EXTRACTION DES CALCULS R�NAUX PAR N�PHRO-LITHOTOMIE PERCUTAN�E Une premi�re r�alis�e � l�EHS de Daksi de Constantine Le traitement des lithiases r�nales coralliformes (cailloux) par n�phro-lithotomie percutan�e (NPLC), technique de pointe moins contraignante que la chirurgie � ciel ouvert, est dor�navant possible en Alg�rie, gr�ce � l��quipe du service d�urologie et de transplantation r�nale de l�EHS de Daksi de Constantine, chapeaut�e par le professeur Dahdouh Abderezak. Les premi�res interventions du genre, pratiqu�es hier et aujourd�hui sur huit patients souffrant de lithiases r�nales coralliformes, ont �t� supervis�es par le professeur Yacine Nouira, chef du service d�urologie de l�h�pital Rabta de Tunis, invit� pour parler de son exp�rience en la mati�re dans le cadre des journ�es de formation continue, organis�es par le service d�urologie et de transplantation r�nale de l�EHS Daksi en collaboration avec les laboratoires AstraZeneca. Proc�d� �incontournable� dans le traitement des masses lithiases (calculs ou cailloux), introduit en Tunisie en 1995, dira le professeur Nouira, la NPLC, �tr�s peu invasive et ayant l�avantage notamment de laisser peu de douleur post-op�ratoire, a enregistr� un taux de r�ussite de 75%�. Aussi, et par rapport � une intervention chirurgicale � ciel ouvert, explique cet expert, cette technique �consiste en une incision d�� peine un centim�tre sur le flanc du patient, � travers laquelle on introduit un instrument de pointe dans le calice du rein, on fragmente le calcul et ensuite on l�extrait�. On outre, le professeur Dahdouh Abderezak, qui a tenu � saluer le partenariat intermaghr�bin entre les deux �tablissements hospitaliers de Rabta et Daksi, a rappel� que cette technique n�est pas nouvelle en Alg�rie mais a �t� introduite et pratiqu�e avec succ�s en 1987 � l�h�pital Mustapha-Pacha mais abandonn�e au bout de quelques interventions. Le professeur Dahdouh pr�cisera dans la foul�e qu�il a fallu �trois ans � son service pour mettre en place le plateau technique ad�quat, en raison de la mauvaise gestion des ressources humaines et des infrastructures�. �Le probl�me en Alg�rie est la mauvaise gestion des ressources humaines et des infrastructures. Nous sommes le pays qui a le plus d�infrastructures. Notre carte sanitaire a eu le premier prix de l�OMS avec une hi�rarchisation des soins. Les moyens que nous mettons sont exorbitants�, a-t-il d�plor� en parlant du retard accus� dans l�introduction de la NPLC en Alg�rie. Qu�� cela ne tienne. Pour le chef de service d�urologie de l�EHS Daksi, non seulement �tout est mal g�r� mais, personne, qu�il s�agisse des fournisseurs ou des distributeurs, n�est comptable en Alg�rie de ce qu�il utilise et de ce qu�il en fait. Il n�existe aucun calcul des co�ts et tout est sous-�valu�. Tout cela a fait que nous sommes en retard�. Farid Benzaid B�TIMENT, HABITAT PROMOTIONNEL ET AM�NAGEMENT URBAIN �Annaba Build� ou les passerelles entre acteurs du secteur Sous le haut patronage du wali de Annaba, la Chambre de commerce et d�industrie (CCI) Seybouse organise du 15 au 18 octobre courant, en collaboration avec la bo�te Initiative sp�cialis�e dans l��v�nementiel, la premi�re �dition du Salon du b�timent, de l�habitat promotionnel et de l�am�nagement urbain (SBHPAU). Ce salon, qui se tiendra au stade du 19-Mai-1956, accueillera une quarantaine d�exposants dans le secteur du b�timent et de l�am�nagement urbain. Le choix de Annaba pour ce 1er salon n�est pas fortuit. Cette wilaya dispose, en effet, d�un important programme quinquennal estim� � 229 milliards de DA dont pr�s de la moiti� est destin�e � l�habitat, aux travaux publics et � l�hydraulique, soit quelque 110,5 milliards de dinars. Uniquement dans le secteur de l�habitat, la wilaya a d�j� retenu la r�alisation sur 1 400 hectares d�une nouvelle ville � Draa Erich, commune d�oued Aneb, � savoir plus de 40 000 logements dans une premi�re phase. Cet ensemble de logements est accompagn� de nombreux �quipements universitaires, �ducatifs, sanitaires, culturels, postes et t�l�communications, sportifs et de loisirs... Ces chantiers n�cessiteront des dizaines voire des centaines d�entreprises de r�alisation. Donc l�opportunit� pour les entreprises, qu�elles soient publiques ou priv�es existe � Annaba. D�o� l�id�e de la CCI Seybouse et de la bo�te Initiative de penser � cette rencontre entre gens du m�tier. Outre les stands d�exposition, les organisateurs ont pr�vu tout au long de ce Salon un programme d�ateliers et de communications anim�s par des gens de la profession (cadres de l�habitat, architectes, urbanistes et responsables de revues sp�cialis�es en urbanisme). Lors de la tenue d�une conf�rence de presse au restaurant �Thalassa�, aussi bien le directeur de la CCI Seybouse, Rachid Ghimouz, que celui d�Iinitiative, Omar Betkane, ont mis l�accent sur les opportunit�s qu�offre la wilaya d�Annaba dans les domaines de l�urbanisme et de la construction. Tout en �num�rant les diff�rents projets qui seront lanc�s par les pouvoirs publics � Annaba, le pr�sident de la CCI Seybouse fera �tat des objectifs prioritaires pour la ville d�Annaba dans les domaines urbanistiques et de cadre de vie. �Nos efforts visent � cr�er les conditions d�un climat o� il fait bon vivre en mati�re de logement, de loisirs et d�espaces verts�, dira-t-il. Pour sa part, le directeur d�Initiative a indiqu� qu�il est attendu de ce Salon �une dynamique commune pour sortir d�finitivement des errements du pass� n�s de l�urgence et de la faiblesse des moyens de l��poque�. Il estime, par ailleurs, que �tous les exposants pr�sents au Salon affichent de s�rieuses dispositions � accompagner ces r�alisations, chacun dans son domaine pr�cis�. Ce rendez-vous d�Annaba donnera sans aucun doute la possibilit� au b�timent de se relancer avec plus de f�brilit� dans cette wilaya. Ne dit-on pas que �quand le b�timent va, tout va�. A. Bouacha MILA : 2e �DITION DU FESTIVAL �LIRE EN F�TE� Une manifestation qui attire beaucoup de ch�rubins La maison de la culture de Mila a abrit�, du 2 au 16 septembre, la deuxi�me �dition de la manifestation culturelle d�nomm�e �Lire en f�te�. Englobant un programme all�chant et diversifi� qui a cibl� particuli�rement la cat�gorie des petits potaches, cette manifestation a rev�ti, conjoncture historique oblige, un cachet particulier qui a mis en relief la c�l�bration du 50e anniversaire du recouvrement de la souverainet� nationale. Jeux et toboggans au niveau de l�esplanade d�entr�e, concours pour enfants, pi�ces th��trales et autres spectacles de clownerie, ateliers de calligraphie, d��criture, de contes, de dessin et de lecture ont �t� les points marquants du menu, en plus d�une exposition de livres et autres jeux pour enfants. Ayant pour objectif de promouvoir, chez les enfants, la culture du livre mais aussi de toutes autres activit�s et curiosit�s culturelles et scientifiques, les organisateurs ont concoct� un programme pluridisciplinaire non-stop, avec la participation d�un bibliobus, de plusieurs maisons d��dition, d�auteurs et d�animateurs culturels de divers horizons. Lire en f�te s�incruste, d�sormais, dans le r�pertoire culturel de centaines de ch�rubins et devient, ainsi, un rendez- vous culturel pris� et attendu.