La grande salle de conférences Abdelhamid-Benbadis de l'université des sciences islamiques de Constantine abrite, depuis hier et pour deux jours, deux manifestations scientifiques sur l'urologie, organisées sous l'égide de l'Etablissement hospitalier de santé (EHS) de la cité Daksi. La première consiste en la tenue du 10ème congrès de la Société algérienne de chirurgie urologique (SACU) qui regroupe tous les urologues algériens. La seconde manifestation est relative aux 5èmes journées d'urologie de Constantine organisées par l'Association des urologues de Constantine (ASUR), rencontre axée, cette année, sur les thèmes des lithiases urinaires et de la transplantation rénale. Selon le président de l'association des urologues de Constantine qui occupe en même temps la fonction de chef de service d'urologie et des transplantations rénales de la clinique Daksi, le professeur Dahdouh, le nombre de participants à ces deux manifestations réunies approche les 400. «Nous n'avons pas invité que des urologues, mais aussi des spécialistes et des praticiens pluridisciplinaires : chirurgiens, animateurs, physiciens, biochimistes, réanimateurs, néphrologues, etc., activant dans les secteurs public et privé, qui viendront pratiquement des 48 wilayas du pays». Il ajoute que les organisateurs vont profiter de cette occasion où toute la corporation sera réunie pour honorer des pionniers de l'urologie algérienne. De son côté, le Dr. Sayoud, secrétaire général de l'ASUR et président du comité d'organisation, dans une brève déclaration à la presse, dira que cette rencontre va permettre aux participants d'échanger des points de vue, leurs expériences et unifier les méthodes de traitement, surtout en ce qui concerne les lithiases urinaires et la transplantation rénale. Les deux thèmes proposés à la discussion et aux débats seront traités par des spécialistes dans de nombreuses communications orales et communications affichées, et ce dans le but d'élaborer une banque de données qui aidera beaucoup dans la prise en charge des patients. Selon lui, ces journées représentent également une opportunité de formation pour les jeunes universitaires venus des différents centres algériens. A une question sur le problème récurrent des équipements de dernière technologie, lesquels diffèrent d'un centre à l'autre du pays, le Dr. Sayoud affirme que, depuis quelques années, les disparités tendent à s'estomper car, à présent, la majorité des établissements de santé, publics ou privés se sont dôtés des équipements de pointe pour le traitement de toutes les pathologies relevant du domaine urologique. Pour les autres questions relevant de l'actualité de cette discipline scientifique (état actuel de l'art de la transplantation rénale, la greffe, le don d'organes, le prélèvement d'organes et le cadre légal et éthique en Algérie, la création d'une banque des organes prévue depuis quelques années), le professeur Dahdouh a invité les journalistes à la conférence de presse qui sera tenue aujourd'hui à midi à l'université islamique où ils trouveront, a-t-il assuré, les réponses à toutes leurs questions.
