Selon le wali d�Alger, Mohamed Kebir Addou, la bande c�ti�re des Sablettes qui s��tend sur 4,5 km, de l�embouchure de oued El Harrach � la station de dessalement de l�eau de mer de Ruisseau, sera accessible l��t� prochain aux citoyens, sous forme de promenade. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Des ann�es durant, les Alg�rois ont emprunt� la c�te d�Alger regardant de leurs v�hicules la mer sans pouvoir y acc�der. Une grande frustration pour les uns, un sentiment de regret pour les autres, que d�observer la baie� mais de loin ! A tel point que certains endroits comme les Sablettes, sur l�autoroute � l�entr�e d�Alger, sont devenus un coin isol� regroupant malfrats et d�bauch�s. Ceci, en plus des milliers de conteneurs et d�entreprises qui ont squatt� les espaces de cette bande du littoral o� d�chets et ordures sont abondamment d�vers�s. Avec les rejets et les odeurs naus�abondes de oued El Harrach, la situation s�est encore aggrav�e au fil des ans. Dans le cadre du plan strat�gique de la wilaya d�Alger (2010-2029), dont d�ailleurs certains projets sont d�j� lanc�s et en cours de r�alisation, l�am�nagement de la baie d�Alger sera accessible progressivement aux Alg�rois. Vu que le plan strat�gique en question s��tale jusqu�en 2029, le wali d�Alger qui s�exprimait hier, lors d�une conf�rence de presse, a fait savoir que �certains projets seront profitables aux citoyens au fur et � mesure de leur livraison �. C�est le cas de la bande c�ti�re des Sablettes qui s��tend sur 4,5 km et que l��t� prochain, les Alg�rois pourront emprunter dans un d�cor et niveau de s�curit� que Mohamed Kebir Addou affirme �dignes d�une capitale�. Ce projet se fera en parall�le avec la progression de la r�habilitation de oued El Harrach par les Cor�ens. �Nous ne pouvons pas faire attendre les Alg�rois 40 mois, le temps d�achever la r�habilitation et l�am�nagement des alentours de oued El Harrach pour qu�ils puissent profiter de certains espaces. Nous avons donc pens� � livrer des ouvrages et les rendre accessibles entretemps, voire dans l�imm�diat�, a-t-il soulign�. Concernant toujours les ouvrages qui profiteront aux citoyens dans l�imm�diat, le wali d�Alger a cit� l�am�nagement en cours de la promenade de la bande c�ti�re du Lido � Bordj El Kiffan ou encore l�am�nagement du port d�El Djamila qui a �t� d�ailleurs d�j� achev�. Il est �galement question de l�am�nagement paysager des autoroutes qui se fait actuellement, � l�exemple des palmiers plant�s sur l�autoroute d�Alger, la construction de parkings comme celui qui pousse � Ch�raga d�une capacit� de 900 places, ainsi que la r�organisation du transport, � travers la construction de gares routi�res comme celle pr�vue � Bir Mourad Ra�s, mais qui pour sa part prendra du temps avant d��tre livr�e. Il s�agit, selon le wali, de �l�une des plus modernes gares routi�res dot�e de plusieurs structures avoisinantes�. L��radication des march�s parall�les et la r�appropriation des espaces publics est �galement � l�ordre du jour et poursuit son cours. Le constat des �lus APW Les �lus de l�Assembl�e populaire de la wilaya d�Alger en tourn�e d�inspection depuis ce lundi, en compagnie de Mohamed Kebir Addou � Alger au niveau de 21 communes, ont fait leur constat. Les �lus sortants, en attendant les prochaines �lections, qui ont �galement assist� hier � une exposition du plan de modernisation de la capitale, ont beaucoup insist� sur la politique du logement et l�aspect qualitatif de construction de cit�s. �Durant ces derni�res ann�es, la wilaya d�Alger a r�alis� des milliers de logements, des cit�s aux quatre coins de la capitale, mais cela reste insuffisant si un cadre de vie autour est absent. Nous pensions que les premiers responsables de la wilaya ont pris conscience de la n�cessit� de ne pas construire pour construire ! D�ailleurs, le directeur du logement de la wilaya d�Alger a r�alis� beaucoup d�avancement en ce sens et tous les projets de construction de logements qu�il a lanc�s et qui sont en cours d�ach�vement, sont tous entour�s de structures d�accompagnement, � l�exemple des �coles, des polycliniques, des aires de jeux, d�espaces verts, de centres culturels et de maisons de jeunes... La mani�re de distribuer les logements a aussi son importance, car cela risque de faire des m�contents � chaque op�ration de distribution, situation qui aboutit le plus souvent � des �meutes. Sur ce point, nous avons beaucoup insist� et le directeur du logement de la wilaya nous a pr�t� l�oreille et suit de tr�s pr�s les listes �labor�es par les walis d�l�gu�s si elles r�pondent aux crit�res exig�s ou non. D�autant plus qu�il re�oit presque quotidiennement des d�l�gations de comit�s de quartiers populaires pour d�abord apaiser la tension sociale et collaborer de pr�s avec eux, afin d��viter tout d�passement le jour de la distribution des logements sociaux�, dira une �lue APW, interrog�e sur les lieux.