TLEMCEN Affrontement entre la population de Zelboun et B�ni Mester Ce qui n��tait au d�but qu�une simple revendication de la population de Zelboun est en train de prendre une tournure qui peut avoir des cons�quences directes sur les �lections du 29 novembre prochain. Suite aux intemp�ries qui ont fait d��normes d�g�ts dans la wilaya de Tlemcen, le village de Zelboun, � l�instar des autres localit�s rurales, s�est retrouv� isol�. L�unique pont qui donne acc�s au village a �t� d�truit par les inondations, et la population a d�cid� de manifester sa col�re en marchant sur le chef-lieu de la commune de B�ni Mester. Selon des t�moignages, il y a eu affrontement entre les habitants de Zelboun et de B�ni Mester ; ces derniers se sont oppos�s aux manifestants qui voulaient br�ler le si�ge de la commune. Il y a eu m�me quelques bless�s, et il a fallu l�intervention de la gendarmerie pour s�parer les deux camps. Au troisi�me jour de ces manifestations, la tension persistait et les habitants de Zelboun ont brandi une autre revendication : ils ne veulent plus faire partie de la commune de B�ni Mester et r�clament une nouvelle commune pour Zelboun... Ce diff�rend existe depuis fort longtemps et pour l�instant, on ne voit pas comment ce conflit va se terminer si les autorit�s ne prennent pas cette menace au s�rieux. A Zelboun, c�est toujours un sentiment de frustration et d�injustice qui est exprim�, notamment par les jeunes. Le village d�A�n Douz, faisant partie de cette m�me commune, n�est pas, lui aussi, �pargn� par les cons�quences du mauvais temps, ses habitants vivent dans l�obscurit� totale et les chiens errants sont une vraie menace en cette p�riode hivernale pour les �coliers qui font de longs chemins � pied. Tout le monde aura remarqu� pendant ces derni�res intemp�ries l�absence totale sur le terrain des �lus et de certains responsables. Il faut tout de m�me rendre hommage aux services de s�curit� et � la Protection civile qui ont fait un travail colossal pour r�pondre aux nombreux appels de d�tresse. M. Zenasni SIDI-BEL-ABB�S Les taxis urbains demandent 20 DA d�augmentation par course Dans un communiqu� remis � la Maison de la presse, le Syndicat national des taxis et transports urbains demandent 20 DA d�augmentation par course. D�apr�s leur demande, la course passerait de 40 DA � 60 DA. Les taxieurs qui d�clarent ne pas avoir vu de hausse du co�t de leur course depuis 2005 malgr� leur demande formul�e officiellement � la Direction des transports en 2009, rest�e sans suite. Les signataires �voquent ce qu�ils appellent �leur p�nalisation� vu la distance des trajets qu�ils effectuent pour empocher 40 DA , une somme qu�ils qualifient de d�risoire par rapport au co�t de la pi�ce d�tach�e. Cette demande n�est pas la premi�re du genre, car les chauffeurs de taxis urbains se sont, � maintes reprises manifest�s par des actions (gr�ves, sit-in etc.) pour faire fl�chir la direction du transport qui jusque-l� est rest�e impassible � leurs dol�ances. Les usagers des taxis urbains de leur c�t�, s�insurgent contre une telle augmentation arguant du fait que le taxi � la course ne l�est que de nom car en r�alit�, il fonctionne comme un taxi collectif o� sont entass�s tr�s souvent quatre clients pour des destinations diff�rentes r�alisant ainsi de belles recettes. Ces derniers doivent supporter tous les d�sagr�ments en mati�re de temps induit par les d�tours que les chauffeurs de taxi font pour embarquer le plus de clients sur leur route au d�triment de ceux qui sont press�s pour rejoindre leur domicile ou leur lieu de travail. Les usagers de taxi, disent cautionner peut-�tre une telle demande avec une condition, celle d��tre seuls � bord pour rejoindre leur destination comme dans le pass� o� le chauffeur n�avait pas droit � la double course. A. M. Le tramway d�Oran roulera le 1er mai Faut-il y voir un symbole ou une simple co�ncidence dans l�annonce de la mise en service commerciale du tramway d�Oran pour le 1er mai 2013 ? Quoi qu�il en soit, c�est bien cette date qui a �t� annonc�e � la presse lors de la �ni�me visite du ministre des Transports Amar Tou, qui a emprunt� hier matin, � Oran, le tramway sur une partie de la ligne A, longue de 18 km. C�est d�ailleurs cette premi�re ligne, dont le d�part est fait � partir du centre de d�p�t de Sidi Ma�rouf, avec 32 stations en passant par celle de l�Universit� de l�USTO, de la place du 1er-Novembre pour finir au terminus d�Es Senia, qui sera exploit�e en premier en attendant les autres extensions pr�vues d�ores et d�j�. Les prochaines phases pr�voient des essais techniques le 10 d�cembre entre Ha� Es Sabah et la place du 1er- Novembre. Courant janvier 2013, la ligne de la place 1er-Novembre jusqu�� Es Senia sera soumise � son tour � d�autres essais techniques. Le 2 mars sera effectu� une marche blanche, c'est-�-dire un d�but d�exploitation mais sans les passagers, et ce, afin s�assurer les derni�res v�rifications techniques et la formation des conducteurs des rames. Par contre, pour ce qui est des tarifs des tickets applicables au tramway d�Oran, aucune information ne sera donn�e par le ministre ainsi que le DG de l�EMA. Seule indication, une diff�rence perceptible avec les tarifs pratiqu�s sur la ligne du tramway d�Alger, compte tenu de la longueur des lignes du tramway d�Oran qui est bien plus grande. Quant � l�exploitation du tramway, elle a �t� confi�e � la soci�t� mixte alg�ro-fran�aise Setram qui compte d�ici le mois de mai recruter quelque 700 employ�s, tous des nationaux, tous corps confondus. Pour les Oranais, il y aura encore quelques mois d�attente pour voir enfin se concr�tiser dans leur quotidien, l�av�nement du tramway qui, par ailleurs, va entra�ner une redistribution des bus sur les lignes telles que la 11, la 51, la U ou encore la 4G. Dans l�apr�s-midi, le ministre des Transports devait tenir un meeting au niveau de l�agglom�ration de Chta�bi plut�t acquise, dit-on, aux partisans de Louisa Hanoune. Fay�al Moulay ALG�RIE POSTE DE NA�MA Un trou de plus de 3 milliards de centimes Un tremblement de terre caus� par un scandale financier concernant le d�tournement de plus de 3,3 milliards de centimes, a secou� la wilaya de Na�ma en g�n�ral et Alg�rie Poste en particulier. Le trou a �t� d�couvert au niveau de deux agences postales � Na�ma, � l�issue d�une inspection d�Alg�rie Poste, qui a pass� en revue les op�rations comptables au niveau de ces deux structures postales urbaines. Indique-t-on. En effet, selon les premiers �l�ments de l�enqu�te, trois receveurs r�pondant aux initiales T. A., D. M., et B. M., sont impliqu�s dans ces deux affaires. La bagatelle du d�tournement constat� chez le premier cit� est �valu�e � 1,7 milliard de centimes ; et pour les deux autres D. M. et son int�rimaire B. M. 1,6 milliard de centimes. Si pour le premier cit� T. A. l�acte serait isol�, comment donc, les consignes entre D. M. qui est candidat aux prochaines �lections municipales, ont �t� pass�es derni�rement � son int�rimaire B. M. s�interroge-t-on ? L�enqu�te qui n�est qu�� ses d�buts, d�montrera � coup s�r les dessous de cette faille. Les trois mis en cause seront pr�sent�s devant le parquet ce mercredi 20 novembre. Quand � l�inspection, elle continuera � �plucher cette affaire qui a �branl� encore une fois les postiers, indique notre source. B. Henine 20 quintaux de kif saisis Une autre quantit� de drogue a �t� saisie � l�issue du coup de filet de lundi dernier des brigades de la Gendarmerie nationale et des Gardes fronti�res (GGF), au lieudit Nouar, dans la commune de Kasdir. La drogue en question, soit 20 q de kif tra�t�, se trouvait dans un fourgon de marque Mercedes, soigneusement empaquet�s dans des caisses, a-t-on appris. A la faveur de la nuit, les narcotrafiquants ont pris la fuite, et les recherches se poursuivent � travers ce vaste territoire frontalier. Notons que depuis la multiplication des postes au niveau de la bande frontali�re, quelque 10 tonnes de kif ont �t� r�cup�r�es ces derniers mois � travers le territoire de la wilaya de Na�ma par les services de s�curit�. Cela prouve que la fronti�re est totalement s�curis�e par l�installation de ces nouveaux postes dont l�objectif est de stopper un tant soit peu un fl�au qui, d�un c�t�, enrage toute une couche de la soci�t�, et de l�autre enrichit ses tenants. B. H. MECHERIA Mort suspecte d�un enfant Le corps sans vie de Bouziane, un gamin de six ans, qui n�a pas donn� signe de vie depuis samedi dernier, a �t� rep�ch� d�une petite flaque d�eau stagnante boueuse au lieudit �Touifza� � une dizaine de kilom�tres au sud de M�ch�ria. Depuis l�annonce de sa disparition, des recherches intensifi�es ont �t� multipli�es par les services concern�s, et ce, dans l�espoir des parents et des proches, de retrouver l�enfant sain et sauf. Malheureusement, le sort du petit Bouziane, �tait autre, il fut retrouv� dans l�apr�s-midi de ce dimanche, mort, noy� dans la boue. Une autopsie a �t� ordonn�e et une enqu�te a �t� aussit�t ouverte pour d�terminer les circonstances exactes de cette mort suspecte. B. Henine TIARET 2 morts et 3 bless�s dans une collision Un grave accident de la circulation est survenu avant-hier en fin d�apr�s-midi, sur la RN 40, reliant la commune de Si El Houas � Mahdia, dans la wilaya de Tiaret, faisant deux morts et trois bless�s, a-t-on appris aupr�s de la cellule de communication de la Protection civile. Le drame a eu lieu lorsque deux v�hicules l�gers, une Renault Megane et une Logan taxi, se sont violemment heurt�s. La collision s�est sold�e par le d�c�s de deux jeunes hommes, l�un �g� de 30 ans et l�autre de 32 ans. L�on d�nombre aussi trois bless�s qui ont �t� �vacu�s en urgence vers l�h�pital Mohamed-Boudiaf de Mahdia. Pour rappel, � l�issue des 540 interventions qu�elle a effectu�es depuis le d�but de l�ann�e en cours, la Protection civile a d�plor� 54 morts et 972 bless�s sur les routes de la wilaya, et ce, malgr� les r�currentes campagnes de sensibilisation men�es sur les places publiques et � travers les diff�rents �tablissements scolaires et de jeunesse.