MASCARA Nuit de violence apr�s la mort d�un jeune homme La ville de Mascara a connu ce mardi une nuit mouvement�e apr�s la mort d�un jeune homme de 33 ans, lors d�une interpellation en d�but de soir�e. Hier mercredi matin, les traces des violences de la veille �taient visibles : cailloux, grosses pierres et pneus jonchaient le sol aux alentours du 5e arrondissement de la S�ret� urbaine. C�est l� qu�ont eu lieu les plus grands incidents qui ont commenc� devant l�h�pital Tayeb-Meslem quand le jeune homme interpell� fut admis en urgence. Les membres de la famille du jeune et autres �taient pr�sents quand la nouvelle de son d�c�s fut annonc�e. Le quartier de la zone 8 s�embrase et des hordes de jeunes se sont ru�s vers le commissariat et le c�libatorium. Les projectiles et cocktails Molotov pleuvaient. Les assaillants voulaient en d�coudre avec la police dont les �l�ments ripostaient par des tirs de bombes lacrymog�nes. Les escarmouches se sont poursuivies jusqu�aux environs de 23h. D�autres incidents ont �t� signal�s �� et l�, comme au si�ge de la da�ra de Mascara qui fut assailli par des jets de pierres. L�on apprendra plus tard que le veilleur de nuit avait �t� bless�. Les raisons de cette violence ? L�information colport�e par de nombreux citoyens et imputant la responsabilit� de ce drame � la police et qui avait fait le tour de la ville. A ce propos et dans sa d�claration, un membre de sa famille est on ne peut plus clair : �On leur a donn� le feu vert pour frapper et le r�sultat des courses est l�. D�autre part, dans un communiqu� de la cellule de communication de la S�ret� de wilaya, il est fait �tat d�une ronde effectu�e par une patrouille de police � pied au quartier des Fr�res-Benfetta, � 18h30 ce mardi. A la vue d�un suspect les �l�ments de la police auraient tent� de l�approcher pour contr�le. C�est alors, lit-on dans le communiqu�, qu�il avala quelque chose. Pris d�un malaise, il sera transport� � l�h�pital o� le m�decin de garde a d�tect� la pr�sence d�un corps �tranger dans son organisme. Il d�c�dera 15 minutes apr�s son admission. Il s�agit de A. S., 33 ans, connu des services de police, selon ledit communiqu�. M. Meddeber FEUX DE FOR�T � SIDI BEL-ABB�S Cendres, d�solation et fuite des gazelles vers Tlemcen Au total, 9000 ha ont �t� ravag�s par les feux de for�t durant cet �t� 2012. Tel est le triste bilan et le lourd tribut qu�a pay� le parc forestier de Sidi Bel- Abb�s, notamment dans le sud de la wilaya. Selon nos sources sur ces 9 000 ha, il y a 5 500 ha de pin d�Alep et le reste du maquis, de la broussaille et de la liti�re qui sont partis en fum�e au cours des 64 feux qui se sont d�clar�s au niveau des for�ts de Bouhriz, dans la localit� de Boukhan�fis, de celle de Takrouma, � Sidi Cha�ba, de celle de Louza � Mostefa Benbrahim, de Dhyya, Moulay Slissen, d�A�n Tinedamine, A�n Bent Soltane, Chetouane et Telagh. Le feu qui a ravag� la for�t de Louza est parti d�un champ dont le propri�taire proc�dait au br�lage de la paille. La catastrophe ne s�est pas fait attendre et aggrav�e par la canicule qui s�vissait et le sirocco qui soufflait sur la r�gion de Sidi Bel-Abb�s. Le propri�taire en question a �t� arr�t� par la gendarmerie. Les sapeurs-pompiers et les �l�ments de la Conservation des for�ts avec � la t�te le directeur, ont d� lutter jour et nuit pendant pr�s d�une semaine contre l�immense brasier qui se faisait de plus en plus mena�ant. Une situation devenue plus grave avec deux explosions successives de bombes artisanales qui avaient �t� enfouies durant la d�cennie noire. Alors qu�ils combattaient l�incendie, d'autres se sont d�clar�s dans les for�ts cit�es plus haut. Les �l�ments de la Protection civile des wilayas limitrophes ont �t� appel�s en renfort. Le patrimoine forestier a subi un s�rieux pr�judice, nous ont confi� nos sources. Plusieurs jours de lutte ont permis de circonscrire les brasiers laissant place aux cendres et � la d�solation des cadavres des b�tes carbonis�es (sangliers, couleuvres, tortues, li�vres, etc.) La r�gion, qui compte une dizaine de gazelles de cuvier, une esp�ce end�mique en mouvement, s�est vue d�serter par ces derni�res fuyant le brasier de Moulay Slissen pour rejoindre les for�ts de Tlemcen, mitoyennes avec celles de Sidi Bel-Abb�s. Il y a lieu aussi de rappeler qu�une troisi�me explosion s�est produite lors du feu de for�t de Bouhriz (Boukhanefis). Pour terminer, il faut souligner que Sidi Bel-Abb�s n�a jamais connu une telle catastrophe sur son parc forestier. Malgr� la c�l�rit� et le courage des soldats du feu, et de la Conservation des for�ts qui ne se sont pas m�nag�s pour �teindre la s�rie de brasiers, 9000 ha en 2012 contre 44 ha durant l��t� 2011 sont h�las partis en fum�e h�las. A. M. Trois individus arr�t�s pour meurtre � Tiaret Recherch�s depuis une ann�e pr�cis�ment, trois individus impliqu�s dans une affaire de meurtre ont �t� arr�t�s avant-hier par la brigade de la Gendarmerie nationale � Tiaret. Les faits remontent, en effet, au 18 octobre 2011 lorsque le corps sans vie d�un homme B. A. �g� de 59 ans, r�sidant � Meftah dans la wilaya de Blida, a �t� d�couvert dans un ravin non loin de la jumenterie, � la sortie est de la ville. Les traces de violence trouv�es sur plusieurs parties du corps de la victime, avec un visage compl�tement d�figur�, ont alors privil�gi� la piste du meurtre, poussant les �l�ments de la cellule scientifique de la gendarmerie gendarmerie � recourir au pr�l�vement d��chantillons de sang et de m�gots retrouv�s � l�int�rieur de son v�hicule localis� au quartier Sonatiba. Ces derniers ont �t� envoy�s au laboratoire de l�Institut national des sciences de criminalit� de Bouchaoui, � Alger, lesquels se sont sold�s par l�identification des auteurs pr�sum�s du crime. Il s�agit de A. A. 28 ans, B. K. 42 ans et A. A. T. 23 ans, tous originaires de Tiaret. Pr�sent�s devant le procureur de la R�publique pr�s le tribunal de Tiaret, pour crime avec pr�m�ditation, les trois mis en cause ont �t� plac�s sous mandat de d�p�t en attendant leur comparution devant le juge. Mourad Benameur D�mant�lement d�un r�seau de trafic de documents Les �l�ments de la brigade de la Gendarmerie nationale ont r�ussi au cours de cette semaine � d�manteler un r�seau de trafic de documents officiels dont des cartes grises et des registres du commerce. A l�issue de cette op�ration, un �quipement informatique compos� d�une imprimante, un scanner et un micro-ordinateur a �t� r�cup�r� et les trois membres de la bande ont �t� �crou�s, nous r�v�le-t-on aupr�s du Groupement de la gendarmerie. M. B. CHAMBRE DE COMMERCE ET D�INDUSTRIE DE MOSTAGANEM Journ�e sur les dangers des additifs alimentaires Des cadres de la Direction du commerce et des professeurs d�universit� ont anim� hier mercredi une journ�e d��tude sur les additifs alimentaires. Les produits industriels sont-ils dangereux pour la sant� ? C�est la question que se sont pos�e de nombreux participants � cette rencontre qui voulaient bien savoir ce qui se cachait dans la liste des ingr�dients. Les professeurs du laboratoire de technologie alimentaire de l�Universit� de Mostaganem ont affirm� que de nombreux additifs alimentaires sont analys�s afin de d�terminer leurs risques sur la sant�. Face au grand danger que certains repr�sentent, l�additif alimentaire est une substance ajout�e aux denr�es alimentaires afin d�optimiser la conservation de ces derni�res, d��viter leur oxydation, d�am�liorer le go�t ou leur coloration. Parmi les additifs les plus connus et les plus utilis�s dans de le secteur alimentaire, on cite une substance sucrante que l�on retrouve dans la confiserie, les jus et les sodas. On cite �galement d�autres produits additifs pour agr�menter les go�ts de certains plats. Malheureusement, parmi ces additifs, on cite souvent ceux qui sont toxiques, dangereux pour notre sant�. 49 candidats � l��migration clandestine intercept�s La grande �vasion se poursuit � partir des plages de la wilaya de Mostaganem, en faveur du prolongement du beau temps qui constitue une possibilit� pour ces jeunes candidats � l��migration au p�ril de leur vie. Trois groupes de 49 harraga, dont un mineur, �g� de 15 ans, ont �t� intercept�s par plusieurs patrouilleurs des gardes-c�tes de la r�gion dans la soir�e de mardi dernier, � bord de trois embarcations de fortune, tentant de rejoindre les c�tes ib�riques. Les harraga ont �t� d�barqu�s au port de Mostaganem vers 21h et remis aux autorit�s comp�tentes qui devront statuer sur leur cas. A. B. TRAFIC DE DROGUE 12 ans de prison pour un convoyeur Lors d�un contr�le de routine effectu� au mois de septembre 2011 dans un barrage non loin de la localit� d�El Hnaya (Tlemcen), les �l�ments de la brigade de gendarmerie ont d�couvert qu�un individu dissimulait dans le r�servoir � essence de sa voiture, quinze kilogrammes de kif pr�ts � �tre commercialis�s � Oran et ses environs. Ce mercredi, le tribunal criminel d�Oran a jug� cette affaire et une peine de douze ann�es de prison ferme a �t� prononc�e contre ce convoyeur. Son complice, qui l�accompagnait et qui a pu prendre la fuite, a quant � lui �t� condamn� � 20 ans de prison ferme. Tout au long du proc�s, l�inculp� n�a pas ni� les faits qui lui �taient reproch�s et a m�me reconnu qu�il s�agissait l� de la seconde tentative, puisqu�auparavant il avait d�j� transport� par le m�me proc�d� une quantit� de 5 kg de kif.