EMZEDJ EDCHICHE (SKIKDA) L�une des plus anciennes communes du pays dans un �tat lamentable L�une des plus anciennes communes du pays (l�autre �tant Sidi Bel Abb�s) est dans une pr�carit� notoire. Emzedj Edchiche, c�est d�elle qu�il s�agit, donne l�impression qu�une mal�diction est tomb�e sur� son cadre de vie. Erig�e commune en 1848, une �l�gitimit� historique� qui ne lui a pas �pargn� d��tre rel�gu�e au peloton de queue dans les projets de d�veloppement, Emzedj-Edchiche tient une solide r�putation dans la culture de l�oignon et de l�ail. A elle seule, elle peut couvrir les besoins de toute la wilaya. D�ailleurs, une f�te lui est d�di�e le 23 juin. Cette richesse n�a pas permis d�endiguer le probl�me du ch�mage, du moins jusqu'au degr� escompt�. La commune regorge �galement de richesses in�puisables, comme l�or, le sable (on avance que 5 sabli�res seront lanc�es incessamment) et l�eau. Concernant l�eau, la r�gion de S�fisfa (tirant son nom du Fousseifissa), hameau frontalier entre la commune et Bouchtata, rec�le quatre grandes sources qui alimentent A�n Beylek. Depuis des ann�es, une borne-fontaine est � l�abandon. La localit� est c�l�bre aussi pour avoir �t� durant des ann�es un abri pour Zighout Youcef. Mais aussi d��tre une preuve de marginalisation. L�absence de moyens de transport en commun en est l�indicateur. Seulement, un v�hicule noir de marque chinoise de 7 places assure les d�placements des habitants vers le chef-lieu de la commune. En son absence, les riverains sont oblig�s de faire la marche � pied, comme dans le temps b�ni. Un habitant �g� d�une trentaine d�ann�es, nous dira : �Une situation qui n�a pas �volu� d�un iota depuis des d�cennies. Cela nous rappelle la p�riode d��coliers, parcourant 5 � 6 km pour �tre � l�heure aux cours.� Outre le probl�me de gaz, la cinquantaine de familles sont menac�es de relogement dans le site de Sfisfa inf�rieur, o� a �t� lanc� un programme, qui tra�ne toujours, de 176 logements de type rural. �Pourquoi les pouvoirs publics ne nous aident-t-ils pas en nous fixant dans notre territoire actuel, au lieu de nous transporter comme ils l�ont fait pour les 50 familles pr�c�dentes�. A relever que la beaut� des paysages est quelque peu d�figur�e par quelques ordures jonchant les bords de la route. D�cid�ment, le cadre de vie obsol�te ne touche pas la p�riph�rie. Au village-centre, deux cit�s offrent une image de d�solation. La premi�re, la cit� des 40 logements sociaux, livr�e en 1986, est une atteinte tr�s grave � l�environnement et � la dignit� humaine. Rats, moustiques, ordures � ciel ouvert cohabitent imperturbablement depuis longtemps. A son entr�e, l�amoncellement des odeurs pestilentielles vous annonce la couleur. Les ordures sont m�me align�es le long du mur s�parant cette cit� de celle o� r�sident des gendarmes. Les immeubles sont, on dirait, b�tis sur des caves. D�ailleurs, pas la peine d�ouvrir les portes du sous-sol : l�eau stagnante est visible au-dessous du rez-de-chauss�e, pas de couvercle en vue. Le locataire d�un local au bas d�un des 5 immeubles composant la cit� nous rapportera que pour des raisons d�hygi�ne, son local est ferm� depuis 1993 ! Il l�a transform� en un simple d�p�t. �Je ne peux vendre quoi que soit en ayant pour associ�, le rat ! Apr�s avoir demand� infructueusement � l�OPGI d�intervenir pour nettoyer les sous-sols, j�ai �t� oblig� de le solliciter pour qu�il me rembourse ou me tra�ne en justice. en vain.� La deuxi�me, la cit� des 60 logements sociaux, situ�e � l�entr�e de la commune bien que r�cemment r�ceptionn�e, apr�s des ann�es de �gal�re �, est confront�e aux probl�mes d�eau et de gaz. L�eau est restrictivement distribu�e, et le gaz n�est pas encore raccord�. Sans am�nagement et d�pourvue de ramassage des ordures, accentuant le ras-le-bol des occupants. A Emzedj Edchiche, on voit de tout. Pour le pr�sident de l�association Wouroud de protection de l�environnement d�Emzedj Edchiche, l�un des grands probl�mes demeure l�amoncellement des canalisations sur la voie jouxtant la mosqu�e (avenue Berrouagh Ramdane). Elles sont destin�es au projet de drainage des eaux pluviales, d�un co�t de 70 millions de dinars. Mais pour des raisons qui demeurent � �claircir, le projet a �t� d�terr� et laiss� en cet �tat. Notre interlocuteur s�interroge sur le pourquoi de ne pas exploiter les 4 500 m2 qui longent ce chantier et les affecter, pourquoi pas, � un programme social dont a grandement besoin la r�gion. Pour le volet habitat, notre interlocuteur et son compagnon, le pr�sident du Forum social d�Emzedj Edchiche, s�inqui�tent sur le devenir des 20 logements destin�s � la r�sorption de l�habitat pr�caire, dont la construction ne r�pond pas aux normes en vigueur. Pour sa part, la population locale demande l�ouverture d�un service de maternit� � la polyclinique pour �viter les �prouvants d�placements vers l��tablissement hospitalier d�El-Harrouch, � une dizaine de kilom�tres. �Il y a aussi le cas de l�ambulance. Depuis la sortie en retraite du chauffeur, on n�a ni nouveau chauffeur ni ambulance !� Zaid Zoheir S�TIF 452 affaires trait�es par les diff�rents services de police Selon un bilan dress� jeudi par la S�ret� de wilaya de S�tif, 452 affaires ont �t� trait�es par les diff�rents services de police de la wilaya durant le mois de septembre �coul�. 614 personnes dont 31 de sexe f�minin ont �t� impliqu�es dans ces affaires et 99 d�entre elles ont �t� mises en d�tention pr�ventive. Selon le communiqu� de la S�ret� de wilaya, il s�agit de crimes et d�lits, notamment atteinte � l�ordre public, destruction de bien public, faux et usage de faux, vol qualifi�, vols de tous types, vol de v�hicules, abus de confiance, r�sidence ill�gale sur le territoire national, escroquerie, d�tournements, coups et blessures volontaires, violences sur ascendant, menaces, violation de domicile et viol. Concernant les affaires ayant trait aux biens, 155 personnes sont impliqu�es dans 111 affaires. 34 individus ont �t� plac�s sous mandat de d�p�t, alors que 113 autres ont b�n�fici� d�une citation directe. Pour ce qui est des affaires relatives aux biens publics, 7 personnes sont impliqu�es dans trois affaires. Deux d�entre elles ont b�n�fici� d�une citation directe, les cinq autres ont �t� plac�es sous contr�le judiciaire. 281 autres affaires concernant les personnes ont �t� trait�es, impliquant 574 individus, dont 24 ont �t� plac�s en d�tention pr�ventive, 347 ont b�n�fici� d�une citation directe et la relaxe pour cinq autres. Aussi, les services de police ont eu � traiter 23 affaires impliquant 29 mineurs. Trois d�entre eux ont �t� plac�s en maison de r��ducation, 23 ont b�n�fici� d�une citation � compara�tre et les trois autres plac�s dans des centres de protection des enfants. Enfin, en ce qui concerne les stup�fiants, 34 affaires ont �t� trait�es par le service de lutte contre les stup�fiants. Sur les 39 personnes impliqu�es, 38 ont �t� plac�es en d�tention pr�ventive, et 3 autres ont �t� relax�es. La quantit� de drogue saisie durant le mois de septembre s��l�ve � 995 g de r�sine de cannabis, et 24 comprim�s de psychotropes. I. S. Le prix de �la citoyennet� 2012� Le Forum de la citoyennet� de la ville d�El-Eulma organise, aujourd�hui samedi � l�h�tel Rif, une c�r�monie de remise de prix aux citoyens ayant contribu� pour la soci�t� durant l�ann�e 2012. Initi�e par l��crivain et homme de culture, Kamel Kerour, la Fondation de la citoyennet� se veut un moyen de rendre hommage aux individus, associations et institutions ayant contribu� par des initiatives et des id�es ainsi que par le travail cr�atif pour promouvoir les comportements positifs dans les domaines intellectuel, scientifique, humanitaire et culturel. Pour l��dition de cette ann�e, et � l�issue de l�examen des dossiers tenu au mois de juillet dernier, huit prix seront attribu�s aux artistes, b�n�voles et scientifiques de plusieurs wilayas du pays. Le premier prix sera d�cern� � M. Boughera Mohamed El Azhar pour avoir donn� son sang 110 fois. Le deuxi�me prix sera attribu� � l�artiste M. Mohamed Bouchama d�El-Eulma. La ville de S�tif sera r�compens�e pour l�avancement remarquable de ses projets de construction et d�urbanisme. I. S. Conf�rence litt�raire de Rachid Boudjedra et Miloud Brahimi A l�initiative de l�Association des anciens �l�ves des lyc�es Malika Ga�dw, la Maison de la culture de la ville de S�tif abritera, aujourd�hui, une conf�rence litt�raire anim�e par deux grandes figures de la litt�rature et des droits de l�Homme en Alg�rie, en l�occurrence Rachid Boudjedra et Miloud Brahimi. La premi�re conf�rence pr�sent�e par Rachid Boudjedra portera sur �la litt�rature alg�rienne dans le d�veloppement des droits de l'Homme� et la seconde conf�rence s�intitulera �l'Alg�rie � l'�preuve de la justice p�nale internationale� anim�e par Miloud Brahimi. I. S. ANNABA Arrestation de 50 harraga en 24 heures Deux groupes compos�s respectivement de 14 et 36 harraga, dont deux mineurs, ont �t� arr�t�s lors de deux op�rations distinctes jeudi et vendredi par les �l�ments du groupement territorial des gardesc�tes de Annaba. Entass�s dans deux barques traditionnelles munies de moteurs de 40 chevaux, les candidats � l��migration clandestine ont �t� intercept�s � quelque 10 milles marins (18 kilom�tres environ) et 12 milles marins (21 kilom�tres environ) au large de Cap de Garde, nord-ouest de Annaba. Ils avaient pris la mer � la premi�re heure de la journ�e de jeudi de la plage Echatt (El-Tarf) pour le premier groupe, et vendredi de la plage d��chouage de Sidi-Salem, dans la p�riph�rie est de la ville de Annaba, pour le second groupe. Les harraga viennent en majorit� de la wilaya de Annaba mais il y avait parmi eux des jeunes originaires des wilayas d�El-Tarf et Skikda. Les membres des deux groupes n�avaient oppos� aucune r�sistance. Ils ont �t� ramen�s au port de Annaba dans des embarcations des gardes-c�tes. Apr�s la visite m�dicale de routine effectu�e par un m�decin du Samu, appel� � cet effet, quatre harraga se trouvant mal en point ont �t� �vacu�s par les �l�ments de la Protection civile aux urgences m�dicales. Les 48 harraga adultes seront pr�sent�s au parquet de Annaba qui statuera sur leur cas. Quant aux deux mineurs, ils seront auditionn�s en pr�sence de leurs parents. Depuis le d�but du mois de Ramadan 2012, les gardes-c�tes de Annaba ont intercept� pr�s de 300 jeunes qui tentaient ce genre d�aventures � haut risque. Ils le font en d�sespoir de cause face � une situation sociale des plus pr�caires. Sauf qu�ils ignorent en g�n�ral la dure r�alit� et les tracas d�une vie clandestine dans les pays de la rive nord de la m�diterran�e, d�autant que ces pays sont marqu�s ces derniers temps par une crise �conomique sans pr�c�dent. Ils iront donc grossir les rangs de ch�meurs dans ces pays quand ils ne sont pas pris par les policiers et expuls�s manu militari vers leur pays d�origine. A. Bouacha OUM-EL-BOUAGHI Une jeune fille se suicide par pendaison Pour des raisons inconnues, H. H., une jeune �tudiante �g�e d�une vingtaine d�ann�es, s�est donn�e la mort par pendaison en son domicile. Selon la cellule de communication de la Protection civile d�Oum-El-Bouaghi, les faits se sont d�roul�s avant-hier, dans le petit bourg El-Manchar, dans la da�ra de A�n Babouche. Les �l�ments de la Protection civile ont transf�r� le corps vers la morgue de l�EPH d�Oum-El-Bouaghi. La gendarmerie a ouvert une enqu�te pour d�terminer les causes exactes de cet acte. MESKIANA �lectrocution d�un quinquag�naire Nous avons appris de sources concordantes qu�un ma�on aux initiales de B. H. �g� d�une cinquantaine d�ann�es a �t� �lectrocut� en touchant des fils �lectriques de haute tension. C�est en effectuant des travaux de r�fection dans son domicile que l�infortun� a touch� des fils plac�s au-dessus de chez lui et re�u une forte d�charge �lectrique. Les �l�ments de la Protection civile ont transf�r� le corps vers l�h�pital de Meskiana et la gendarmerie a ouvert une enqu�te pour mettre en lumi�re les circonstances de ce drame. Moussa Chtatha GUELMA Record de chaleur historique pour un mois d�octobre Alors qu'il a fait jusqu'� 37� jeudi en d�but d'apr�s-midi � Guelma, le mercure a encore grimp� hier vendredi � 38�. Selon le bulletin m�t�orologique, la temp�rature devrait redescendre lundi prochain � 29�, et cela devrait durer jusqu'� vendredi prochain. Le record de chaleur pour un mois d�octobre est donc largement battu dans la r�gion de Guelma, qui devient au fil des ann�es l�une des villes les plus chaudes du pays. Cette chaleur qui n�est pas sans cons�quences sur la sant� a caus� beaucoup de d�sagr�ments, notamment aux �coliers. Selon les m�decins de la polyclinique Sa�d-Bedjaoui de la ville de Guelma, plusieurs cas d�affaiblissement de l�organisme directement li�s aux fortes chaleurs ont �t� enregistr�s ces derniers jours chez les �l�ves du primaire.