Le pr�sident de la FAF s�invite dans le d�bat sur l�arbitrage. Cela s�est pass� lors d�une r�union improvis�e, dimanche, avec les arbitres d��lite en pr�sence du pr�sident de la CFA, Bela�d Lacarne. Au menu, des rappels et des instructions de la part du pr�sident de la f�d�ration, Mohamed Raouraoua. Ce dernier, certainement pr�occup� par la mont�e de la violence, dans laquelle la responsabilit� des arbitres est av�r�e, a menac� les arbitres fautifs de sanctions �plus s�v�res�. Raouraoua a, sur la lanc�e, instruit la structure f�d�rale d�arbitrage de �s�vir contre toute insuffisance ou manquement au devoir de chacun�, a indiqu� un communiqu� de l'instance footballistique nationale. La mise en demeure du pr�sident de la FAF, qui a rappel� aux arbitres leur devoir et en particulier l�obligation de respecter strictement l�application des lois du jeu ainsi que l�ensemble des r�glements r�gissant le football professionnel, s�inscrit en droite ligne de la mont�e au cr�neau des pr�sidents de club qui ont d�nonc� les �fautes � r�p�tition � commises par les directeurs de jeu et leurs assistants au cours du premier tiers du championnat. Mohamed Raouraoua a pris note mais n�a pas manqu�, selon les termes du communiqu� de la FAF, rendu public hier, d��mettre des reproches � l�adresse des dirigeants des clubs et de leurs joueurs pour expliquer la mauvaise passe des arbitres durant ce d�but de saison. Aussi, �les arbitres sont soumis comme dans le pass� � des sanctions qui deviendront plus s�v�res � l�avenir en cas de manquement. Les dirigeants des clubs et les joueurs sont appel�s � leur tour au strict respect des r�glements et notamment celui du fair-play et de l��thique et il en sera de m�me pour cette cat�gorie d�acteurs du football � qui s�appliqueront des sanctions s�v�res en cas de manquement�, lit-on dans le communiqu�. Les contestations des joueurs (d�sormais sanctionn�es financi�rement sauf celles dites contestations v�h�mentes assorties d�une suspension automatique en plus de l�amende) sur le terrain et le regroupement autour de l'arbitre mais �galement les d�clarations publiques des dirigeants et des joueurs envers ces situations arbitrales sont appel�es � dispara�tre au risque de voir leurs auteurs s�v�rement sanctionn�s. Les incidents de B�char donnent l�alerte Une telle lev�e de boucliers de la part du premier responsable de la FAF intervient dix jours apr�s les incidents survenus � B�char, � l�occasion du match JSS-USMH arr�t� par l�arbitre international Abid-Charef pour �insuffisance de s�curit�. Ce jour, les deux galeries s��changeaient les jets de projectiles, poussant le referee constantinois � mettre fin aux d�bats. Trois jours plus tard, la CD de la LFP avait s�v�rement puni le club de la Saoura, accus� d��tre le principal responsable de ces incidents sans que le club de la capitale ne soit �pargn�. Depuis, des troubles ont eu lieu � travers les quartiers de B�char pour d�noncer la �hogra�. La LFP a finalement d�cid� d�all�ger la sanction du club b�chari non sans porter l�affaire devant la structure f�d�rale. On croit savoir, en effet, que le recours formul� par la direction de la JSS a apport� des preuves formelles concernant la responsabilit� des fans harrachis dans les incidents. Mieux, ledit recours a mis l�accent sur la responsabilit� de l�arbitre de la rencontre, Abid-Charef qui aurait r�dig� son rapport sous les injonctions de certains dirigeants de l�USMH et de leurs fans pr�sents dans les vestiaires plusieurs heures apr�s l�arr�t de la partie. Il semble bien que cet arbitre, qui a offici� la finale de la Coupe d�Alg�rie 2011-2012 (ESS-CRB), passera quelques mois au �frigo�. Enfin, le pr�sident de la FAF, Mohamed Raouraoua, a saisi l'occasion de sa r�union avec les arbitres pour �rappeler au public, le respect des r�gles �l�mentaires de fair-play�, informant l�ensemble des supporters que �tout manquement sera s�v�rement sanctionn� notamment par le huis clos�, pr�cise le communiqu� de la FAF. Le nombre des matches � huis clos a connu une hausse sensible lors des derni�res saisons en Alg�rie, notent les observateurs, poussant plusieurs responsables de club � appeler � la �lev�e de cette sanction� et r�fl�chir � une autre mesure �ne portant pas pr�judice au spectacle� pour combattre la violence dans les stades.