L�allocation devises ou allocation touristique, voire les allocations pour soins et �tudes devraient augmenter. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - C�est ce que le gouverneur de la Banque d�Alg�rie, qui r�pondait hier aux pr�occupations des d�put�s, soulev�es la veille en s�ance pl�ni�re, laisse entendre. Selon Mohamed Laksaci, des dispositions incitatives vont �tre prises par la Banque d�Alg�rie en faveur des m�nages, dans le cadre de la r�glementation en vigueur et relativement � la convertibilit� courante du dinar. Il s�agit fondamentalement de l�ajustement du droit de change qui couvre �galement les frais de soins et d��tudes. Cela m�me si Mohamed Laksaci n�a pas pr�cis� de quelle mani�re cette allocation devise notamment sera augment�e. Rappelons que cette allocation reste plafonn�e � l��quivalent en devises de 15 000 DA annuellement (un maximum de 140 euros) pour un adulte et la moiti� pour un enfant. N�anmoins, un montant qui ne correspond pas � la conjoncture financi�re actuelle, marqu�e notamment par une balance des paiements tr�s exc�dentaire et des r�serves de changes de l�ordre de 190 milliards de dollars. Sans �tre explicite, le gouverneur de la Banque d�Alg�rie a toutefois pr�cis� que ces dispositions nouvelles entrent dans le cadre de la lutte contre le march� parall�le de la devise. Le march� informel de la devise est �ill�gal� De fait, Mohamed Laksaci a sembl� r�agir � la controverse n�e des propos r�cents du ministre de l�Int�rieur, Daho Ould-Kablia, qui semble tol�rer l�existence de ce march� parall�le �dans lequel les citoyens trouvent leur compte�. Or, le march� parall�le de la devise est un march� �non officiel�, �ill�gal� et �interdit�, selon le gouverneur de la Banque d�Alg�rie, se voulant garant de l�orthodoxie et du respect de la r�glementation qui interdit l�achat et vente de devises hors les banques et bureaux de change. �Il ne faut pas confondre entre le march� interbancaire de change et le march� parall�le des changes : le premier �tant r�glement� et soumis au contr�le de la Banque d�Alg�rie et au contr�le a posteriori des banques commerciales, le deuxi�me �tant ill�gal et interdit par la r�glementation en vigueur�, ass�nera-t-il. Et d�autant, rel�ve l�h�te de l�APN, que les transactions parall�les sont susceptibles d�encourager la fuite des capitaux et l��vasion fiscale. Le responsable de l�autorit� mon�taire rejoint ainsi le ministre des Finances qui assurait que le gouvernement �va combattre le march� informel de la devise� et que �la loi ne permet pas l�existence d�un march� parall�le de la devise�. A propos des bureaux de change... Tr�s prolixe sur les modalit�s d�ouverture et les conditions de fonctionnement des bureaux de change, conformes selon lui aux normes internationales, Mohamed Laksaci a indiqu� que sur les 40 autorisations d�livr�es par la Banque d�Alg�rie depuis 1997, certaines ont fait l�objet de retraits pour infractions de change. Toutefois, et soucieux de stimuler le d�veloppement de ce type d�interm�diation et de d�velopper la concurrence, Mohamed Laksaci a indiqu� que les marges de r�mun�ration des bureaux de change, fix�es � 1% sur les commissions, seront revues. Et cela m�me si ces bureaux sont tenus de transiger selon le cours officiel de la devise. D�autre part, le gouverneur de la Banque d�Alg�rie s�est montr� satisfait de la gestion �prudente� des r�serves de change officielles qui a permis, selon Mohamed Laksaci, d���viter toutes pertes de capital�. En ce sens, il pr�cise que ces r�serves ont �t� plac�es � 98% dans des titres souverains et titres d�agences internationales et � 2% dans des banques centrales internationales � haute notation. L�occasion pour Mohamed Laksaci de rappeler que l�Alg�rie ne poss�de pas de monnaie devise mais subit le choc de toutes fluctuations des devises. Comme l�h�te de l�APN a �voqu� qu�en mati�re de taux de change, la Banque centrale privil�gie le flottement dirig�, favorable selon lui � l�investissement et l�exportation, et �uvre pour une bonne couverture des risques de change au niveau du march� interbancaire. C. B. MOHAMED LAKSACI L�ASSURE Le billet v�tuste de 200 DA absorb� fin 2012 Le billet de 200 DA, �mis depuis 1983, sera compl�tement absorb� de la circulation avant la fin 2012 par la place bancaire, a affirm� le gouverneur de la Banque d�Alg�rie. Ainsi, la masse de billets de deux cents dinars v�tustes en circulation, transig�e � hauteur de 140 milliards de dinars depuis 1983, s�est r�duite � 15%, selon Mohamed Laksaci. Cela m�me si l�on pr�cise � la Banque d�Alg�rie que l�absorption n�implique pas, stricto sensu, le retrait d�finitif qui n�cessite un cadrage l�gal, mais uniquement que tout billet v�tuste rentrant � la Banque centrale ne sera plus redistribu�. Par ailleurs, les nouveaux moyens de paiement modernes ne suscitent pas l�engouement des Alg�riens qui pr�f�rent le cash. C�est ce que le gouverneur de la Banque d�Alg�rie constate, en indiquant que les moyens d�velopp�s depuis 2006 dont les cartes de paiement ne repr�sentent que 10%. D�autre part, le gouverneur de la Banque d�Alg�rie a indiqu� que l�enqu�te sur l�incendie du si�ge de l�h�tel des Monnaies, survenu durant la nuit du 19 au 20 ao�t 2012, se poursuit. L�occasion, pour Mohamed Laksaci, de rassurer sur la disponibilit� de la monnaie fiduciaire, des passeports biom�triques, des documents 12 S et autres documents s�curis�s dont les stocks et les �quipements de production n�ont pas �t� affect�s et dont les livraisons se d�roulent normalement.