t� ces baigneurs. Ces quatre jeunes, le temps de manger � 19h30 plong�rent de nouveau dans le creux des vagues mena�antes, malgr� les conseils des ma�tres-nageurs, qui les inform�rent qu�au-del� de 19 h, la surveillance de la plage n�est plus assur�e. Ces jeunes criaient � tue-t�te. De joie ? De bonheur ? Ou bien pour demander assistance. Personne ne le saura. D�j� deux d�entre eux ont disparu au creux des �normes vagues pour ne plus revenir, tandis que les autres se d�battaient. Des baigneurs noctambules, ayant entendu les appels de d�tresse, s�empress�rent d�alerter la Protection civile. Heureusement, l�unit� des pompiers �tait toute proche. Un zodiaque et une ambulance furent d�p�ch�s. Mais c��tait d�j� trop tard. Deux corps furent rep�ch�s et r�anim�s in extremis. Le troisi�me corps, rep�ch� plus loin, n�a pu �tre sauv� tandis que le quatri�me corps disparu reste introuvable � ce jour.