Apr�s l�ouverture, dimanche � Alger, de cinq locaux am�nag�s pour les besoins de la campagne �lectorale, le pr�sident du Front El Moustakbal, Abdelaziz Bela�d, a anim� une conf�rence de presse hier au si�ge du parti, sis au 33, coop�rative El Boust�ne, Jolie-Vue, Kouba. Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - �La d�ception d�apr�s - les l�gislatives de mai 2012 n�est pas venue � bout de nos militants �, a affirm� M. Bela�d dont le parti a pu pr�senter des candidats dans 45 wilayas, ce qui le place au 6e rang du point de vue du nombre de listes pr�sent�es. �Malgr� le peu de temps entre les deux �ch�ances, plut�t insuffisant pour dissiper les doutes de tous, nos militants ont retrouv� leur enthousiasme et nous nous sommes pr�sent�s aux �lections avec 34 listes pour les Assembl�es populaires de wilaya et 394 pour les Assembl�es populaires communales�, a-t-il pr�cis�. La campagne �lectorale n�a toujours pas commenc�, selon M. Bela�d, faute de salles. �Les commissions de surveillance des �lections locales ne sont pas encore install�es dans beaucoup de wilayas et de communes. De fait, le tirage au sort pour l�octroi des salles et autres locaux pour l�organisation des meetings n�a toujours pas eu lieu. Certaines communes n�ont m�me pas pr�vu des tableaux d�affichage �, explique-t-il. Ainsi, les instances du Front El Moustakbal n�ont pas encore arr�t� le programme de la campagne. M. Bela�d a, n�anmoins, d�nonc� le deux poids deux mesures de l�administration qu�il accuse de favoriser des formations politiques au d�triment d�autres : �Certains partis ont d�pos� leurs listes apr�s l�expiration des d�lais. Or, nous, au Front El Moustakbal, nous devons recourir � la justice pour ��sauver�� des listes.� Le pr�sident de ce jeune parti a conclu ce chapitre des �lections locales en disant que, �dans l��tat actuel des choses, le peuple n�exerce pas sa souverainet� � travers les assembl�es �lues, et ce, vu les pr�rogatives r�duites des P/APC et des P/APW comparativement aux walis et aux chefs de da�ra qui sont les d�tenteurs r�els du pouvoir�. Sur un autre plan, M. Bela�d a critiqu� le mutisme observ� par la diplomatie alg�rienne dans un contexte r�gional marqu� par l�instabilit� : �Il est inconcevable que les Alg�riens s�informent sur les positions de leur pays � travers les cha�nes �trang�res.� Et d�inviter les autorit�s politiques � prendre des positions tranch�es vis-�-vis de la France qui continue, selon ses dires, � nous consid�rer comme des vassaux : �Il faut que les Fran�ais comprennent qu�ils doivent nous traiter d��gal � �gal.�