AFFAIRE DES FAUX CACHETS ET DOCUMENTS D�COUVERTS � ANNABA Mandat de d�p�t contre trois mis en cause Les trois mis en cause dans l�affaire des faux cachets et griffes ayant servi � l��tablissement de faux documents, attribu�s � la pr�sidence de la R�publique, � certains minist�res de souverainet� ainsi qu�� des administrations nationales et autres services de l�Etat, ont �t� plac�s, hier mardi, sous mandat de d�p�t par le magistrat instructeur pr�s le tribunal d�Annaba. Aid�s de quatre autres faussaires en fuite et activement recherch�s, ces trois individus, dont une femme, g�rante d�un salon de coiffure pour dames, ont ni� l�ensemble des accusations qui leur sont port�es, alors que les enqu�teurs de la Gendarmerie nationale avaient, lors des perquisitions effectu�es dans les domiciles et les lieux de travail des mis en cause, d�couvert les preuves du d�lit (cachets, imprim�s vierges et autre mat�riel informatiques dont des scanners), servant � la falsification. Mais � leur audition, ceux qui ont b�n�fici� de documents falsifi�s les ont accabl�s. Ils ont maintenu les d�clarations faites aux gendarmes lors de l�enqu�te men�e, suite � la d�couverte il y a quelques jours de cette grave affaire. Ils ont affirm� avoir eu recours � ce genre de documents contre de rondelettes sommes d�argent pour r�gler des questions urgentes et primordiales, selon leurs dires. Ils ont pr�cis� que les faussaires leur ont affirm� qu�il s�agissait de documents acquis aupr�s de connaissances haut plac�es. Sauf que le recours aux faux documents pour d�crocher un poste de travail, �chapper au service national ou les utiliser dans un quelconque dossier administratif constitue un d�lit puni par la loi. Avant d�avoir recours � ce genre de documents falsifi�s, ils ne se sont pas souci�s des cons�quences que peut induire ce genre de transaction, m�me s�ils regrettent aujourd�hui leur geste. Le pr�judice ainsi subi par les institutions et les services de l�Etat est �norme. A. Bouacha EL TARF Une journ�e de sensibilisation aux dangers du gaz naturel La Soci�t� de distribution d��lectricit� et de gaz de l�Est (SDE) a organis�, hier matin, une journ�e de sensibilisation sur les dangers du gaz naturel au b�n�fice des �tudiants de l�Universit� d�El Tarf. �Cette journ�e est le pr�lude � une campagne nationale qui s��talera jusqu�au mois de mars 2013, et touchera tous les pans de la soci�t�. C�est donc la premi�re journ�e qui est abrit�e par l�universit� dans ce grand amphi�, a indiqu� la charg�e de communication de la SDE. Et d�ajouter : �Nous voulons inculquer aux �tudiants, la culture de la pr�vention et tout ce qu�il faut conna�tre sur les dangers du gaz naturel afin de diminuer le nombre d�accidents � cause, justement, de cette source indispensable d��nergie.� De son c�t�, le chef du d�partement du gaz naturel au niveau de la SDE, Larfi Noureddine, r�v�lera que �pour la wilaya d�El Tarf, ce sont 18 500 familles qui sont raccord�es au gaz naturel � travers 10 communes pour une capacit� de 33 000 foyers, ce qui repr�sente un taux de p�n�tration de 54 %. Le programme de g�n�ralisation de cette �nergie pour la p�riode 2010-2014 pr�voit le raccordement de 38 000 nouveaux abonn�s et la r�alisation de 19 DP (postes de distribution publique�. Concernant le bilan des morts par asphyxie � cause des �manations du gaz naturel, le charg� de communication de la Protection civile signalera qu��au niveau national, nous avons enregistr� 1 244 interventions pour sauver des personnes d�une mort certaine � cause du gaz naturel. Nous avons malheureusement enregistr� durant la m�me ann�e le d�c�s de 187 personnes. Pour l�ann�e en cours, et jusqu�� la fin octobre, nous avons enregistr� le d�c�s de 151 personnes, une baisse par rapport � l�ann�e �coul�e. Pour la wilaya d�El Tarf, nous n�avons eu que 5 cas d�intervention et aucun d�c�s, et ce, jusqu�� ce jour�. Enfin, signalons que le grand amphi de l�Universit� a enregistr� une affluence record d��tudiants particuli�rement, les �tudiantes, qui sont futures �pouses et m�res de famille. Daoud Allam Les habitants de S�mati 01 crient leur d�sarroi Les 42 b�n�ficiaires de l�aide � l�habitat rural de l�agglom�ration S�mati 01 ne savent plus quoi faire pour r�soudre leurs probl�mes de malvie et de bureaucratie. En effet, ils sont confront�s depuis plus d�une ann�e (d�but 2011) aux tracasseries de l�administration, et ce, pour l�obtention de l�acte de propri�t� du terrain sur lequel sont �rig�es leurs maisons alors qu�ils ont pay� rubis sur l�ongle les services des Domaines. �C�est au niveau de la conservation fonci�re que nos dossiers n�avancent pas. Nous ne comprenons pas la posture du directeur � vouloir co�te que co�te nous bloquer dans nos d�marches d�obtenir les actes�, ont martel� les repr�sentants des 42 b�n�ficiaires de l�habitat rural. Aussi, l�agglom�ration, qui est situ�e � la sortie sud de la ville d�El Tarf, est d�pourvue d��lectricit�, d��clairage public et de r�seau d�assainissement. �Nous vivons un v�ritable calvaire, et ce, nonobstant nos multiples dol�ances adress�es aux autorit�s concern�es.� Ainsi est la gal�re du citoyen lambda qui ne trouve gu�re d�interlocuteur valable et s�rieux pour lui venir en aide et prendre en charge ses l�gitimes revendications. D. A. 450 �tudiants cherchent h�bergement d�sesp�r�ment Ils sont exactement 450 nouveaux �tudiants qui sont confront�s depuis la rentr�e universitaire au probl�me d�h�bergement. Et pour cause, le projet de 2 000 places p�dagogiques et d�une r�sidence de 1 000 lits pour gar�ons n�est pas encore achev� par les entreprises contractantes avec le ma�tre de l�ouvrage, � savoir la Direction du logement et des �quipements publics (Dlep). Un projet qui, malheureusement, tra�ne depuis 2006. De fait, les responsables de la Direction des �uvres universitaires (Dou) sont confront�s � un probl�me inextricable d�s lors que les cours ont d�j� commenc�, il y a deux semaines, et que certains �tudiants ne r�sident pas dans la wilaya d�El Tarf. Wali et directeur de la Dlep sont sur le qui-vive quasiment, chaque jour, pour au moins l�ach�vement de deux blocs de la nouvelle cit� 1 000 lits pour gar�ons, au cours de ce mois. Il est � signaler, par ailleurs, que pour cette rentr�e universitaire, ce sont 2 200 nouveaux �tudiants qui rejoignent pour la premi�re fois les bancs des instituts. Cependant, les responsables du Dou n�ont pas trouv� de difficult�s notables pour r�soudre le probl�me de l�h�bergement des �tudiantes au niveau de la r�sidence 2 000 lits, sise dans la ville d�El Tarf. Reste que cette situation intenable a mis les responsables de l�universit� d�El Tarf dans une situation peu confortable o� chaque jour ils sont assaillis par les dol�ances et les r�clamations d��tudiants au bord de la crise de nerfs. D. A. Arrestation de deux personnes en flagrant d�lit de vol d�un veau Les �l�ments de la police judiciaire, relevant de la S�ret� de la da�ra de Dr�an, ont arr�t�, hier, deux personnes en flagrant d�lit de vol de b�tail suite � des informations �manant de citoyens. En effet, au cours d�un barrage fixe de la PJ, deux personnes ont �t� appr�hend�es. Ces derni�res transportaient dans une voiture de marque Hyundai Accent un veau vol� d�une ferme situ�e dans la commune de Berrihane. Pr�sent�s devant le procureur de la R�publique de Dr�an dans la m�me journ�e, les deux individus, des r�cidivistes connus par les services de s�curit� pour le vol de b�tail, ont �t� �crou�s pour les accusations de vol de b�tail et utilisation illicite d�un v�hicule. D. A. Distribution de 47 logements du FNPOS C�est au cours d�une c�r�monie sympathique que les autorit�s locales ont proc�d�, hier matin, � la salle de la maison de jeunes Betchine, � la distribution des cl�s de 47 logements promotionnels � caract�re social, relevant du Fonds national de p�r�quation des �uvres sociales (FNPOS) � leurs b�n�ficiaires. Il est � noter que les 47 logements sont achev�s � 100% et font partie d�un projet de 60 logements situ�s dans la localit� d�El M�ridima, dans la commune d�El Kala. Intervenant lors de cette c�r�monie, un directeur central du FNPOS, Tabal Hocine d�p�ch� par sa tutelle, dira que �le Fonds octroie des aides pour l�achat ou pour l�auto-construction d�un logement. Nous sommes pr�sents � travers toutes les wilayas du pays. En ce qui concerne la wilaya d�El Tarf, nous avons un programme de 260 logements, dont 60 dans la commune d�El Kala, 100 � Dr�an, qui seront livr�s au mois d�octobre 2013, et 100 autres unit�s dans la commune d�El Tarf, dont les travaux seront lanc�s incessamment�. Reste que les 260 logements font partie d�un programme datant de 2008 et qui accuse un grand retard. D�cid�ment, en mati�re de logements tous types confondus, la wilaya est mal lotie. D. A. MILA Les axes routiers de l�est et du sud paralys�s Pour la deuxi�me journ�e de suite, lundi et mardi, les axes menant vers ou venant de Constantine et Chelghoum La�d ont �t� ferm�s � la circulation au niveau des intersections d�A�ne Tine et Ouled El Kaim par des jeunes. Les contestataires d�noncent le laisser-faire des transporteurs quant aux tarifs appliqu�s sur les itin�raires Sidi Khelifa-Mila, A�ne Tine-Mila et Azzaba Lotfi-Mila, qui ne cessent d�augmenter, dit-on, selon le bon vouloir des transporteurs, sans que l�autorit� de tutelle intervienne pour y mettre un terme. Les �meutiers, en majorit� des jeunes lyc�ens et des �tudiants, refusent d�accepter le fait accompli. Ainsi donc, en ce deuxi�me jour de col�re, les contestataires ont d�cid� de fermer tous les acc�s Est du chef-lieu de la wilaya de Mila, paralysant, du coup, le trafic entre Mila et Constantine, mais aussi entre le chef-lieu de wilaya et les agglom�rations du sud, � savoir Chelghoum La�d, Oued Athmania, T�l�ghma, cr�ant des embouteillages monstres sur la RN 5 A qui dessert le port de Djendjen (Jijel) et Alger et les Hauts-Plateaux de l�Est, bloquant des centaines de camions transporteurs de v�hicules qui font la navette entre le port et les autres r�gions du pays, mais aussi ceux assurant le transport d�autres marchandises. Les autorit�s ont promis aux jeunes de mettre � leur disposition, � partir d�aujourd�hui, deux bus appartenant � la nouvelle r�gie des transports de la wilaya et qui devraient desservir leurs agglom�rations et le chef-lieu de wilaya. A. M�ha�moud GUELMA La bande qui s�vissait au boulevard du Volontariat neutralis�e Le ph�nom�ne des bandes violentes de jeunes d�linquants, observ� ces derniers mois dans certains endroits, fait tache d'huile � Guelma. Si le boulevard du Volontariat et la grande gare routi�re demeurent les endroits les plus expos�s, les �quipes sp�cialis�es redoutent que le ph�nom�ne touche les endroits les moins fr�quent�s. Selon le bilan des services de s�curit�, la ville de Guelma a �t�, ces derniers temps, le th��tre de plusieurs agressions � l�arme blanche, suivies de vols. Consid�r� comme un fl�au naissant l� o� se concentrent l'habitat social et les populations, le banditisme gagne � pr�sent d�autres quartiers de la ville. Quelques exemples illustrent la recrudescence des actes de violence, en d�pit des efforts consid�rables consentis par les services de s�curit�. Ainsi, les �l�ments de la section de recherche de la Gendarmerie nationale de Guelma ont r�ussi cette semaine � mettre hors d��tat de nuire une bande de cinq malfaiteurs dont l��ge ne d�passe pas 25 ans, sp�cialis�e dans les agressions et les vols � la tire. Ces individus qui s�vissent dans le grand march� des fruits et l�gumes du boulevard du Volontariat ont sem� la terreur, notamment chez la gent f�minine. Au cours de cette op�ration, les gendarmes ont saisi plusieurs t�l�phones portables, des sacs � main, des portemonnaies et une importante somme d�argent, ainsi qu�un lot de boissons alcoolis�es, le tout �tait dissimul� dans une Peugeot 206. Les pr�venus ont �t� pr�sent�s au magistrat instructeur pr�s le tribunal de Guelma qui a ordonn� la mise en d�tention provisoire de trois d�entre eux, les autres ont �t� plac�s sous contr�le judiciaire en attendant les r�sultats de l�enqu�te.