Les neuf personnes mortes vendredi asphyxi�es par de l�hydrog�ne sulfuris� accumul�, dans la partie basse d�un puits � la nouvelle ville Ali- Mendjeli, ont �t� inhum�es hier � Constantine dans la douleur et l'�motion. Une foule nombreuse compos�e des amis et des membres des familles des victimes, en sus des autorit�s civiles et militaires de Constantine, a rendu hommage aux d�funts dont les sapeurs-pompiers qui ont rendu l��me en tentant de sauver des vies humaines. Dans un climat d��moi et de consternation, la foule, toujours sous le choc, s'est rassembl�e autour des corps des fr�res Habchi, Djamel (42 ans), Hocine (32), Samir 27), Tarek (31), Abdelmadjid (34), Ch�rif (41) et leur voisin, Kehoul Salih, �g� de 28 ans, pour leur rendre un dernier hommage. L�enterrement a eu lieu au cimeti�re de Zouaghi en pr�sence de plusieurs centaines de personnes, du wali de Constantine, du chef de S�ret� de wilaya et d�un repr�sentant du directeur g�n�ral de la Protection civile d�p�ch� depuis Alger. Il est utile de noter que la famille Habchi, meurtrie par la perte de cinq enfants, a v�cu un drame similaire, douze ans auparavant lorsqu�elle avait perdu pratiquement dans les m�mes circonstances l�un de ses enfants. A l�autre bout de la ville, au cimeti�re El Guemass, ont eu lieu les obs�ques officielles des deux agents de la Protection civile, Brahimi Farouk, �g� de 32 ans, et Souaf Tarek, �g� de 31 ans, d�c�d�s alors qu�ils tentaient courageusement de sauver les membres de la famille Habchi et leur voisin qui effectuaient des travaux de maintenance dans le puits. En plus des familles des d�funts, plusieurs agents de la Protection civile relevant des diff�rentes brigades de Constantine ont assist� aux fun�railles de leurs camarades morts dans l�exercice de leurs fonctions. Par ailleurs, des membres de la famille de l�un des pompiers d�c�d� ont demand� l�ouverture d�une enqu�te s�rieuse pour d�terminer les circonstances exactes ayant conduit au d�c�s des deux agents. Selon ces derniers, les bouteilles d�oxyg�ne utilis�es par les victimes �taient inad�quates et peut-�tre m�me d�fectueuses�. Approch�s hier pour conna�tre leur version des faits, les responsables de la Protection civile ont pr�f�r� garder le silence. Contact� par t�l�phone dans l�apr�s-midi, le charg� de communication �tait injoignable. Pour rappel, c�est en voulant porter secours � l�un de leurs fr�res, descendu dans un puits profond de 12 m, et voyant qu�il ne r�pondait plus � leurs appels, les autres membres sont descendus dans le puits pour ne plus remonter. Selon les indications fournies par la Protection civile, ce sont les gaz toxiques qui �manaient d�un moteur qui seraient la cause de ces d�c�s. Deux agents de la Protection civile d�p�ch�s sur les lieux du drame sont morts dans les m�mes conditions. Aussi, cinq autres pompiers gravement bless�s se trouvent toujours en soins intensifs � l�h�pital r�gional militaire Ali-Mendjeli.