M�me si elle est persuad�e que les tares et les pratiques d�loyales qui ont pr�valu lors des �lections l�gislatives du mois de mai dernier persistent toujours, la secr�taire g�n�rale du PT veut faire de la participation de son parti aux �lections locales du 29 novembre prochain un moment pour organiser la r�sistance et la mobilisation des citoyens contre les multiples d�fis g�ostrat�giques et les menaces ext�rieures qui p�sent sur l�Alg�rie. Un sacerdoce que la patronne du Parti des travailleurs veut assumer et dont elle a esquiss� les contours lors du meeting �lectoral organis� dans la matin�e de jeudi dernier � la Maison de la culture de Tizi-Ouzou, d�taillant les enjeux qui, d�apr�s elle, vont au-del� d�un simple scrutin pour l��lection des assembl�es locales. Dans son discours aux accents patriotiques et souverainistes habituels, sur la situation socio�conomique du pays, l�oratrice puisera dans l�actualit� nationale, r�gionale et sous-r�gionale suffisamment de faits et de d�tails pour alimenter l�inqui�tude des citoyens et sensibiliser ces derniers contre les p�rils qui p�sent sur notre pays qui, selon Louisa Hanoune, reste toujours une cible potentielle de la d�stabilisation par les puissances capitalistes et imp�rialistes occidentales. A leur t�te, les Etats-Unis, une puissance qui, d�apr�s la leader du parti trotskiste, persiste dans sa strat�gie de mise en �uvre du G.M.O (Grand Moyen Orient) et qui veut impliquer l�Alg�rie et son arm�e dans la guerre qui se pr�pare dans la r�gion du Sahel. �Les Am�ricains veulent confier � l�arm�e alg�rienne un r�le de sous-traitant au profit de leur arm�e, dans la guerre qui se pr�pare au Sahel�, ironisera Louisa Hanoune qui, tout en saluant la position de refus du gouvernement alg�rien de s�impliquer dans ladite guerre, n�a pas manqu� d�alerter sur les pressions intol�rables qui s�exercent sur le m�me gouvernement de la part des m�mes puissances. Pour autant qu�elle tire une fiert� du fait que l�Alg�rie constitue �une exception� dans un ensemble r�gional et sous-r�gional en bute � la d�stabilisation et au changement par la force, les craintes de la passionaria du PT ne sont pas tout � fait dissip�es : �La fragilit� du front int�rieur constitue une carte de pression entre les mains de ces m�mes puissances�, avertira celle qui a longuement soutenu les promesses de r�formes pr�n�es par Bouteflika et qui se dit convaincue que notre pays est toujours dans l��il du cyclone et peut, � tout moment, faire l�objet des plans de d�stabilisation et du chaos qui ont cibl� la Libye et qui ciblent encore la Syrie et la r�gion du Sahel. �L�Union europ�enne, les Etats-Unis, via des ONG comme la NDI, d�tiennent les preuves sur la fraude �lectorale qui a pr�valu lors des derni�res �lections l�gislatives�, affirmera la secr�taire g�n�rale du Parti des travailleurs persuad�e que l�Alg�rie se met, ainsi, dans une position de vuln�rabilit� face � ces puissances �trang�res et des tenants de la finance et du capitalisme international qui profitent de cette situation pour tirer le maximum de profit des ressources financi�res de l�Alg�rie. Preuve, en est, selon l�oratrice, le ballet diplomatique de nombreux responsables europ�ens, se soldant par la signature de contrats juteux qui, malheureusement, ne profiteront pas aux peuples europ�ens, selon Hanoune qui cite l�exemple du Premier ministre italien dont la visite s�est termin�e par la signature de huit contrats et qui s�est dit, en outre, oppos�e � la solidarit� affich�e par notre pays � l��gard du FMI qui a b�n�fici� d�un pr�t de 5 milliards de dollars. A contrario, l�oratrice d�nonce les restrictions op�r�es dans le budget allou� � des secteurs n�vralgiques comme l��ducation et la sant�, dans le cadre de la derni�re loi des finances vot�e par le Parlement. Des restrictions qui cachent mal la mise en �uvre �d�une politique r�gressive sur le plan social et un plan de rigueur �conomique d�guis�, se plaint-elle. Parlant des prochaines �lections locales, Hanoune a longuement d�fendu le principe du renforcement des collectivit�s locales en moyens financiers et logistiques. Elle pr�conisera la mise en �uvre d�un train de mesures qui permettraient d�aider les APC en difficult� et la mise en place d�un fonds de p�r�quation fiscale au profit de toutes les communes. Cela permettra, argumentera-t-elle, le renforcement des capacit�s d�intervention des collectivit�s locales pour la mise en place de services publics diversifi�s et de qualit� au profit des citoyens. Exposant sa vision sur le r�le et la responsabilit� sociale et politique du maire, la premi�re responsable du PT qui d�nonce la primaut� accord�e par le nouveau code communal � l�administration au d�triment du P/APC, d�pouill� de la plupart de ses pr�rogatives, promet de consacrer son �nergie militante pour l�instauration d�un code qui consacre un �quilibre de pr�rogatives entre l��lu local et le wali.