SIDI BEL ABB�S Danger � cause des abris compteurs, des surpresseurs et des chemin�es collectives La SDO (Soci�t� de distribution de l�ouest de gaz et d��lectricit�) a utilis� de grands moyens pour r�ussir sa campagne contre les dangers du gaz qui s��talera sur un mois. A son programme, 36 �tablissements scolaires et centres de formation professionnelle pour faire v�hiculer ses messages de mise en garde contre les risques li�s au gaz qui, rappelons-le, ne cessent de faire des victimes, malheureusement, tout au long de l�ann�e, notamment � la saison hivernale. Outre ses recommandations dispens�es � l�endroit des �l�ves et stagiaires, plusieurs d�pliants et brochures leur ont �t� distribu�s montrant les cons�quences engendr�es par la n�gligence lors de l�utilisation du gaz. Par la m�me occasion, Mme Mezouar, en charge de cette campagne, a attir� l�attention de certains locataires d�immeubles de cit�s qui utilisent les abris compteurs comme placards pour ranger certaines choses, et ce, malgr� les affichages de mise en garde au niveau des b�timents, l�installation de surpresseurs pour la distribution de l�eau potable dans les niches o� sont entrepos�s les compteurs d��lectricit� et de gaz sans oublier les modifications dans les logements amenant le ma�tre des lieux � supprimer la chemin�e collective qui est imp�rative pour drainer le monoxyde de carbone d�gag� par la combustion du gaz. Enfin, des instructions ont �t� donn�es pour faciliter l��vacuation du monoxyde de carbone, et ce, en nettoyant chaque ann�e les conduites d��vacuation. Il y a lieu de rappeler que ces derni�res ann�es, des chauffages ne poss�dant pas de chemin�e, sont mis sur le march� et l�attention des utilisateurs a �t� attir�e sur la n�cessit� d�une ouverture proche de l�appareil pour �viter tout risque d�asphyxie. A. M. A�N-T�MOUCHENT Les propri�taires de bateaux de p�che seront indemnis�s Les propri�taires des embarcations ayant subi des d�gats occasionn�s par les intemp�ries, ainsi que par le bateau battant pavillon comorien la semaine derni�re, seront d�dommag�s annonce le directeur de la p�che de wilaya. Au total, ce sont une quinzaine d�embarcations entre sardiniers, chalutiers et autres petits m�tiers qui ont subi des d�g�ts soit par les intemp�ries de la semaine derni�re, soit par le bateau comorien �Adam� (4 embarcations). Pour rappel, celui-ci se dirigeait vers le Maroc pour r�cup�rer un chargement de c�r�ales, mais en raison des intemp�ries, le bateau a chavir� dans la nuit du 13 au 14 novembre dans le port de B�ni Saf, touchant quatre embarcations accost�es dans le port. Il est utile de noter que le port de p�che de Beni Saf ne peut accueillir ce genre de navire dont la longueur est de 58 m�tres. Une commission locale, compos�e des repr�sentants des gardesc�tes, de la capitainerie du port, des Directions des travaux publics et de la p�che et du pr�sident de la Chambre de p�che de la wilaya de A�n T�mouchent, a proc�d� � l��valuation des d�g�ts caus�s par les intemp�ries et par le navire �Adam�. Elle aura � transmettre son proc�s-verbal aux autorit�s comp�tentes et les remboursements s�effectueront dans les d�lais r�glementaires. S. B. RELIZANE Des villageois de Mehafid r�clament le transport Ce sont des centaines de villageois de Mehafid qui peinent � l�arr�t de bus de Belacel Bouzegza. Ils sont l�, � attendre un hypoth�tique autobus qui mettra fin � leur fatigue et � leurs ennuis. Les usagers en partance vers Yellel ou Relizane n�en finissent pas de prendre leur mal en patience, qu�il vente ou qu�il pleuve. Le manque de moyens de transport est pour beaucoup dans la situation qu�ils endurent quotidiennement. Ils en sont � p�tir dans la col�re et l�incompr�hension, face � ce qu�ils consid�rent comme une p�nible �preuve. Et les mots ne sont pas excessifs. Il faut, pour s�en convaincre, observer cette foule de citoyens se bousculant devant l�autobus apr�s avoir longtemps fait le pied de grue. La ligne Mehafid allant vers Belacel Bouzegza ou Mehafid vers Yellel est tr�s fr�quent�e. Une r�action saine aurait pouss� les parties concern�es � faire preuve de bon sens et � renforcer ces dessertes par des moyens de transport plus appropri�s. Rien de tout cela. Les longues attentes et les bousculades g�n�rales devant les arr�ts de bus de cet arr�t populaire ou bien station sont un spectacle d�solant. On ne parle pas de la cohue en fin d�apr�s midi ; c�est la croix et la banni�re et seuls les plus d�termin�s parviennent � prendre place � l�int�rieur de l�autobus.