TLEMCEN Imama, on ach�ve bien les oliviers Mais qui arr�tera donc ce massacre ? Durant la derni�re d�cennie, la commune de Mansourah a vu la plupart de ses vergers dispara�tre et m�me la v�g�tation qui prot�geait l�enceinte du minaret et de ses remparts n�est plus. Aujourd�hui, c�est au tour des oliviers de faire les frais de cette furie : de tout faire dispara�tre. Dans cette commune qui �tait un symbole d��cologie et qui constituait un v�ritable poumon d�oxyg�ne pour toute la ville de Tlemcen, on est en train d�arracher les derniers oliviers � l�entr�e de Bouhanak. La facilit� avec laquelle on prend des d�cisions fait craindre le pire. Avant de d�molir le vieux march� d�Imama, dans le cadre de la campagne d�assainissement, il fallait penser aux cons�quences de cette op�ration, qui en fait ne r�gle rien, mais pose un s�rieux probl�me � l�avenir. Les commer�ants d�log�s du vieux march� ont �t� transf�r�s dans les locaux construits, il y a plus de 10 ans et qui �taient destin�s aux jeunes dans le cadre de l�insertion des dipl�m�s (programme pr�sidentiel). Ces locaux, qui abritent le nouveau march�, ne se pr�tent pas � une telle activit�, d�une part, et d�autre part, ils sont situ�s entre une station d�essence (qui est tout le temps assi�g�e par les hallabas) et le c�libatorium de la police. Ce qui rend tout stationnement impossible et interdit � la fois. Et pour parer au plus press� et surtout pour calmer la col�re des commer�ants, les responsables n�ont pas h�sit� � d�truire un champ cultivable et d�arracher des arbres pour la r�alisation d�une aire de stationnement au profit des gens qui viennent faire leurs emplettes. Ceci a �t� un �chec total, car d�s les premiers jours de l�ouverture du nouveau march�, la circulation restait bloqu�e pendant toute la journ�e, et ce, malgr� la pr�sence de pas moins de cinq agents de police qui ont �t� mobilis�s pour r�guler la circulation. Ce qui est regrettable, c�est le silence observ� par les diff�rentes associations de protection de la nature qui n�ont pas h�sit� � d�noncer les pouvoirs publics, quand ces derniers avaient proc�d� � l�abattage d�un seul arbre au centre-ville. Imama fut un joli pueblo o� il faisait bon vivre, il y a quelques ann�es, mais depuis, aucune source ne coule, et les immenses arbres d�eucalyptus qui veillaient sur cette g�n�reuse nature ne sont plus qu�un vieux souvenir. Le b�ton est pass� par l�. M. Zenasni A�N-T�MOUCHENT Trois fantasias en un week-end Le week-end dernier, trois fantasias ont �t� organis�es dans trois communes de la wilaya de A�n- T�mouchent, � savoir A�n-El-Arba, El-Amria et Sidi Boumedi�ne. La premi�re f�te a �t� c�l�br�e dans la ville d�A�n-El-Arba, le jour m�me de la f�te du 1er Novembre. Une wa�da annuelle en hommage au saint homme du village �Sidi Med Tadjine�, dont le mausol�e est situ� en plein centre-ville. Cette f�te a drain� une grande foule venue de toutes les wilayas avoisinantes, de m�me pour les cavaliers dont le nombre a avoisin� les 200, des courses de fantasias ont �t� ex�cut�es au rythme des salves de baroud. Partout o� on allait, les citoyens de cette ville interpellaient les curieux et les visiteurs pour d�guster le plat traditionnel qu'est le couscous. Les m�mes profitaient pour prendre des photos-souvenirs sur le dos des chameaux qui �taient de la f�te. Vendredi, c'�tait � la ville d'El-Amria d'accueillir des milliers de h�tes pour sa f�te appel�e du nom du marabout Sidi El Baroudi, des centaines de cavaliers se relayaient dans des courses de chevaux au rythme des troupes de la gha�ta et du gallal. La journ�e du samedi, c��tait la ville de Sidi Boumedi�ne qui a eu l'honneur de f�ter sa waada annuelle du saint patron dont elle porte le nom. C'est la m�me ambiance que les f�tes pr�c�dentes o� le plat de couscous �tait servi � tous les visiteurs de la localit� qui jouxte deux grandes villes, Hammam-Bou- Hadjar et A�n-El-Arba. Les commer�ants de jouets, nougats et autres cacahu�tes y ont dress� leurs tentes un peu partout, une occasion pour soutirer l'argent aux m�mes. La c�l�bration de ces f�tes ancestrales traduit, si besoin est, la volont� de ces habitants de p�renniser leurs traditions et coutumes. S. B. MOSTAGANEM Retraite pour les gardes communaux Sur un effectif de 1 819 gardes communaux r�partis sur les 57 unit�s que compte la wilaya, 1 700 d�entre eux ont opt� pour la retraite proportionnelle exceptionnelle. S�agissant du reste de l�effectif, 156 gardes communaux se sont vu signer des contrats d�une dur�e d�une ann�e renouvelable jusqu�� l�accomplissement de 15 ann�es de service pour pouvoir briguer la retraite. 337 autres agents ne remplissant pas le nombre d�ann�es exig�es pour pr�tendre � la retraite ont �t� appel�s � int�grer de nouvelles fonctions comme agents de s�curit� dans des entreprises publiques � la faveur des dispositions prises dans le cadre de la dissolution de ce corps de s�curit�. A la Caisse nationale de retraite de wilaya, 51 dossiers sont en cours de traitement pour b�n�ficier de cette nouvelle mesure tandis que 104 autres sont en �tude au niveau du minist�re de l�Int�rieur pour pr�tendre � ce nouveau dispositif. A. B. Le cin�aste Abderrahmane Mostefa agress� Au moment o� la ville de Mostaganem s�appr�tait � accueillir ses h�tes qui devront participer au premier Festival du film documentaire, le cin�aste Abderrahmane Mostefa, qui devrait conduire une d�l�gation de cin�astes pour une visite du p�le culturel du Fort de l�est, se fait agresser � coups de couteau par un truand qui lui a d�rob� son mat�riel audiovisuel. Cette agression, la seconde du genre, a n�cessit� une hospitalisation urgente du cin�aste, avec des points de suture sur les plaies sur plusieurs parties du corps, alors que ses jours ne sont pas en danger, a indiqu� son coll�gue Daoudi Othmane. Signalons que l�agresseur a �t� arr�t� 24 heures apr�s son identification par les services de s�curit�. Notons, enfin, que le cin�aste Abderrahmane est l�auteur de plusieurs films documentaires sur la torture, notamment Les Caves de la mort et son dernier film en cours de production Le Camp de torture de la dzira-A�n- Sefra. B. Henine �ORAN-EXPOS� AURA LIEU � PARTIR DU 5 NOVEMBRE �Une occasion d��change d�exp�riences et d�opportunit� de partenariat� Plac� sous le haut patronage du minist�re de l�Habitat et de l�Urbanisme, la troisi�me �dition du Salon international de la construction, des travaux publics et de l�hydraulique Oran-Expos aura lieu du 5 au 8 novembre au niveau du Centre des conventions d�Oran. Organis�e pour la premi�re fois dans la capitale de l�ouest du pays par l�agence de communication GM Events en partenariat avec la Chambre de commerce et d�industrie fran�aise de Marseille- Provence, cette �dition regroupera 70 participants dont 27 �trangers en provenance de France et d�Egypte. Lors d�un point de presse organis� hier samedi, le commissaire du Salon a qualifi� cette rencontre de premier plan d�di�e exclusivement aux professionnels des trois secteurs vitaux de l��conomie nationale. L�occasion pour les participants d��changer leurs exp�riences et d��tablir des opportunit�s de partenariat. Au programme de ces quatre jours d�di�s � la construction, aux travaux publics et � l�hydraulique, auront lieux des expositions, des espaces consacr�s � l�architecture ainsi qu�� la d�coration. Il sera �galement question d�ateliers de groupe qui enrichiront cette troisi�me �dition. Amel Bentolba MASCARA G�chis � �Sous-la-Place� Au centre-ville de Mascara, se trouve la place Emir-Abdelkader commun�ment appel�e depuis des g�n�rations �Sous-la-Place�. Elle �tait jadis le lieu o� les Mascar�ens se retrouvaient et d�ambulaient. Que n�a-t-elle pas connu comme transformations, et ce, depuis des d�cennies ! La derni�re en date remonte au premier semestre de 2012. Deux entreprises sont pass�es pas l�. R�sultat : des malfa�ons sont d�j� apparues, ce qui a scandalis� les citoyens jaloux de leur �Sousla- Place�. Des travaux ont �t� r�ceptionn�s et l�inauguration de ce qui fut par le pass� le fleuron de la ville a eu lieu le 5 juillet dernier. Hier, on �tait encore surpris que soient encore engag�s des travaux de pose de nouvelles plinthes en fa�ence sur une partie du mur de cl�ture.