Une bonne et une moins bonne nouvelle : le programme AADL va �tre effectivement relanc� mais les prix seront r�vis�s � la hausse. Pas de pr�cisions pour l�heure sur le montant que les futurs acqu�reurs devront payer mais une chose est s�re : il sera sup�rieur � 275 millions de centimes et varierait entre 350 et 400 millions de centimes. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Le projet est bel et bien relanc�. 50 000 logements AADL seront lanc�s dans un premier temps sur un total de 150 000. Les souscripteurs ayant d�pos� des dossiers en 2001 et qui sont toujours en attente seront les premiers servis mais ils devront payer plus que les 140 millions de centimes exig�s � l��poque pour l�acquisition d�un F3. Le ministre de l�Habitat affirmait jeudi que les n�gociations avec le minist�re des Finances au sujet de la r�vision des prix avaient �t� finalis�es mais Abdelmadjid Tebboune n�a pas souhait� r�v�ler les nouveaux prix. Il s�est tout juste content� de donner quelques indices. Le ministre de l�Habitat a rappel� qu�� l��poque du lancement du premier programme, le logement social �tait de 130 millions de centimes alors qu�actuellement le co�t est de 275 millions de centimes et qu�il �tait logique qu�au regard de la qualit� des logements AADL que leurs prix soient sup�rieurs � ceux r�alis�s dans le cadre du social. Selon certaines indiscr�tions, le prix varierait entre 350 et 400 millions de centimes. Mais avant d�inviter les citoyens � d�poser leurs dossiers, le minist�re de l�Habitat s�attelle � d�gager des assiettes fonci�res en mesure d�accueillir les programmes � venir. Les walis, notamment ceux des grandes villes, ont �t� instruits afin de recenser le foncier disponible ou susceptible d��tre mobilis�. Une fois cet �cueil d�pass�, les appels d�offres seront lanc�s pour la s�lection des entreprises en mesure de r�aliser des quartiers int�gr�s car Tebboune est cat�gorique : pas question de construire ici et l� des tours mais de r�aliser des quartiers avec toutes les commodit�s. Le but affich� : donner � la classe moyenne la possibilit� d�avoir un meilleur cadre de vie. La r�alisation sera confi�e � des entreprises nationales ou �trang�res en fonction des capacit�s de r�alisation. Auparavant, l�agence charg�e de lancer le programme devra assainir les listes pour en supprimer tous les demandeurs ayant entre-temps b�n�fici� d�une autre formule. Pas question, cependant, de r�cup�rer ceux qui ont �t� int�gr�s dans la formule locationvente- Cnep. Le ministre de l�Habitat dit vouloir regarder vers l�avenir et non pas refaire l�histoire m�me s�il avoue avoir �t� contre la r�cup�ration de la Cnep des demandeurs de logements dans le cadre de l�AADL. N. I. TEBBOUNE MISE SUR L�ACC�L�RATION DE LA CADENCE Le programme quinquennal r�alis� � seulement 56% Pas de triomphalisme. Le ministre de l�Habitat reconna�t qu�� deux ann�es de la fin du quinquennat, le programme de r�alisation de logements n�a �t� atteint qu�� hauteur de 56%. Tebboune reconna�t le retard mais reste optimiste. Si la cadence de r�alisation est augment�e, le taux sera revu � la hauteur de 75% d�ici la fin 2013. Le reste du programme sera achev� au cours de l�ann�e 2014. Actuellement, le ministre �voque un quota de 101 000 logements achev�s avec 38 000 en mesure d��tre habit�s imm�diatement, 36 000 avec les travaux de VRD en cours et 26 000 logements o� les VRD n�ont pas �t� encore lanc�s. En r�unissant, jeudi, les entrepreneurs, le ministre de l�Habitat a lanc� un message clair : son d�partement souhaite compter sur les capacit�s de r�alisation des entreprises locales mais le recours aux entreprises �trang�res est in�vitable au regard de la capacit� de r�alisation nationale qui est de 80 000 logements par an alors que les besoins sont de 200 000 logements par ann�e. Dans un message qui se veut rassurant, le ministre de l�Habitat a tenu � dire aux entrepreneurs que tous les probl�mes qu�ils rencontrent sur le terrain trouveront des solutions. D�ailleurs, Tebboune compte changer l�organigramme du minist�re de l�Habitat en instituant une direction du contentieux en lieu et place du service existant actuellement. Cette direction aura pour mission de trancher les contentieux qui sont souvent � l�origine du ralentissement de la cadence. Le ministre de l�Habitat promet m�me une r�vision de plusieurs textes. Certains sont d�ores et d�j� en chantier et il se dit ouvert � toute proposition dans ce sens. Tebboune affirme que le Premier ministre se dit pr�t � r�viser l�arsenal juridique pour aller vers plus de pragmatisme � chaque fois qu�il est prouv� qu�un texte n�est pas efficace.