Mohamed Raouraoua trace sa feuille de route. Avant de quitter officiellement ses fonctions � la t�te de la FAF, � la fin du mois de f�vrier 2013, il s�assure des derniers d�tails organisationnels. Mardi, lors de la r�union du bureau f�d�ral de la F�d�ration alg�rienne de football, l�avant-derni�re de cette ann�e 2012 (la derni�re est programm�e pour le 29 d�cembre prochain), le patron du football national, �galement membre des ex�cutifs de la CAF et de la Fifa, qui avait �voqu� son d�part de la pr�sidence de la f�d�ration pour mars 2013, a annonc� les �tapes du processus de renouvellement de l�instance dirigeante du football national. D�abord une assembl�e g�n�rale ordinaire devant laquelle, Mohamed Raouraoua devra pr�senter son bilan consolid� (2009- 2012), ensuite l�installation le jour m�me (jeudi 21 f�vrier 2013) d�une �commission �lectorale subdivis�e en commission de candidatures et commission d�appel, pour organiser l�assembl�e g�n�rale �lective pour le prochain mandat de la f�d�ration 2013 /2017�, selon les termes du compte-rendu de la r�union du BF rendu public hier. Ce dernier, qui souligne que la p�riode de d�p�t de candidatures s��talera du 2 d�cembre au 17 f�vrier 2013, ne pr�cise pas la date du d�roulement de l�AG �lective de la FAF. Il se contentera de d�clarer que �le dossier de toute candidature dans le cadre du scrutin de liste devra �tre conforme aux dispositions des statuts de la FAF en vigueur�. Des informations ont fait �tat, hier, d�une possible convocation de l�AGE quinze jours apr�s la tenue de l�AGO, chose qui n�a pu �tre confirm�e aupr�s des responsables de la FAF. Le difficile passage de t�moin Au-del� de ces consid�rations calendaires qui restent d�importance, il est encore des successions pas �videntes � assurer. Pour nombre de raisons, celle de Mohamed Raouraoua � la FAF est class�e mission difficile pour ne pas dire impossible. De l�avis de tous les observateurs, malgr� quelques poches de r�sistance, le passage (retour) de l�ancien DG de l�Anep � la t�te de la FAF a r�volutionn� le palais de D�ly-Brahim. A travers les r�sultats obtenus par l�EN A mais pas seulement. Outre une tr�sorerie abondamment renflou�e, ce qui n�est pas une nouveaut� tant Raouraoua avait r�ussi � donner un certain �quilibre aux finances de la f�d�ration lors de son premier passage (2001-2005), de nombreux chantiers ont �t� r�alis�s sous le r�gne de celui gr�ce � qui le professionnalisme du championnat aura �t� possible. Reste que l��uvre de reconstruction entreprise depuis mars 2009 a du plomb dans les ailes. L�absence de statuts particuliers pour les entra�neurs et les arbitres, la concr�tisation des programmes de formation, la relance du football f�minin et du Futsal et d�autres chantiers ont �t� les points noirs dans un bilan globalement positif. Cette �performance � semble tuer la concurrence jusqu�� entendre des voix de fond, et celles plus stridentes, appelant � la reconduction de Mohamed Raouraoua � la pr�sidence de la f�d�ration pour non pas un troisi�me mandat, mais pour un mandat � vie. En l��tat actuel des choses, il n�est pas �vident de trouver ce personnel capable de diriger, m�me � distance, une structure qui accapare les regards et attise les convoitises. Faut-il rappeler l�interm�de Haddadj Abdelhamid (2005-2009) marqu� par, outre la �capitulation� de toutes nos �quipes nationales sur la sc�ne continentale, une situation financi�re d�sastreuse de la f�d�ration ? Si cette option de reconduction est envisageable, parce que d�utilit� publique, la recomposition du personnel si�geant au sein du bureau f�d�ral est une n�cessit� vitale. Apr�s la d�mission de la moiti� du bureau qu�il avait choisi en mars 2003 (Dr Zerguini, Fergani, Sadi) et la mise en examen d�un autre membre (Brahim Djezzar), le pr�sident de la FAF a d� s�appuyer sur le seul Mohamed Boukaroum, sans oublier de solliciter l�aide de ses amis Mohamed Khela�fia et Mohamed M�cherara (qui ne sont pas membres �lus), pour assurer un bon fonctionnement � cette structure. Cette situation, ajout�e aux charges et responsabilit�s qu�il assume sur les plans r�gional, zonal, continental et international, aura exasp�r� Raouraoua qui exprimait son d�sir de prendre du recul par rapport � la gestion de la FAF. D�ici mars prochain, des zones d�ombre seront �clair�es. Par rapport aux intentions des uns et des autres mais surtout � la volont� de changement exprim�e aussi bien par la base que par les diff�rents cercles d�cisionnels de la chose footballistique.